Bonjour à toutes et tous. Voici l'avant dernier chapitre, en deux parties. Je ferai des adieux plus complets pour le dernier chapitre (qui sera beaucoup moins long, ce sera plus un épilogue...) Merci à vous pour votre fidélité, merci de vous être accrochés à ce radeau malgré les tempêtes. J'espère qu'Elysabeth retrouvera place dans votre cœur. (Personnellement, elle y est depuis le premier mot et n'a pas bougé ^^. Je pourrai écrire un roman pour la défendre. C'est le personnage qui a le plus évolué. Je sais qu'elle n'a pas toujours fait les bons choix. Mais si elle les avait fait, aucun roman n'aurait pu être écrit. Elle a son caractère. Et elle n'est pas faible. Elle a reçu une éducation et c'est difficile de sortir de ça ... Elle n'est pas parfaite. Parce que personne n'a vocation à l'être. Et franchement, perso j'aurais appris que ma gonzesse était mariée... J'aurai réagi bien pire qu'elle et sûrement que vous aussi... Soyez honnêtes mes dames...)
(Je sais je suis hargneuse pour défendre mon amoureuse fictive 🤣🤣 ma femme me pardonnera, va)
Elysabeth doit à tout prix garder son calme. Il lui faut être crédible si elle veut obtenir les mêmes informations que l'autre. L'autre, d'ailleurs, n'a pas bronché de sa présence. Et ça l'énerve encore plus ! Elle ne comprend pas ! Elle lui vole son épouse et ça ne lui fait rien. Elle meurt d'envie de se retourner et de lui demander ce que ça lui fait de savoir que sa femme ne l'a jamais aimé. C'est elle que Tess aime ! Enfin, elle espère que Tess aura gardé cet amour ! Elle voudrait lui cracher tous les souvenirs qu'elle a avec elle, toute leur passion ! Elle voudrait lui tirer la langue et faire tout un tas de vulgarités. Mais Elysabeth, son point fort, c'est le contrôle. Pour le moment. On ne fissure rien sans visiter la blessure.
_ Messieurs dames, asseyez-vous je vous en prie.
Erlnout leur montre les deux chaises. Elysabeth ressent une soudaine appréhension. Comment ça va se passer ? Il y a tant de vents contraires. Elle avait enterré l'idée de se trouver là, aux côtés de Monsieur Figz. Tout est allé si vite.
Son regard perçant sur elle, l'agace ! C'est certain qu'elle et lui n'ont strictement rien à voir. À quoi peut-il bien pensé ! A-t-il été naïf au point de croire qu'un jour, il vivrait une relation normale avec Tess ? Ely se contente de s'asseoir, de croiser les bras fermement jusqu'à fragiliser son propre souffle ! Jusqu'à mettre sa poitrine en avant et en éveil !Le médecin reboutonne sa blouse et commence des va-et-vient en long en large, tantôt en regardant par la fenêtre, tantôt en se grattant le crâne et le menton. Ça doit être un sacré foutoir dans cette vilaine tête. On dirait qu'il ne sait pas par où commencer, qu'il ne voudrait pas être là. Entre ce sexagénaire imposant, d'un calme et d'une certaine nonchalance et puis à côté cette jolie rouquine à la bouille remarquablement boudeuse et avec un air vraiment mais alors vraiment pas commode, ça le rend excessivement nerveux.
Elysabeth s'agace de ses mouvements ridicules. Elle pousse un petit râle d'impatience.
La blouse blanche tourne sa tête vers Charles-Éric et Betty se griffe la cuisse, distraitement.
_ Votre épouse.... (La rouquine a ce geste étrange, elle bascule en avant et jette ses yeux au ciel en soufflant bruyamment. Charles-Éric l'observe gêné. Il décroise les jambes aussitôt) hm, Tess Figz.
_ Ne l'appelez pas comme ça, non plus... Je ne veux pas, interjette Ely, prête à mordre.
_ Tess si vous préférez, a été admise ce matin en soins psychiatriques. Je ne vous cache pas que son état est très préoccupant...Il s'interrompt. Des plaques rouges se saisissent de ses joues déjà parsemées de petites cloques pas très appétissantes. Il a l'impression de marcher sur des œufs globuleux, crapuleux, ou sur de la braise visqueuse. Cette histoire est déjà assez tirée par les cheveux, voilà qu'il doit faire face à un époux et une maîtresse. En quinze ans de carrière, il n'a jamais vu ça.
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Les folies de Tess
RomantikElysabeth du Tonquin, parisienne et fille du richissime secrétaire d'État au ministère des affaires étrangères, atterrit suite à la réussite du concours de la fonction publique en Province... En Ardèche... C'est le choc thermique. Elle, habituée au...