Liaison - kjg.

1.5

Kai's mind.

Ça faisait une petite semaine que j'étais en train de me déplacer partout. Je n'avais pas su rentrer à la maison, le travail me prenait trop de temps mais j'étais pas contre. J'aime ça.

James était parti au Mexique pour une livraison j'crois, il m'avait confié tout le travail restant et c'était bien loin d'être fini.
Il devait être aux alentours de minuit, je n'avais pas fermé l'œil depuis exactement une semaine. Mon corps commençait à saturer et je sortais du QG pour pouvoir enfin retrouver mon appart. Et par la même occasion, la Markov.

Elle aussi j'navais plus eu aucune nouvelles. Bon après, c'était un peu moi qui venait pas à l'appart et elle ne pouvait pas sortir non plus...

En ouvrant la porte d'entrée à l'aide de mes clés, je la voyais sur le canapé en train de regarder la télévision. Son visage m'avait un peu manqué. Elle se leva rapidement lorsque qu'elle m'aperçus. Tout en fronçant les sourcils, elle s'approchait.

—J'pensais que les miens étaient enfin venu te tuer. J'suis triste de te voir la. Me dit-elle.

C'était sa manière de me dire que je lui avais manquée, j'avais compris le genre maintenant. Et j'pense qu'elle avait tout autant manqué.

—Malheureusement pour toi bébé, j'étais juste trop occupé.

Elle retourna sur le canapé et je me dirigeais automatiquement à la douche pour ensuite tout de suite rejoindre mon lit. Le sommeil, c'était vraiment le truc qu'il m'fallait la maintenant.

J'étais vraiment à deux doigts d'fermer les yeux mais l'autre casse couille avait décidé autrement.

—Kai ?

Elle entrait dans ma chambre, la pièce était plongée dans le noire et elle se permettait de venir s'asseoir sur mon lit pendant que j'étais en train d'essayer de dormir.

—On peut discuter ?

Clairement c'était pas l'moment là. J'viens tout juste de taffer pendant une putain de semaine et elle venait gâcher mon repos. Mais zen, fallait pas que j'm'énerve.

—Je sais pas pourquoi j'te dis ça mais j'me suis beaucoup inquiétée pour toi.

Je me redressais un peu, en fait j'mattendais a tout sauf ça. Elle commençait à m'apprécier et j'étais loin d'être le type fréquentable.

—J'avais même pensé à ce que tu te sois fait tué.. Et j'ai vraiment eu peur de... de te perdre.

Elle venait se rapprocher de moi, toujours assise.

—Tu dois me trouver pitoyable d'ailleurs j'me trouve pitoyable de dire ça a un type qui est mon ennemi. Mon père devrait avoir honte aussi de m'avoir comme fille. J'agis comme une faible. Et ça m'énerve encore plus putain!

Alina's mind.

Fallait bien que j'la joue d'une manière pour pouvoir sauver ma peau. Papa m'avait donner cette possibilité en cas d'urgence. Séduire l'adversaire.

Il devait vraiment penser que j'étais une faible, une moins que rien et qu'il m'aura à ses côtés. Mais la réalité était loin derrière lui.

Je continuais de jouer à la pauvre petite fille qui s'attachait à lui et il n'avait pas l'air de rester indifférent face à mes mots. Il venait de me tirer vers lui dans ses bras, j'me laissais faire et il commençait à se déshabiller tout en succombant contre le sommeil. Il avait de grosse cernes qui montraient à quel point il était crevé. Dommage pour lui, la nuit allait être longue en agitation.

Il descendait son pantalon qui glissa au sol et je faisais de même de mon côté. J'étais à présent nue devant lui et ça ne m'avait jamais autant excité. Il était encore plus sexy comme ça devant moi.

Il faisait doucement des va-et-vient et ça me faisait tout drôle. En vrai, je joue beaucoup aux filles sauvages mais j'devais l'avouer c'était la première fois. J'ai toujours été dans l'idée de me préserver mais à partir de maintenant tout avait changé.

Je ressentais une toute petite douleur de picotement et je serrais les mains de Kai encore plus pour essayer d'atténuer cette douleur. Il comprit vite et alla de plus en plus doucement. Je crois qu'on a fait ça pendant une quinzaine de minutes et il s'est tout de suite effondré sur le côté.

—J'suis désolé bébé j'suis a bout de mes forces ce soir.

Il caressa ma joue et se retourna pour s'endormir. C'était le début. Le début de tout. Je sentais que j'allais m'amuser finalement.