Liaison - kjg.

2.2

Alina's mind.

Je me réveillais aux côté de Kai. Nous avions passés une nuit très mouvementée et j'avais aimer le retrouver cette nuit la. C'était comme si nous nous étions jamais séparés et que tout rentrait dans l'ordre.
Je me levais du lit, toujours nue, et me fixais au miroir. Tout mon corps portait des tâches qui avaient virés au violet. Il avait presque eu tout mon corps.
Kai dormait toujours profondément et je décidais de prendre une douche. Je devais l'avouer la nuit m'avait beaucoup fatiguée! Surtout que je n'avais jamais été aussi loin. D'ailleurs je n'avais jamais rien fait mise à part la fois où je m'étais donnée à Kai il y'a longtemps.
Je ne connaissais rien des préliminaires ou autre plaisir et j'apprenais de lui. J'aimais apprendre de lui.

[...]

En séchant mes cheveux, je vis Kai qui s'était levé aussi et qui avait mit son boxer. Il était tellement beau et encore plus au réveil.

Il avait encore la tête dans les vapes, la nuit de hier à du lui prendre beaucoup d'énergie aussi.
Il se dirigeait à son tour dans la salle de bain. Pendant ce temps la je m'habillais rapidement, et allais à la cuisine prendre de quoi déjeuner.

Une trentaine de minute plus tard, mon téléphone me fit sursauter avec la sonnerie. Il y' avait cinq appels manqués depuis hier soir. Merde. C'était mon père. Je le rappelais aussitôt.

—Je peux savoir ou t'es Alina ? Demanda-t-il d'un ton autoritaire.
—Je suis chez une amie papa.. Mentis-je. Espérant qu'il y croit même s'il savait pertinemment que je ne connaissais personne à Londres.
—Soit la pour ce soir, on a une réunion urgente au QG. Lâcha-t-il avant de raccrocher.

Je posa mon téléphone sur la table et pris deux couverts.

—C'était qui ? Demanda une voix rauque.

Je me retournais pour voir Kai qui avait prit place et qui commençais déjà à manger. Je souris à cette vue.

—Mon père. Répondis-je.
—Il sait que t'es ici avec moi ? Dit-il, un peu plus intrigué.
—Non. J'ai dis que j'étais chez une amie.

Il continuait de manger tout en me fixant, ce qui me déstabilisais un peu je dois l'avouer. Je pris place à côté de lui et mangeais de mon côté.

—Ton clan est venu ici pour m'éliminer. Lâcha-t-il comme s'il annonçait la météo.

L'éliminer ? Alors ils savent qu'il se trouvait ici ? Papa ne m'a rien dit !

—Ils savent que j'suis ici depuis toujours en fait, ton père est un sacré connard quand même. Dit-il, sans vouloir t'offenser. Il me dérange trop dans mon travail.
—Ils ne réussiront pas à t'éliminer, de tout façon je ne les laisserai jamais faire.
—Tu penses être plus forte qu'eux la Markov ? Rigola-t-il.
—Je peux quand même leur faire changer d'avis. Rétorquais-je, vexée de sa remarque.
—On s'en fou d'ça pour l'moment. Prépare toi j'vais te déposer ou tu veux je dois aller au taff.
—Je peux rester ici, ça ne me dérange pas d'être seule. Dis-je.
—Non Alina j'vois pas pourquoi tu resterais ici alors qu'on a plus rien à se dire. Allais prend tes affaires.

En faite, je venais de me prendre une claque en pleine tronche. Je pensais qu'après la nuit et les révélations qu'on s'était dit, tout rentrairement dans l'ordre.
J'étais tout à coup dégoûtée de tout. La nuit de hier ne sortait pas de mes pensées je voulais revivre ça toutes les nuit en sa compagnie. Je le voulais dans ma vie pour toujours mais lui non.

—Je pensais qu'après hier soir tout re...
—T'es suffisamment grande pour comprendre que hier on n'a pas su résister et on l'a fait. Mais ça te passera dans quelques jours même pas. Quoi ? Ne me dis pas que t'attendais à quelque chose en retour Alina.

Chaque mot qu'il prononçait enfonçait un couteau dans mon cœur et ouvrait une douleur plus profonde. J'étais à deux doigts de tout lâcher, pour lui ce n'était qu'une nuit comme les autres.

—Et que-ce qu'il va se passer maintenant ? Réussis-je à prononcer difficilement.
—Tu feras la merde que t'as à faire avec ton QG et moi j'continue mes affaires. C'est logique non?

Il avait une énorme facilité à me lâcher tout ça dans la figure que je commençais à douter si j'avais vraiment compter pour lui. Il me décevait encore plus qu'il ne l'avait fait. Comment en l'espace d'une journée il était devenu si différent ? Comment avait-il pu abandonner le Kai si doux si gentil de hier pour le monstre sans pitié de maintenant ?

—Allait la Markov, j'ai pas tout ton temps dépêche toi!

Kai's mind.

J'venais de déposer la Markov près de son QG. Elle était restée silencieuse encore une fois pendant tout le trajet et j'avais fait de même.
Après la nuit de rêve qu'on avait vécu hier, il était vrai que aujourd'hui c'était un sceau glacé. Elle doit penser que je me suis joué d'elle, que j'en avais profité pour l'envoyer en l'air. Elle devait me maudire de toutes ses forces à ce moment précis.

Il était vrai que j'étais un connard. J'agis comme un connard et c'était encore plus dur de faire comme si ça ne me touchait pas. Au fond de moi, je mourrais d'envie de la prendre dans mes bras. De lui dire que tout ça n'était pas réel et que nous n'étions que nous et personne d'autre. Lui dire que je l'aimais et que je n'ai aimé qu'elle dans ma vie.

Le QG des Black était très stricte, ils contrôlaient la vie comme personne ne le faisait. À tout moment ils m'écoutaient. Ils avaient toujours un œil sur moi quoi qu'il arrive. C'était évident que dire des mots doux à la Markov laisserait penser que j'ai une liaison avec elle, ce qui n'est pas très faux d'ailleurs. Hier soir je me suis laissée emporter par les sentiments, je lui avais dis tout ce que je pensais vraiment et je l'avais touchée. J'avais merdé en faisant ça et je l'ai vite regretté le matin quand j'ai vu que le boss m'avait envoyé un message. Ce message qui disait que je devais aller le voir d'urgence pour régler des comptes.

J'avais alors compris qu'il était au courant de la nuit de hier, j'étais comme leur pantin. Il contrôlait mon âme et mon corps. Malheureusement, j'avais signé pour être à leur merci. Le QG des Black m'avait couté toute ma vie et c'est pour ça que je ne voulais pas entraîner la Markov dedans.

Je ne savais plus quoi faire de cette situation, j'avais une fois succombé à mes sentiments pour la retrouver et si je retombais la dedans une deuxième fois. Je serai réellement fini.