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Diana m'avait invitée à l'une de ces soirées qui ne faisaient que parler d'elle pendant une semaine.
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusée comme à l'ancienne. Une envie folle m'était venue à l'esprit. J'voulais tout oublier pour une nuit.
C'était une énorme villa des quartiers riches. La propriétaire devait être blindé, c'est clair. J'avais mis une simple robe blanche et je m'étais faite belle. Je dois l'avouer ça faisait longtemps que je n'étais pas sortir comme ça.
Il était à peine vingt-heure et c'était déjà bondé. La fête battait son plein. Un classique pour New-York. Il y avait un énorme buffet avec pleins de boissons alcoolisés bien sûr.
Diana m'avait laissée seule à peine rentrée. Elle rejoignait son mec et ils étaient en train de se bouffer la langue. Je grimaçais à cette vue.
Je reconnaissais quelques personnes et à vrai dire j'avais aucune envie de revoir certaines têtes. J'allais me chercher à boire, pas quelque chose de très fort. Pas envie de me retrouver avec un énorme mal de tête le lendemain. Surtout que je travaillais très tôt.
Je me retournais pour rejoindre Diana et son mec mais une personne me heurte violemment et mon verre se renversa sur ma robe blanche.
Mon Dieu. Ça ne pouvait m'arriver qu'à moi de toute façon!
—Merde j'suis désolé j'étais pressé. Se justifia cette voix masculine.
C'était un grand mec aux cheveux bouclés et aux yeux vert. Il affichait un petit sourire compatissant voyant ma robe dans cet état.
—Le mal est fait de tout façon. Si tu peux me rendre ma robe sans tâche peut être que je te pardonnerai.
Il sourit et s'en alla.
Je rêve ? Il s'en fiche complètement. Quel con!
Je rejoins Diana qui me demande ce qu'il s'est passé avec ma robe. En même temps, l'énorme tache rouge ne reste pas invisible. Malheureusement.
—Si tu veux on peut rentrer. Dit-elle.
À cause de moi leur soirée allait être gâchée. J'sers vraiment a rien des fois.
Je sentis une main sur mon épaule et me retournais automatiquement et j'voyais le garçon aux cheveux bouclés.
—Elle n'est pas si belle que la tienne mais ça fera l'affaire je pense. Dit-il, en me tendant une robe blanche neuve.
J'étais surprise, je pensais vraiment qu'il n'en avait rien à faire.
Il tira mon bras et je le suivis de force. Il nous ramenait dehors. Mais que-ce qu'il fout bon sang ?!
Nous étions maintenant à des mètres de la maison et il me lâcha enfin. Il faisait très froid.
—Tu peux te changer ici. C'est plus calme. Lâcha-t-il. —Quoi ? Tu m'as ramené ici pour que je me change ? Mais t'as un problème toi. Il fait -2°C.
Il regarda autour de lui et rit aussitôt. Il était vraiment louche comme type.
—C'est bon j'te regarde pas changer toi. Me dit-il, en se retournant.
C'était pas le lieu approprié je l'sais, mais je retirais rapidement la robe tachée pour échanger avec la nouvelle.
—Merci. Même si ton idée était très bizarre. —Sinon, je m'appelle Yemir et toi ? Demanda-t-il.
C'était la première fois que j'entendais ce prénom.
—Alina Markov. Répondis-je. —Alors j'ai une russe en face de moi..? —Bien joué, mais non. Ukrainienne. —J'aurai du m'en douter, c'est les plus belles femmes.
Je roulais des yeux, il était un très bon parleur. Je voyais le type qu'il était. Un bon coureur de jupon.
—Et toi ? Yemir c'est pas très commun. Mais c'est joli. —Bah écoute je suis de Londres moi. Et mon nom c'est Yemir Black. J'sais pas l'imagination de mes parents mais ils kiffaient ce nom du coup voila.
De Londres avec un nom Black? Et si.. Impossible.
—De Londres tu dis ? Est-ce que tu as un rapport avec les... —La mafia ? Me coupa-t-il. Non j'ai aucun rapport avec les Black criminels. On me pose souvent cette question. —Je vois. Désolé si c'était très direct. —C'est rien. Et toi ? Parle moi de toi. —Je suis juste une simple femme de vingt-cinq ans qui essaye de survivre.
Il rit, vraiment très louche ce mec.
—Dit-moi ce qui te fait rire, peut être que je rigolerai moi aussi. Lâchais-je. —Non c'est pas en rapport avec toi laisse tomber juste un souvenir au mauvais moment. —OK.
Nous étions toujours dans le froid et je commençais vraiment à geler.
—Tu veux qu'on rentre ? Demanda-t-il. —Pas maintenant. Dis-je. —Allait dit-moi pourquoi t'es pas au top de ta forme Alina Markov. — Hein?! —J'vois bien que t'es pas heureuse la.
Je sais pas qui était ce type mais il avait un talent pour analyser les gens. À vrai dire j'étais pensive cette nuit là.
—Rien je repense a tout ce que j'ai vécue avant. —Tu veux en parler ? —Non. Pas vraiment. —Okay, alors cesse de déprimer. J'vais te faire vivre une nuit d'enfer qui te fera oublier tout tes chagrins.
Cette phrase sonnait mal. En fait, j'pense qu'il avait besoin de se vider les couilles et j'pense que moi aussi j'voulais combler un manque. Du coup, je l'embrassais sans vraiment réfléchir. Une nuit seulement, après tout sera fini.
Il comprit, et il retira mes vêtements et les siens. Putain on allait vraiment faire ça dehors ? J'étais morte de froid sur ce banc mais heureusement qu'il n'y avait personne d'autre.
Sans passer par 4 chemins, il rentrait en moi. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentie cette sensation. C'était pas mal mais pas trop bien non plus.
Ma vie était devenue tellement nulle depuis des mois et j'me rendais compte que je n'avais plus aucune vie sexuelle. Peut-être qu'il était temps pour moi d'essayer de nouvelles choses pour reprendre goût à la vie ?
—Ye..-Yemir.. Essayais-je de prononcer.
Une mèche noire lui était retombée sur le visage. Il avait une belle gueule.
—Sexfriends c'est ça ? Dit-il avec un énorme sourire aux bords des lèvres.
Peut être qu'ainsi je serai comblée et je pourrai faire une croix sur le passé.
—Tu vas passée tes plus beaux moments sur cette terre à mes côtés Alina Markov. Lâcha-t-il.
Je souris timidement. Il ramena sa bouche sur mon cou qu'il léchait sauvagement. Ses boucles qui retombaient sur son visage le rendait encore plus irrésistible.
Il mordillait mes seins sensuellement et je gémissais. Il avait réussit à me réchauffer en si peu de temps.
