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Je rentrais à la maison, encore plus éclatée que jamais. Mes nuits étaient de plus en plus mouvementés et je changeais complètement de routine.
Le jour je travaillais à la banque et la nuit je me dédiais entièrement au désire sexuel avec Yemir. En si peu de temps nous nous étions énormément rapprochés et il m'attirait de plus en plus. Même si nous avions seulement décidés d'être sexfriends, je sais que nous voulons plus tous les deux.
Il sait beaucoup de choses de ma vie comme le fait que je suis la mère sur papier de Mila. Il sait que j'ai été déçue par l'amour. Mais il ne sait rien du QG et encore moins tout ce qu'il s'est passé. Et c'est mieux comme ça d'allleurs.
Je prenais rapidement une douche avant de me préparer pour aller au travail. Heureusement que je travaillais jamais tôt.
[...]
Ma tête allait exploser. Je remplaçais un collègue de nuit et j'étais restée très tard. Des heures supplémentaires que j'avais enfin rattrapée ! Mes yeux luttaient contre le sommeil pour ne pas lâcher et j'en étais à ma vingtième tasse de café.
Il était enfin l'heure de fermer les portes de la banque pour moi. Je prenais mes affaires et éteignais les lampes. Yemir m'attendait depuis longtemps et je ne l'ai même pas prévenue...
Je me dépêchais de descendre les marches et refermer la porte mais je sursauta quand j'entendais un énorme bruit de l'étage supérieure. Je venais de descendre et voilà que quelque chose d'anormal se produisait. Peut être que quelqu'un avait oublié quelque chose ? Mais c'est toujours mieux d'aller vérifier.
Il faisait tout noir, j'avais un peu la chaire de poule je dois l'avouer. Je monte tout doucement les marches. Rien d'anormal jusqu'à la, l'étage était plongé dans le noir et je ne distinguais pas bien les choses.
Je reconnais rapidement mon bureau et rien n'avait bougé. J'ai sûrement du rêver, voilà que je perd des minutes de ma vie pour un rien.
Soudain, je vis une silhouette près de la fenêtre du bureau. C'était dur à deviner dans le noir, il faisait très sombre. Je me rapprochais petit à petit pour voir en face de moi un homme cagoulé et qui tenait un gros sac en main.
Je manquais alors de m'évanouir quand je compris que c'était un voleur. Putain, c'est vraiment pas le moment. Que-ce que je vais faire ?!
Il sorti une arme de sa poche, voyant que je l'ai remarqué. Et je lâchais un cri de peur. Le voleur s'approcha de moi toujours en me pointant de son arme.
Je restais silencieuse et je priais intérieurement pour qu'il n'arrive rien de grave cette nuit. Il se trouvait à présent face à moi et enlevait doucement sa cagoule. Des cheveux foncés lui retombaient sur le visage, son regard était flou. Je n'y voyais pas grand chose.
—Si tu te tais, tout ira bien. Promis.
Cette voix.
Il posa son arme sur le bureau et lâcha le sac pour me fixer longuement dans les yeux. Je fis de même. Mon cœur rata un battement quand je croisa son regard. Comment était-ce possible ?
Non, c'était impossible. Il était mort. Il est mort. Je reculais en arrière et lui il restait toujours immobile.
—C'est bien parce-que tu travailles ici.. Fait chier..
Il lâcha tout et s'en alla rapidement par la fenêtre. Je courus vers le rebord de la fenêtre pour le voir mais il avait déjà disparut.
