Matt ou Daryl !! Un contrat comme un autre ! tome 2

Chapitre 20 Funérailles

Point de vue de Daryl

Les funérailles de Nora prennent fin, ce fut une journée longue et éprouvante. J'ai fait ce que j'avais à faire.
Même si nous avons réussi à obtenir de nouveaux éléments qui nous confirme de plus en plus qu'elle soit en vie, nous n'avons aucune certitude à 100 %.
Une partie de moi essaie de ne pas se faire de fausse joie et l'autre partie saute partout de savoir que je vais la retrouver.
Lors de mon discours, je lui est dit tout ce que j'avais sur le cœur, tout ce que j'aurais voulu lui dire au cas où elle soit réellement parti pour ne pas avoir de remords plus tard.
Matt a anticipé le fait que je n'arrive pas à pleurer, il m'a donc mis dans la poche un morceau d'oignon, il m'a juste fallu frotter le morceau du bout des doigts puis me toucher les yeux pour me transformer en fontaine.
Ce que je n'avais pas anticipé pas contre c'est que maintenant j'ai les yeux en feux, il sont rouge, irritée tous gonflé.
Je me languit de rentrer prendre une douche bien chaude. Mes yeux me font tellement mal, a croire que je les ai frotter avec du papier ponce.
Mais le point positif c'est que ça a fonctionné et que tous le monde y a crû.

A la fin de la cérémonie, j'ai reçu du soutien de tous les gens présents.
Jessy était là ainsi que son boss, la tête pensante des Red Dogs, Marco Cortez entouré de ses hommes. Il est venu en personne me souhaiter ses condoléances.

Pendant que tous les gens présents viennent me serrer la main, mes yeux n'ont pas perdu de vue une personne qui me paraît bien serein en vue des circonstances est je le voie a cet instant au loin regagner sont véhicule un peut trop rapidement a mon goût.
Je le rejoins à vive allure et m'engouffre côté passager afin d'avoir une petite conversation avec lui.

- Daryl !
Tu m'as fait peur, qu'est-ce que tu fais ici ?

- Où est-elle ?

- Qui ça ?

-Comment ça qui ça ? Nora votre fille, ma future femme où est-elle ?

- Tu as bue mon garçon ou quoi ? Elle repose ici, nous venons de l'enterrer. Tu es sûr que tu vas bien ? Tu devrais peut-être penser à te reposer un peu ?

Je n'ai jamais été patient dans la vie alors se faire prendre pour un con augmente ma colère déjà à son apogée.

- Je devrais sûrement vous mettre mon poing dans la gueule est vous remettre un Oscar. Vous êtes bon, vous êtes même très bon. Vous avez pris des cours de théâtre pour paraître si vrai mais il y a un juste milieu à adopter pour ne pas tomber dans l'excès et paraître crédible.
Sachez Monsieur mon beau-père que votre mise en scène n'es pas parfaite à 100 %, vous avez merder sur certains points.
Alors je répète ma question où est ma femme ?

- Tu devrais accepter la situation Daryl, vivre dans le déni ne va pas arranger ta situation mentale.
Maintenant arrête de te torturer l'esprit, accepte la situation et fait ton deuil.
Je sais que pour le moment cela semble insurmontable mais avec le temps tu arriveras à calmer cette douleur, cette peine, qui te prend aux tripes et brise ton cœur.
Je comprends ce que tu ressens, je te rappelle qu'aujourd'hui je viens d'enterrer mon deuxième enfant mon unique fille à quelques mois d'intervalle de Romane.
Pour moi aussi la guérison sera lente mais je ferai face pour ma famille et tous ceux qui ont besoin de moi, c'est ce que j'ai toujours fait est c'est ce que Nora aurait voulu que tu face toi aussi.

- J'ai un remède secret pour vous remettre de votre peine.
Aller rendre visite à Summer avec sa magie elle redonne, sourire, joie et bonheur.
Et Dieu sait qu'elle est talentueuse vu le smile qu'affiche votre fils, on peut dire qu'elle fait des miracles. Elle ôte tout peine en quelques incantation c'est une vrai sorcière.

Voyant que je n'obtiendrais aucune réponse à mes questions, je quitte le véhicule et rejoint mes hommes.

Quelque jours plus tard

Je suis en train de déguster un verre de whisky, un Balvenie 20 ans d'âge. Je me le fais importer directement d'Écosse cette petite merveille me coûte 400 dollars la bouteille, autant vous dire que je réserve ce nectar pour les grandes occasions toute en écoutant de la musique. La journée n'avait pourtant pas commencé dans la joie car elle me manque tout les jours mais là je ne sais pas pourquoi ni comment mais je sais que je vais la retrouver et cette seule pensée suffit à mon bonheur.
Mais ma tranquillité fût interrompue par l'un de mes hommes qui vient de faire irruption dans mon bureau sans avoir frappé. Je n'ai même pas le temps de lui expliquer mon mécontentement qu'il me coupe la parole.

- Désolé bosses mais un hélico survole la villa, on attend vos ordres.

- Bordel mais c'est pas vrai !

Je regagne le rez-de-chaussée et retrouve mes hommes au salon remonté à bloc par leur manque de réactivité.

- Bande de crétins vous attendez quoi pour vous équiper, que je vous accompagne un par un par la main pour vous donner une arme et que je vous explique quoi faire ?
Sortez-vous les doigts du cul, prenez des initiatives, vous n'avez pas besoin que je vous explique votre travail.
Vous faites partie à part entière de la Bella muerte, on protège son QG, ses membres, son chef.
Si vous êtes juste là pour faire de la figuration la supérette du coin recrute, il est encore temps d'y aller.
Maintenant à vos postes, on ne connais pas leur attention alors préparez-vous à tirer en cas d'attaque.

L'hélicoptère fait plusieurs fois le tour de la propriété avant de se stabiliser au-dessus du jardin.
L'appareil commence sa descente lentement. Le bruit qu'il émet est assourdissant presque insupportable, le souffle des pales agit comme une grosse tempête.
L'herbe se couche, les arbres remue à sans briser, les feuilles volent dans tous les sens.

Mes hommes ne laisse aucune chance à nos visiteur de pouvoir tenter quoi que ce soit.
Ils encercle l'appareil à bonne distance car le flux d'air les empêche d'avancer plus prêt.

Après plusieurs minutes l'hélicoptère se pose, aussitôt un homme en sort et s'avance vers moi d'une démarche assurée il est vêtu d'un costume bleu marine très classe et d'un cigare à la main.

- C'est comme ça qu'on accueille son Beau Papa préféré avec un comité d'accueil.

- Mais c'est pas vrai, vous pouvez pas faire comme les gens normaux prendre le téléphone. Mes homme aurait pu vous transformer en morceau de gruyère à n'importe quel moment.

- Je ne fais jamais comme les gens normaux, la simplicité je n'aime pas ça.
Tu pourras remarquer que je soigne toujours mes entrées, elles sont différentes à chaque fois comme ça tu reste sur le qui-vive en cas d'attaque réel.
Et surtout j'aime voir ta tête dépité à chaque fois qu'on débarque à l'improviste chez toi.

- Qu'est-ce que vous foutez là ?

- Tu vas monter dans cette hélicoptère sans poser aucune question.
Les choses ne devait pas se passer comme ça mais c'est l'heure de rencontrer ton futur et de vivre une expérience inoubliable.
Tu comprendras en arrivant, elle t'expliquera.
J'espère qu'il ne sera pas trop tard, profite de ce moment embrasse-la pour moi.
Prends des photos, tu nous les montrera en revenant.

- Hein ! Arrêtez de parler en énigmes, dites les choses clairement.

- Tais-toi et monte dans cet appareil si tu crois qu'ils vont t'attendre tu rêves.
De plus elle va te faire la peau de ne pas avoir été là alors qu'elle avait besoin de toi.
Je reste ici, ne t'inquiète pas, je gère tes hommes pendant ton absence.

- C'est censé me rassurer ?

Son petit sourire en coin et son regard espiègle me confirme que j'ai raison de me méfier.

- Allez file.

À peine ai-je posé mon fessier sur le siège que l'hélico reprend son envol pour une direction inconnue.