Hermione était allongée sur son lit, les yeux tellement gonflés qu'elle avait du mal à voir correctement. Elle avait besoin de sortir de là, de s'en aller de ces quatre murs. Comment pouvait-elle continuer à penser qu'elle pourrait retrouver ses parents ? Rien de tout ce qu'elle avait fait n'avait été utile. Tout tombait à l'eau et voilà dans quel état elle se trouvait maintenant. Tellement brisée qu'elle ne pouvait se lever de son lit, ni se bouger pour réveiller ses yeux engourdis de toutes les larmes. Elle se sentait tellement triste et plus seule que jamais. Hermione pensa à Ginny. Il fallait qu'elle lui parle. Hermione se laissa glisser hors de son lit et n'ayant pas la force de se lever, elle rampa jusqu'aux escaliers pour rejoindre la salle commune. Elle avait l'impression d'être une larve, sans os, complètement molle. Bien sûr personne n'était dans la salle commune, tout le monde avait une famille à aller voir. Hermione aurait rêver de pouvoir avoir quelqu'un qui vivait ce qu'elle vivait juste pour qu'on puisse la comprendre. Personne n'arrivait à comprendre ce sentiment qui lui bouffait les entrailles. Il fallait qu'elle demande à Ginny de les rejoindre, elle en avait besoin plus que jamais. Elle plongea sa tête dans la cheminée et elle atterrit dans le salon des Weasleys. Enfin juste sa tête qui fit hurler Georges qui ne s'y était as attendu.
''-Mais tu es folle ma parole! Tu devrais venir travailler avec moi. Tu ferais malheur. Tu sais quoi, tu viens de me faire penser à une idée de folie. Hermione je t'aime !
-Tu peux appeler Ginny ?
-GINNY !!!!'' Georges s'en alla en marmonnant dans sa barbe et Ginny arriva. Hermione était heureuse que les braises cachent ses larmes et ne montre qu'une image floue de son visage, elle n'avait pas envie de tout devoir réexpliquer.
''-Hermione ! Je en m'attendais pas à ce que tu me parles aussi rapidement. Alors ?
-Tu penses que je pourrais vous rejoindre?
-Oui bien sûr ? Ça c'est mal passé ? Hermione dit moi ce qui se passe.
-Je te raconterais quand on se verra, je n'en ai pas la force maintenant. Je vais demander à McGonagall. On verra ce qu'elle dit.
-Et ça se passe toujours aussi bien avec M... ton aide ?
-Il n'est as au courant que je vais partir. En y pensant, je ne peux pas les laisser ici. Ils sont vraiment géniaux et gentils. Mais je ne sais pas comment ils vont le prendre.
-Emmène les avec toi.
-Bien sûr! Et puis quoi, faire mourir toute ta famille pour Noël ?
-Mais non ! Il est temps que Ron et Harry le sache et qu'ils se fassent une bonne opinion. Je leur dirais juste que tu ramènes quatre personnes qui t'aident dans tes recherches à la maison. Tu sais comment est maman, elle va être ravie jusqu'à ce qu'elle voit leur tête, mais après avoir vu ta tête heureuse, elle sera contente de les accueillir. Donc vous venez à cinq, OK je préviens maman. Salut !
-Non Ginny !'' Il était trop tard, Ginny était déjà partie et Hermione se retrouvait bras ballants. Elle allait devoir inviter les quatre Serpentards chez les Weasleys. Remarque c'était mieux que leur dire qu'elle partait seule, les abandonnant derrière comme s'ils n'avaient rien fait pour elle. Elle décida de les rejoindre maintenant vu qu'elle savait qu'ils restaient dans leur salle commune. Hermione se leva pour aller se regarder dans la salle de bain, elle ne voulait pas passer pour une folle. Une fois que sa tête avait commencé à reprendre sa forme normale elle sortit pour rejoindre les Serpentards.
Elle trouva Draco avec un grand sourire à mis-chemin, il courut la rejoindre pour l'enlacer, plein de bonheur. Hermione ne savait pas comment Draco pouvait être heureux en des temps pareils. De plus, il se montrait tactile ce qui bloquait Hermione une seconde, elle ne l'avait jamais vu comme ça et c'était toujours étrange, mais d'une certaine manière elle aimait bien être entre ses bras, ça avait quelque chose de... réconfortant, comme si soudainement elle allait bien.
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Noël à Poudlard
Fanfiction''-Non mais tu es un psychopathe ma parole ! En une journée ça fait beaucoup Malfoy ! On et à côté de la tour de Gryffondor donc tu es bien loin de ton dortoir. Qu'est ce que tu me veux à la fin ? Si c'est une bagarre, je suis près à te frapper enco...