La lune

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Suite de notre mission, nous sommes repartis à Konoha. Nous avons obtenu une quête parfaite excepté l'état critique de notre coéquipière. Elle n'est pas mourante mais il lui faut des soins immédiatement. Notre Hokage, maître Tsunade, l'a prise sous son aile. Nous sommes rassurés... Lorsque la femme sortie de la chambre d'opération, elle nous a prévenu qu'Ino restera deux semaines à l'hôpital. Nous ne sommes pas plus surpris. L'attaque de ces bandits n'ont pas été de main morte. Nous étions à Iwa sur le chemin du retour quand ces crapules nous ont tombés dessus. Shikamaru et moi, nous avons tout tenté pour la protéger cependant il y a eu une attaque surprise par deux autres bandits. Ceci nous à échapper et Ino les a reçus violemment. Je vous avoue que j'ai eu vraiment peur pour sa vie. Le sang coulait, elle devenait blanche et faible. J'ai eu envie de pleurer. Je croyais qu'elle allait mourir dans mes bras. Sa pesanteur se faisait ressentir, sa respiration était lente et je ne pouvais pas accepter le fait qu'elle meure dans mes bras. Shikamaru parlait fort, comme s'il voulait qu'on reste en contrôle. Heureusement nous nous sommes arrêtés dans un coin en sécurité. Elle a pu se guérir avec ses dernières forces mais la plait restait bien présente. Nous avons fait un sprint jusqu'au village. Même si nous avons ressenti de la fatigue, il ne fallait pas arrêter. C'est là que nous avons eu l'aide immédiate du maître. Comme Tsunade l'a dit, elle va passer deux semaines à l'hôpital, elle qui déteste ces endroits comme celui-ci.

Je m'en fais pour elle, même si le maître nous a dit qu'elle est dans un état stable, j'ai peur. J'expire un bon coup à côté de mon ami d'enfance. Ce dernier me tape l'épaule et s'en va. Je l'observe partir. Comme toujours, il entreprend une marche décontracter et fainéante. Je souris bêtement avant de me souvenir du premier jour où j'ai su qu'Ino a été nommé dans ma Team avec Shikamaru. J'ai été heureux car je me trouvais avec mon meilleur ami et la fille qui m'a toujours plu. C'est vrai qu'elle me malmène mais elle reste une personne chère à mon cœur.

Je suis allé voir Ino de l'autre côté de la vitrine. Un frisson me traverse le long du dos. C'est une vision horrible qui s'est entremêlée parmi mes souvenirs. J'ai vu son corps se faire propulser par l'attaque de ces hommes. Je ferme les yeux, la douleur vient me serrer le coeur. Je les ouvre lentement sur son image. J'appuie le front contre la vitre. -

- Je m'en veux, j'aurais dû te protéger Ino, je souffle désoler.

Je la regarde, elle dort. Un second frisson me passe dans tout le corps. Cette image m'a effrayée. Si toute fois nous l'aurions perdue, elle aurait ressemblé à ça. Les larmes montent, une boule m'empêche de respirer et je place une main sur la vitre. Jamais je ne me serais pardonné de ne pas l'avoir suffisamment protégé... J'aperçois Shikamaru qui revient.

- Ça fait étrange de la voir aussi silencieuse. On ne l'entend pas se plaindre, commence Shika.

- Ne dis pas ça, Ino a presque laissé la vie pendant cette mission, je dis la gorge noué.

- Pardon...

Nous restons silencieux. Shika est parvenu à me faire remonter les larmes. Je tente de retenir mes émotions car selon le code des ninjas, un ninja ne doit pas montrer ses sentiments. La main de Shikamaru se pose sur mon épaule.


-Elle va s'en sortir, elle est forte. Me rassure mon ami.

Je regarde à nouveau dans la pièce et une éclaire de génie me frappe. Je me tourne rapidement face de Shikamaru. Le brun se recule surpris. Je lui annonce que tous les jours quand elle va se réveiller, je vais lui offrir des présents qui lui feront plaisir. Un petit rire triomphant se fait entendre. Je vais le faire et tenter le tout pour le tout pour la rendre heureuse. J'espère que mon plan fonctionnera ? J'ai déjà été hospitalisé lors de l'attaque de Jirobo et ce n'était pas facile pour moi. J'ai cru mourir mais mes amis étaient-là. Alors je serai là pour elle.

Le premier jour, je me suis réveillé en vitesse pour être le premier arrivé dans la chambre. Je suis passé par les rues achalandées pour ensuite tomber devant le marchand de fleurs de son père. J'ai été acheté un bouquet de ses fleurs favorites et un mot de rétablissement. Je suis heureux comme tout jusqu'à ce que j'y pense, Tout le monde sera là, tout le monde la réconfortera. Et moi, que je suis supposé dire ? Je jette un oeil sur le bouquet un peu désespéré. Et si elle n'aime pas et si elle me traite de gros ignorant ? Je me laisse apitoyer sur mon sors. Ino a besoin de son équipe, du soutient qu'on peut lui apporter. C'est là que la chaleur du soleil éclaire tout le village. Ah bah ! C'est un signe. Une chaleur intense me réchauffe le coeur. Je serai là avec les fleurs.

À l'entrée de l'hôpital, je vois Hinata, Kiba et Shino. Je fronce les sourcils quand je vois cette tête de bestioles planté là. Autre fois, il a été le petit ami d'Ino par chance elle n'a pas trop aimé les insectes. À cette penser je me soulage qu'elle soit célibataire. Je sais que je n'ai pas vraiment de chance mais qui ne tente rien n'a rien. J'emprunte le couloir suite d'avoir salué la team Kurenai. Je vais à la chambre de la blonde et qu'est-ce que je vois ? Tous les ninjas de notre grade se trouve devant sa porte et même dans la chambre. Il en a tellement que j'ai eu envie de partir et de revenir plus tard mais je ne l'ai pas fait. Je sais qu'au fond de moi qu'Ino a besoin de moi. Je suis entré à sa chambre avec les fleurs. Un gros bouquet de tournesols. Malheureusement quand j'ai vu l'état de sa chambre s'est serré. il y a tout pleins de bouquets encore plus jolies les uns que les autres. J'observe le mien qui est d'un orange vif et d'un marron lustré avec l'estomac noué. Je dois dire que je ne me suis pas sentie pas à la hauteur. J'ai laissé le bouquet sur une table près d'elle sans lui dire un mot. Il y a tellement de monde que j'ignore si elle m'a vu. Je suis retourné chez moi avec les pieds qui traînent le sol. Demain je ferai mieux. Me dis-je convainquant.

Le deuxième jour, Je me suis immédiatement rendu à la chocolaterie du coin. Le meilleur en ville. Même si Ino veut tenir sa ligne parfaite, ça lui arrive parfois de manger quelques-uns de ces chocolats. Je m'approche du vendeur et je demande une boîte de six carrés. Ce n'est pas la peine de demander la plus grosse commande qui soit, elle ne les mangera pas tous. Six est pas mal ce qu'elle est capable d'en prendre. Je choisi ses favoris et je pars à l'hôpital. À l'entrer je ne croise personne que je connais. C'est plutôt désert comme impression. J'ai peut-être une chance d'être seul avec elle. J'ai le sourire au visage, lorsque je monte jusqu'à sa chambre. Ce n'est ps vrai ? C'est encore pareil ? Il n'y avait personne au premier et pourtant ils se sont tous regrouper devant la porte d'Ino. Bon sang, quand est-ce qu'ils vont cesser de lui rendre visite ? C'est bien d'avoir de la compagnie mais il y a des gens que je vois ici qui ne la fréquente même pas en dehors des missions. Bref, j'entre quand même lui porter sa boite de chocolat quand soudain je m'arrête en face d'une pyramide sur sa table de chevet. Mes larmes envahie mes yeux. Mon coeur se serre dans ma poitrine. Ils se moquent tous de moi ? La boîte en main, je la laisse auprès de mon bouquet et je pars le coeur tremblant. Encore là, je ne crois pas qu'elle ait eu connaissance que j'ai été présent. Je retourne chez moi. Je referme la porte et va à ma chambre. Je me laisse tomber sur le lit et je pleure. Comment je pourrais faire pour la convaincre que je tiens à elle plus que les autres ?


Le troisième jour, je commençais à désespérer. Jamais je ne trouverais un cadeau différent aux autres. Sur le chemin pour me rendre à l'hôpital, j'ai vu une énorme peluche. Un panda avec une belle boucle rouge. Le sourire aux lèvres j'ai cru que c'était la meilleure idée qui soit. Malheureusement encore là, ils ont pensé à lui apporter des peluches choix plus petites ou de tailles moyenne. Je l'ai laissé sur le bord de la porte pas loin du bureau où se trouvait ma boite de chocolat et mes fleurs. J'ai été au thé le plus proche de l'urgence pour en boire un. Question de me détendre de ma peine. C'est là que Kurenail est venue me voir avec son petit.

- Tu t'inquiètes vraiment pour elle n'est-ce pas ? J'acquiesce. Tu sais que les visites se terminent à vingt une heure ? J'hausse les épaules. Il n'y a personne de dix-neuf heures à vingt une heure. Elle se sentirait moins seule si elle aurait quelqu'un avant de s'endormir.

- Je dirais plutôt qu'elle est bien avec tout ce brouahah qu'elle endure chaque jour depuis qu'elle est là, je me plain.

- Vas-y ce soir et si j'ai tors tu viendras me gronder. dit-elle convaincante.

Je n'ai rien dit, trop peiné pour admettre quoi que ce soit. Je la regarde partir la main dans celui de son bambin toute heureuse. Je quitte cette scène touchante pour réfléchir. Est-ce une bonne idée de la voir ce soir ? J'y suis allez. Il devait être dans les alentours de seize trente. Kurenail avait raison, il n'y a personne excepter elle. Je me suis tout d'abord demander si elle désirait vraiment me voir ou pas. J'ai serré les poings et un bon coup de pied au derrière pour aller m'asseoir au bord de la fenêtre. Elle dormait comme un ange sur son nuage. J'en ai profité pour observer la lune et les ombres nocturnes. C'est là que j'ai entendu sa voix douce et fatiguée s'adresser à moi. .



- Tien, tien, te voilà enfin. Pourquoi as-tu mis si longtemps à te montrer ?

- Il y avait déjà tous ce monde alors j'ai pensé battre en retrait. Je m'appuis contre le bord de la fenêtre.

- D'accord mais je veux te remercier quand même de tes présents ? Elle sourit les yeux fermés.

- Tu as vu mes cadeaux ! Comment as-tu su que c'était moi ? Il y en a eu des milliers, je dis surpris.

- Ce n'est pas si compliqué. Par mis tous ces présents, seuls quelques-uns ont une vraie valeur. Si je commence par les tournesols. J'aime pratiquement toutes les fleurs alors c'est difficile pour quelqu'un qui ne me connait pas parfaitement de tomber sur mes préférées. Seul Shika et toi aurait pu le savoir et si je poursuis avec la boite de chocolat de six truffes. J'aime les sucreries même si je suis obsédé par mon poids. Tu n'as pas vu grand et tu as pris la peine de prendre encore là, mes favoris. Honnêtement je ne crois pas que c'est Shika qui a été chercher tout ça. Il est trop fainéant pour aller dans les magasins.

Je croise les bras en riant. Il est vrai que même si je doutais de mes fleurs et du chocolat c'est bien ce qu'elle aime par-dessus tout. Je me suis fait du souci pour un rien et cela me fait chaud au coeur de savoir qu'elle a aimé mes présents. Elle me demande d'un ton de voix mielleuse, si je pouvais lui rapprocher ses fameux chocolats. Sans discuter je me dirige vers le bureau sans problème et je lui amène. Elle ouvre la boite et il en reste que deux. Elle en mange un et me tends la boite. Je refuse et j'en prend une autre que je sais qu'elle déteste. À me voyant croquer dans l'un d'eux, une grimace s'anime sur son visage. Je ne voulais pas lui faire manger cette horreur. Je préfère lui laisser ce qu'elle aime manger. La bouche pleine elle tente de ma dire quelques mots mais j'arrive à peine à deviner ce que c'est. Elle me pointe l'énorme panda. Je la regarde tout rouge. Elle parvient à me dire qu'elle a hâte de l'avoir dans sa chambre et de pouvoir le cajoler. Finalement mes cadeaux sont tous positif.

Le rire est passé et le sérieux commence. Ino reste la tête basse à jouer avec les petits papiers de chocolats vide. Je ne dis rien, je la laisse tout simplement mijoter avant de la culpabiliser. Un truc que Shika ne fait pas et qu'elle finit toujours par s'engueuler avec lui. Elle me demande d'une voix cassé combien de temps elle est à l'hôpital. Je lui avoue sans mal une semaine et deux jours. Ses yeux bleus profond s'éclaircirent. Je sais bien que les larmes ne tarderont pas. Je viens m'asseoir près d'elle et la serre contre moi. La tête contre la sienne, je la balance doucement. Je la comprends de vouloir sortir de cet endroit. C'est long et il n'y a vraiment rien à faire excepter d'attendre, regarder les murs ou visionner une télévision avec pour post TVA nouvelles. Elle n'aime pas être coincé ici et je m'en veux. J'aurais dû la protéger. Si j'avais fait ce qu'il se doit, Ino serait en train de travailler avec son père au magasin de fleurs. Je suis triste pour elle et aussi en colère contre moi... Pris dans mes souvenirs douloureux d'elle en piteux états, elle murmure mon nom. Je me détache et je la regarde sans dire un mot.

- Sais-tu qu'est-ce que je désirerais avoir en ce moment ? Je remue la tête. Je veux la lune.

- Tu... Tu veux voir la lune ou avoir la lune ? Je ne comprends pas vraiment.

- Ici, je ne peux pas voire dehors. Ce que je vois c'est simplement des nuages, le ciel bleu ou celui de la nuit. La lune est à l'opposé. Ça m'embête de ne pas pouvoir la voir.

Au moment qu'elle termine sa phrase, elle tourne son visage tiré par la fatigue vers la fenêtre trop loin de son lit. Elle est seule pour une aussi grande chambre. Il est vrai que son père à débourser un prix pour que sa fille unique soit bien confortable et qu'elle ne manque surtout de rien. Malgré ça la nature lui manque. La lune, la chaleur du soleil, les jours de pluies...

- Dit, si je réussis à te dénicher la lune. Je commence à rougir. Est-ce que je pourrais avoir mon premier baiser avec toi ?


Elle devient surprise. Moi qui m'attendais à ce qu'elle se mettre en colère et me traite de tout sorte de nom pas possible. Au lieu de ça, elle est figée sur son lit, les genoux sont contre son thorax. Je deviens tout pâle face à sa réaction. Comment va-t-elle réagir lorsque l'information rentrera et qu'elle réalisera ce que je lui ai proposé ? va-t-elle me rejeter ? Contrairement à ce que je croyais, elle se met à rire. Je me redresse hésitant. Que se passe-t-il ?


- Mumm. Mordille-t-elle sa lèvre. Oui ! Si tu réussis à me l'apportée. Tu auras un baiser.


C'est certain qu'elle se moque de moi. Elle sait que c'est impossible d'amener la lune à elle. Je panique, je n'aurais jamais un baiser provenant d'elle. Je ne suis qu'un idiot. Non je dois me ressaisir, je ne dois pas la décevoir. Elle veut la lune, je ferais tout pour le lui apporter.


- Je te donne trois nuits pour m'apporter la lune. Si tu réussis, tu auras un bisou mais si tu échoue, tu devras travailler à ma place pendant deux mois à la boutique de mon père.


Je suis vraiment dans l'embarra. Comment je vais faire pour prendre la lune et l'apporter à Ino. Une idée met vite parvenue. Je vais faire mon décuplement partiel de mes deux mains pour tenter de l'attraper. Je quitte l'hôpital suite des heures de visites pour me dirige rapidement au lac. Je me concentre, je dois parvenir à l'attraper. Je suis face à cette sphère brillante et maintenant ! Mes bras s'allongent et ne touche même pas le ciel. Je ne réussis pas. J'ai passé la nuit à essayer jusqu'à épuisement. Je me suis réveillé dehors en plein milieu du jour. Je rêve, je n'y arriverais pas. Mais c'est ce qu'elle veut et si je réussi je vais avoir montré ma preuve d'amour et j'aurais mon premier baiser. Je ne dois pas abandonner.

La nuit suivante, je n'ai pas seulement allongé mes bras mais je suis devenu géant. Je me suis alors dit, si je deviens gigantesque, mes bras parviendront peut-être à attraper la lune. J'essaie mais en vain, rien ne fonctionne. Je pleure sur mon échec. Je veux tellement la rendre heureuse que cela me déchire le cœur de voir que je suis qu'un incapable. Le pire c'est que je lui ai promis une chose irréelle à réaliser. Assis près du lac, la voix de mon meilleur ami résonne derrière moi. Je me retourne face à lui essayant de cacher mon chagrin.


- Je vois que tu t'entraînes pendant la nuit. Il se fait tard, me dit-il simplement.

- Ouais, je m'entraîne pour mon décuplement partiel mais j'échoue.

- Hum. Me regard-il avec des yeux ronds. On peut te voit du village, tu es même capable de masquer la lune. Pourquoi être plus grand que sa à la fin ? Se découragea-t-il comme d'habitude.

- Tu ne peux pas comprendre. J'ai fait un pari avec Ino.

- Ah, je vois. Qu'est-ce que c'est ? dit-il curieux.

- Si je lui emmène la lune, elle m'embrassera. Je retiens mes larmes. Mais j'échoue.

- Ne prends pas au sérieux ce qu'Ino te baragouine. Elle est souvent dans ses rêveries surtout ses temps-ci. Je ne la comprends pas moi-même. Bref, je dois partir me coucher. Bonne chance pour ta lune.

Il commence à partir quand il se retourne.

- Hey Choji ! Sache qu'il y a d'autres façons plus simples de si approchée.


Il part dans l'ombre aussi calme et détendu qu'il est venu... La nuit suivante est finalement arrivée. C'est hors de question que je perde mon temps. C'est ma dernière chance d'y parvenir. Avec ce que Shikamaru m'a dit la veille, ce n'est peut-être pas faut. Je dois me concentrer. Il y a bien une autre manière de s'y approcher. Au lieu de l'attraper, ce qui est impossible, je dois trouver une autre actu. Sur ces mots, une étincelle me chatouille l'iris. Je dépose la main devant mes yeux et j'apercevoir la lune d'un éclat argenté sur l'eau. Le lac est si calme qu'il projette l'image de la lune comme un miroir. J'ai donc compris comment j'allais lui apporter la lune. Je cours dans l'hôpital sans perdre une minute. Il faut que j'aille voir Ino. Le cœur battant, je la vois au travers de la vitrine. J'entre calmement. J'admire sa beauté. Elle est tellement jolie quand elle dort. Près d'elle, je la réveille doucement. Ses magnifiques yeux bleus comme le jour s'ouvrent, elle s'étire de tout son long pour ensuite me regarder avec des yeux interrogatoire. Je rougis. Elle me question alors :


- Choji, que fais-tu ici à cette heure-là ?

- Je t'apporte la lune. Notre pari. Nous sommes la troisième nuit tu as oublié ?

- Tu as réussis à avoir la lune ! S'étonne-t-elle. Je n'y crois pas.

- Pour être franc, je ne l'ai pas sur moi mais je suis capable de la faire entrer dans cette chambre auprès de toi. Tu pourras même la toucher, dis-je enthousiasme.

- Cesse de dire des bêtises c'est impossible. Elle cesse aussitôt de parler.

- Tu vois, à l'aide d'un simple miroir j'ai été capable de la faire parvenir jusqu'à toi. Je souris timidement. Est-ce que ça compte pour notre pari ? Je m'impatiente sous mon sourire.


Elle tapote la glace sous ses doigts fins. Elle admire la lune stupéfaite. Elle n'en revient pas. Son expression sur son visage montre qu'elle est vraiment surprise. Ses iris d'un bleus épatants croise les miens. J'avale une boule de salive nerveusement. Je vous avoue que je suis stressé en ce moment. Elle me sourit d'un air coquin et acquiesce. Quoi ? Elle accepte !


- Bon d'accord tu m'as bien eu. Vient ici mon gros nounours.


Elle m'agrippe doucement par le col de mon chandail et elle me rapproche vers elle. Mon cœur bat à vive allure. Ino est vraiment sérieuse, elle va m'embrasser. Mes lèvres touchent les siennes. Une douce sensation chatouille mes sens. Je glisse mes mains sur sa nuque. Nous nous détachons plus. On se lâche à bout de souffle.

- Je t'aime Ino, j'espère que cette mission a été convaincante pour que j'ai au moins gagné ton coeur ?

Elle se rapproche de moi à nouveau sans jamais lâcher mon chandail. Un second différent au précédent s'offre à nous. Je lève les yeux vers elle. Je prends alors sa réponse pour un oui.


- Demande-moi tout ce que tu désirs, je te rendrais heureuse Ino même si cela peut paraître insurmontable.

- Alors rend-moi heureuse car je crois que tout te semblera surmontable à accomplir.



Note auteur : Oki, comme il n'y a pas beaucoup de couple différent, j'ai osée. Ino Yamanaka, la belle et sublime blonde au yeux bleus avec le grand et costaud Choji. Je les aimes bien ensemble. Par contre ils sont plutôt rare. J'ai alors fait ce petit one shot pour eux. Vous le trouverez aussi sur mon skyrock. Dites-moi ce que vous en pensez :)

One shot NarutoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant