Nous étions amis depuis notre plus jeune âge. Je pensais qu'il était ce qu'il était. Une personne ordinaire avec de nombreuses qualités, mais s'était tout le connaître. Avant, il était un petit garçon si honnête, un adolescent tout plein de vie et un homme qui est devenu incontrôlable... Je me souviendrai toujours de sa mâchoire qui s'était déformée. J'avais terriblement peur, je croyais halluciner. Un humain ne peut pas se transformer en quelque chose d'aussi étrange ? Et comme si ce n était pas suffisant, son regard est devenu aussi sauvage qu'une bête. Je l'aimais mais ce soir là il n'était plus celui que je nommais Naruto. . .
Juillet 1978
Je me souviens que nous courrions dans les champs de blés, un dimanche après midi. La messe venait tout juste de se terminer. Nos parents nous avaient donnés la permission de nous amuser dans les champs avoisinants l'église de notre petit village. Il y avait bien sur des conditions : Il fallait que Naruto rentre chez lui avant la nuit tombée. Pour moi s'était normal, j'étais moi aussi une enfant. Rare était les parents qui laissaient leurs enfants dehors la nuit... Naruto cherchait à prendre soins de moi. Il prenait ceci comme un devoir. D'après tout, il avait deux ans de plus âgés. Il se sentait comme un grand frère ou un noble chevalier qui protège sa princesse. Je me souviendrai toujours de ses imaginations un peu folles. C'est ce qui m'avait charmé sur Naruto.
Nous avions terminés de jouer et nous étions repartis au village. Sur le chemin du retour, Naruto s'était arrêté devant une veille dame qui l'avait saluée. Naruto avait posé son bras derrière sa tête avec son gigantesque sourire. Il ricanait. Moi, de mon côté, je m'étais contenter de me cacher derrière lui. J'étais plutôt timide face au gens. Même si nous vivions dans un petit village, mes parents m'ont bien dit de faire attention aux étrangers. Naruto lui, ne semblait pas être inquiet. Il parlait et s'amusait avec tout le monde. Son sourire et de son énergie si entraînante lui donnait l'air d'un petit prince choyé de tous. Tous ceux qui le côtoyaient, respiraient son bonheur. Il recevait des multitudes de présents qu'il refusait. Pour lui, un cadeau devrait être donné sans argent. Il saluait toujours ces personnes avec une énergie explosive. Sans chercher à avoir quelque chose en retour. Je l'enviais à un tel point que je voulais devenir comme lui.
Maintenant que nous étions bien enfoncés dans un second champ complètement magnifique, Ma main effleurait la cime des brins d'orges qui m'arrivaient un peu plus haut que ma hanche. Je pouvais voir Naruto gambader comme un jeune poulain devant moi. Je voyais qu'une fine silhouette d'un petit garçon de neufs ans être aussi accroché à la vie. Pour Naruto, s'était le plus merveilleux des cadeaux. La vie. Il était tout jeune et il voulait rendre la vie. Avoir un enfant pour tenir cette sensation d'avoir créé la vie. C'était pour lui une obsession. Ce qui réjouissait beaucoup les habitants de notre village. Un petit homme bien curieux et emplie de volonté.
Nous avions passés une grande partie de la journée dehors. Le soleil brûlant de cette saison avait laissé sa marque sur notre peau sensible. Naruto n'avait pas de problème avec cela. Il bronzait assez facilement qu'à moi je brûlais. Malgré ces inconvénients, s'étaient nos moments les plus précieux.
Février 1985
Ce qui me rendait jalouse c'était notre temps d'adolescence, que dire, c'était l'école secondaire qui venait me hanter pour une troisième année. J'avais peur de perdre Naruto. Je savais qu'il avait fait l'acte avec quelques unes des filles de notre école mais j'avais peur qu'il trouve l'amour. Je l'aimais aveuglément cependant c'était mon meilleur ami. . . Je marchais à ses cotés dans cette établissement qui m'inspirait. Oui ! L'éducation me plaisait. Je pouvais voir ces nombreuses filles toutes l'unes aussi jolies que les autres s'intéressées par le même adolescent. Naruto. C'était plutôt normal, il était d'une telle beauté. Ses épaules faites moyennement larges, laissant paraître une musculature finement musclé. Son charisme resplendissait, son sourire évasé démontrait son énergie massive. Ses iris tellement irrésistibles d'un bleu azur, nous en rêvions tous d'y plonger le nôtre dans le sien. Je m'imaginais souvent les soirs être blottie contre son tors et sentir son odeur. Hum, « si nous revenons au fait . . . »
