The medical virginity game

Chapitre 17

* Tu vas me manquer + image de Ruby

Point de vue de Ruby (quatre jours plus tard)

Aujourd'hui, c'est l'enterrement de mon père. Je fais face comme je peux depuis quatre jours. J'ai préparé l'enterrement avec l'aide de Cameron qui a été d'un soutien immense et la cérémonie commence dans une heure. Je finis mon discours puis je m'habille avec la robe noire que j'ai acheté la semaine dernière. Il est temps de dire adieu à mon père et de vraiment commencer mon deuil.

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La cérémonie a commencé depuis environ cinq minutes. Les garçons sont tous venus et le filles aussi sans compter les quelques amis de mon père. Judith est à mes côtés ainsi que ma meilleure amie, Zéphira pendant tout l'enterrement. L'enterrement terminé, il est temps pour moi de prononcer le discours que j'ai écrit. Je monte sur l'estrade, me place face au micro et aux gens présents puis je commence :

- Tu m'as dit un jour que tu étais fier de moi alors je continuerais à essayer de te rendre fier. Peu de temps avant de mourir, tu m'as dit des choses qui m'ont paru étranges et irréelles mais des événements survenus pendent ton opération m'ont rappelé notre conversation et j'ai compris. J'ai compris que tu as toujours eu un super pouvoir, celui de rapidement cerner les gens. J'espère que de là où tu es aujourd'hui, tu m'entends et je veux que tu saches que notre conversation aura une fin, une fin que j'aurais choisi quand j'aurais enfin compris celle que je suis et celle que je veux être plus tard. Je t'aime, papa.

Mon discours terminé, je m'apprête à descendre de l'estrade pour laisser ma place lorsque Cameron se plante devant moi. C'est à son tour de prononcer un discours sur mon père et l'homme qu'il a été. Son regard brille, il a les larmes aux yeux et je ne peux que le comprendre. Mon père était son meilleur ami et c'est mon parrain aussi alors finalement, mon père était son frère de cœur. Il me serre dans ses bras et il me dit combien mon père serait fier. Il relâche son étreinte et nous échangeons nos places en quelques sortes. Je pars m'asseoir aux côtés de Judith et Priscilla puis Cameron parle :

- Aujourd'hui, j'ai enterré mon meilleur ami, mon frère de cœur. Tu es parti beaucoup trop tôt et tu es parti en laissant ta merveilleuse fille seule mais je veillerais sur elle comme je te l'ai promis et aussi parce que je suis son parrain et que je l'adore. Ma porte lui sera toujours ouverte peu importe le problème qu'elle devra affronter. Je me souviens quand tu m'as annoncé qu'Enora attendait une fille, tes yeux brillaient tellement qu'ils ressemblaient à deux saphirs. Quand je t'ai fait cette réflexion en riant, tu m'as répondu : "Ma fille sera aussi précieuse qu'un saphir mais elle aura le caractère de feu de sa mère." Tu as marqué une pause et tu m'as dit : "Ma fille s'appellera Ruby". Vingt-cinq ans plus tard, la voilà face à moi entourée de ses amis pour enterrer l'homme qu'elle aimait et aimera toujours le plus au monde. Tu vas me manquer.

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Cette journée est enfin terminée, j'ai invité Cameron à rester un peu chez moi pour finir cette journée "correctement". Voir tous ces gens me dire à quel point mon père était génial et qu'il allait leur manquer alors qu'ils ne lui parlaient presque jamais m'a agacée toute l'après-midi. Je pensais que le plus dur serait de dire adieu à mon père pour toujours mais finalement, le plus dur a été de jouer les hypocrites devant ces gens à les remercier pour le déplacement et leur présence tout en leur souriant. Cameron nous raconte à Judith et-moi comment était mon père lorsqu'ils avaient 17-18 ans. Les filles qui lui courraient après juste parce qu'il était capitaine de l'équipe, le stéréotype de la capitaine des pompom girls avec le capitaine de l'équipe de foot et aussi que mon père a planté la capitaine lors du bal de promo pour danser avec la fille studieuse et joueuse de piano nommée Enora. Mes parents ne m'ont jamais raconté cette histoire enfin cette partie de l'histoire. J'avais eu le droit à la version simple : on s'est rencontré au lycée et on ne s'est plus quitté. Quand j'y pense, leur histoire est tellement simple. Je veux dire, ils n'avaient pas ce côté je dois choisir entre deux personnes. C'était eux deux et cela s'arrêtait là. Je pourrais presque être jalouse de leur histoire. Cameron poursuit ses anecdotes et une phrase attire particulièrement mon attention.