Marinette creuse sa tombe

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Chapitre 2 : Marinette creuse sa tombe

Marinette venait de rentrer chez elle, ses yeux étaient toujours rouges d'avoir pleuré. Elle était sur son lit essayant de reprendre son calme, ce qui était très dur vu ce qu'elle avait dit à Chat Noir, quand sa mère frappa à la trappe de sa chambre pour lui dire qu'elle avait un invité. La chambre de Marinette avait bien changé en un mois, les photos du mannequin avaient toutes disparues de ses murs et de là où elles se trouvaient les seules où il apparaissait étaient celle de la photo de classe, elle avait tout fait pour l'oublier. Mais là, elle devait oublier les murs de sa chambre pour se concentrer sur son invité. Elle se remit bien comme elle put et quand elle vit que c'était Luka qui venait la voir, elle ne put garder son sourire de façade en place. Luka l'avait déjà vu pleurer et consoler et là c'était trop, comme avec Chat Noir elle ne pouvait pas garder toute ses larmes pour elle. Elle alla dans les bras de son petit ami qui la serra contre lui fortement.

Luka voyait bien que sa petite amie n'allait pas bien et il commençait déjà à s'en vouloir de ce qu'il venait lui dire. Il l'emmena vers la banquette pour qu'ils soient au moins assit, et ainsi la réconforter un peu mieux. Il passait sa main dans les cheveux de la jeune fille qui lui avait ravi son cœur, pour qui il avait écrit une mélodie parfaite. Mais il savait que cette mélodie n'était pas pour lui, bien qu'il lui ait dit qu'il était prêt à l'attendre, il savait que c'était en vain. Il voyait la jeune fille allez de plus en plus mal et ne rien lui dire. Elle lui avait dit qu'elle en avait marre de mentir à tous mais qu'elle ne pouvait pas faire autrement. Il ne lui en avait jamais voulu, il pensait qu'il pourrait être son soutien, la partition qui soutiendrait les notes de sa musique, mais en un mois il avait compris que peut importe la clé qu'il utilisait pour sa partition, les notes de Marinette de s'accordait pas entièrement. La seule fois où cela était arrivé, était sur les quais de Seine avec toute la bande d'ami de sa sœur et en particulier quand Adrien était là. Il n'était pas aveugle ni buté au point de vouloir faire souffrir Marinette et lui, et attendre plus longtemps donnerait une cacophonie qui pourrait détruire leur amitié. Il garda la jeune fille contre lui, caressant encore plus tendrement ses cheveux.

"Marinette, je suis désolé de t'affliger plus de peine, quand je te vois comme ça, je me dis que c'est pas le bon moment, mais je pense que ça ne sera jamais le cas et on ne peut pas continuer comme ça."

Marinette regarda son petit ami, lui dévoilant un visage effondré et rougit par les pleures, essayant de ne pas deviner ce que voulait lui dire son ainé. Pas aujourd'hui, ce n'était pas le jour pour ça. Elle se colla encore plus à lui, refusant de le regarder plus longtemps.

"Luka s'il te plait non, pas toi aussi. Ne m'abandonne pas, sans toi je ne tiendrais pas. Pitié ne m'abandonne pas, me laisse pas toute seule."

Luka se sentait mal de faire si mal à la jeune fille, mais il le devait. Lui faire comprendre qu'elle n'était pas aussi seule qu'elle le pensait.

"Marinette, tu n'es pas seule, tu as tes amis, et je serais toujours là, on restera ami. C'est juste que nous deux, ça ne marche pas. Je sais que tu me caches des choses que tu ne peux pas me dire et je ne te force à rien. Mais on sait aussi que tu n'as pas oublié Adrien même si tu as du renoncer à lui. Marinette soit honnête avec moi, je suis ton ami, tu sais que je serai là toujours pour toi, mais là, maintenant ce n'est pas moi que tu veux qui te tienne dans ses bras n'est ce pas. Tu peux mentir à tout ceux que tu veux, mais te ment pas à toi-même, tu te feras plus souffrir encore plus. On sait tout les deux que si on est sorti ensemble c'est que tu avais besoin de réconfort. Je ne t'en veux pas de m'avoir choisi, je t'avais dit que je t'attendrais et que je serais là, mais il faut que tu ouvres les yeux et que tu lui dises ce que tu ressens pour lui."

Marinette se retira des bras des bras de Luka et se leva, il ne pouvait pas lui dire ça. Elle ne pouvait rien dire, elle devait garder ça pour elle.

Quand le carré exploseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant