Je tourne la clé de contacte et observe une dernière fois la villa de Daryl. L'idée qu'il ne me trouve pas quand il va se réveiller me fend le coeur mais je m'en vais pour la bonne cause, Jason à besoin de moi. Je démarre la lambo et m'aventure dans les rues de New York. Je me console comme je peux en me disant que je suis en train de conduire une Lamborghini. C'est grisant.
J'arrive en peu de temps au casino du mafieux. Je me présente à la porte. Deux hommes en costumes noirs m'étudient de haut en bas et sourient malicieusement. Quelle bande de porc ! L'un d'eux pose sa main dans le bas de mon dos et me fais avancer dans le casino je me détache de lui en pestant. Il ricane et attrape mon bras plus fermement pour m'amener à Macini.
La porte s'ouvre révélant le mafieux. Il est assis sur son bureau, dos à moi. Il me paraît si imposant vu d'ici que je me demande ce qu'il m'a pris de me dire que je pouvais me mesurer à lui toute seule.- Monsieur, souffle l'homme qui me tient par la bras.
Macini se retourne en haussant un sourcil. Lorsqu'il m'aperçoit, un sourire en coin de dessine sur ses lèvres. Il fait un signe de main aux deux hommes qui m'accompagnent, qui immédiatement les fait me lâcher pour se placer devant la porte. Je réajuste mes vêtements et m'avance plus près de lui pour lui faire face.
- Où est mon petit frère ?
Macini ricane en croisant ses bras sur sa poitrine, il m'observe un instant avant d'inspirer pour parler.
- Patience Bella, souffle t-il. Tu veux boire quelque chose ?
- Non, je veux juste m'assurer que mon frère va bien.Je vois le visage de Macini se fermer.
- On va dire que tu m'as dit oui, prononce t-il sévèrement.
Il ouvre d'un coup sec son tiroir et en sort deux verres accompagnés d'une bouteille de Vodka.
Il devise le bouchon tout en me lançant un regard aguicheur.- Je veux que vous le relâchiez, continué-je. Je suis venue comme vous me l'avez demandé et je n'ai prévenu personne...
- C'est un bon début.Il s'avance vers moi, et me tend le verre. Étant donné son humeur, je n'ose plus rien dire et me contente de l'attraper sans broncher.
- Mais il va falloir faire un peu plus pour moi, poursuit-il.
Je serre le verre dans ma main pour m'empêcher de m'énerver. Calme-toi, Héloïse. Ça ne servirait à rien mis à part l'énerver.
- Qu'est-ce que vous voulez ? demandé-je.
Macini porte son verre à ses lèvres en m'étudiant de ses yeux presque pervers et s'approche plus près de moi.
- Je te veux, toi.
Je fais un pas en arrière, méfiante de sa soudaine attitude.
- Je veux que tu sois à moi, souffle t-il en posant sa main sur ma hanche.
Je me défais brutalement de lui. Je ne veux pas qu'il me touche, je ne veux rien de lui. Maccini tique en bougeant sa tête de gauche à droite. Je le regarde faire, méfiante. Je ne me sens absolument plus en sécurité, et donnerai tout pour que Daryl soit ici avec moi. Prêt à intervenir pour me protéger de ce mafieux.
- Et je laisserai ton frangin partir, conclut-il.
J'aimerais m'en aller en courant, monter dans la lambo et retrouver mon amant mais avec ces gardes devant les portes, je gagnerais juste le droit de prendre une balle dans la tête.
- Je veux le voir, craché-je en le défiant du regard.
Maccini ne se laisse pas impressionner par mon air révoltant et s'avance si vite que je n'ai même pas le temps de l'esquiver. Il attrape mon menton dans sa main et me plaque contre le mur.