Mon deuxième reflets

Une nouveau départ

PDV: Laure Manson,

    Quand je reviens dans ma chambre Derek est assis sur le rebord du lit l'air penseur. Lorsqu' il me vois arriver, il se lève en sursaut et se précipite vers moi pour soutenir mon corps qui pène à rester debout. Je m'assois sur une chaise avec son aide, on se dévisage mutuellement cherchant tout deux un sujet à aborder mais apparemment rien ne viens de son côté alors je me lance:

- Merci d'avoir appelé Wismon. Je parle d'une petite voix, je ne sais pas pourquoi mais je suis subitement devenu timide.

Le visage de Derek s'illumine d'un sourire, j'ai l'impression que cette petite phrase lui a ensoleillé sa journée :

- C'est normal, tu m'as vraiment fait peur tu sais quand je t'ai vu allongé sur le sol mais tout va bien donc je suis rassurée!

  Moi aussi je commence à être mieux, les vertiges que j'avais hier on disparu et j'apprécie la présence de Derek à mes côtés. J'ai une étrange sensation qui me traverse tout le corps comme un léger frisson, mon cœur se serre un peu, c'est la première fois que je ressens une telle chose.

  Je reviens subitement à la réalité et je me rends compte de mon apparence, je suis en chemise de nuit devant Dereck et c'est tout sauf correct. Je me lève et court me changer dans la salle de bain j'ai juste le temps de lui dire quelques mots avant que la porte ne se ferme:

- Je reviens tout de suite. 

  Devant le miroir je peux voir mon visage qui a pris une légère teinte rouge sur les joues sa peut être expliqué par pleins de choses, je suis sûrement malade, je vais avoir mes règles en tout cas se n'est rien de bien préoccupant en revanche mon coeur qui n'en fait qu'à sa tête m'inquiète. Dans ma poitrine il palpite énormément et j'ai du mal à le calme après une bonne demi-heure, je ressors de la pièce fraîche comme une rose.

- Il est tard et j'aimerais te remercier pour ce que tu as fait pour moi alors reste à la maison pour manger comme ça je pourrais aussi te dévoiler mes talents culinaires. J'essaye d'être amicale mais je vois bien que le gène prends quand même le dessus mais malgré tout Dereck marche dans mon sens.

- Avec plaisir Laure, je meurs de faim et j'ai l'impression que je n'aurais pas souvent l'occasion de manger de ta cuisine. Il termine sa phrase avec un clin d'œil suivi d'un sourire en coin presque imperceptible mais que je devine quand même.

  Je me mets donc au fourneau avec le regard de Dereck qui ne se décroche pas de moi à l'autre bout du salon, j'ai l'impression de tout faire de travers mais je garde la tête froide et commence mon ouvrage.

   Une fois tout prêt, je dispose la table avec l'aide de Dereck .
   Pendant le repas personne ne trouble le silence, je n'ose pas le regarder dans les yeux donc je les gardent rivé dans mon assiette. Lui contrairement à moi n'a aucun mal à fixer les gens apparemment puisqu'il me perce de son regard de la même manière que lors de notre première rencontre je ne comprendrai jamais pourquoi.

PDV: Dereck Sinwhit

  Cette fille est vraiment étrange d'habitude, quand je suis avec une femme j'arrive à distinguer le flot de ses pensées mais avec elle tout est différent. Je ne sais rien je peux juste attendre et c'est si frustrant que je décide d'entamer la discussion :

- Comment se passe les cours pour toi, depuis la semaine dernière on sait pas vraiment vu.

Elle lève à peine la tête mais murmure une réponse timide:

- Très bien, les profs me demandent principalement de résoudre des théorèmes, on peut dire que je m'attendais à pire. dit-elle l'air détachées.

- Sortant de la bouche d'une genie c'est limite vexant. Après cette réplique je ricane doucement voyant sa tête coupable.

- c'est pas se que je voulais dire.. enfin je voulais pas te blesser...

Je me décide à la rassurer au vu de son état :

- T'inquiètes pas, c'est juste pour te taquiner tu vas devoir prendre l'habitude avec moi. Petit clin d'oeil séducteur normalement sa marche à tout les coup.

Mais au lieu d'avoir un sourire timide de jeune fille je me retrouve avec une Laure fâché comme une enfant, les joues un peu gonflées et l'air boudeur:

- C'est vraiment pas gentil se que tu me fais vivre, finis de manger et pars.

  Elle se lève débarrasse son assiette et me quitte sans même me dire au revoir.  Je suis un peu étonné sur le coup et ne dis rien, c'est bien trop tard que je me rend compte dans qu'elle situation je suis.
   J'ai l'impression que le scénario se déroule un peu toujours pareil avec elle, se soir aussi je repars bredouille, mais j'accentue quand même mon départ par ma petite signature personnelle, je m'approche d'elle me penche et l'embrasse sur le joue je ne la laisse pas renchérir et m'exclame:

- Bonne nuit Laure et à Lundi j'espère !