BEHIND THE WALLS [Taekook]

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Hi les loulous, j'espère que vous allez bien!!

Voici le chapitre 13 de btw, bonne année 2020 et merci pour les 1k ;))

En espérant que ça vous plaise, bisouus

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De nombreux mouchoirs usagés jonchaient le sol, les vêtements de la soirée de samedi étaient roulés en boule sous le vieux châssis en bois de la fenêtre dont les rideaux n'avaient même pas été tirés.

Ce sont les premières choses que je constatais en envoyant une main hasardeuse tâtonner plusieurs secondes pour stopper la montée en puissance de la sonnerie du réveil.

D'ordinaire elle me simulait, aujourd'hui elle m'agressait.

Je mis longtemps à émerger et me senti fiévreux, essoufflé comme après un effort intense. J'avais la gorge sèche de celui qui n'avait pas bu depuis plusieurs jours. J'avais envie de vomir et une douleur lancinante m'engourdissait de la tête aux pieds.

Je tentais de me relever, mais dus y renoncer très vite : mes paupières semblaient couturées, ma tête sur le point d'exploser et la mèche d'une perceuse invisible vrillait méthodiquement l'intérieur de mon crâne.

N'étais-je pourtant pas celui qui prétendait n'avoir aucun maux de tête un lendemain de soirée ?

Sérieusement, quels excès de la veille mon organisme était-il en train de me faire payer ?

J'essayais de calmer ma tachycardie et, dans un effort surhumain, relevai le haut de mon corps contre la tête de lit. J'empoignais mon portable et pus constater l'heure.

Sept heures trois. Nous étions le lundi premier décembre.

J'avais passé mon dimanche dans mon lit, les souvenirs brouillés, le ventre retourné et le cerveau en ébullition.

J'aurais pensé qu'une journée de totale léthargie aurait pu m'être profitable, mais je m'étais visiblement trompé.

Mon corps n'avait pas repris de force au contraire, je me sentais même encore plus mal qu'à l'aube d'un lendemain de soirée.

Lassé, je finis par quitter les draps chauds et l'odeur étouffante pour rejoindre la salle de bain et le jet défaillant de la douche. Frictionner ma peau endoloris, enfiler une tenue confortable, mais chaude et abandonner ma chambre pour rejoindre le distributeur de boisson.

Le chocolat chaud revigorant avalé, ma doudoune au col cheminée fermée, je rebroussais chemin jusqu'aux escaliers en fer.

Il était sept heure trente-huit lorsque la porte n°210 s'ouvrit sur Taehyung.

Un pantalon droit surmonté d'un col roulé en laine, recouvert d'un trench coat ; coupe croisée, patte de boutonnage et taille ceinturée. C'était la première fois que je le voyais dans une tenue d'un noir monochrome.

Lorsqu'il posa un pied sur le sol en acier galvanisé, son regard esquinté se posa sur moi. Au même moment, une décharge électrique me parcourut l'échine.

Mollement, il reposa son regard sur la serrure qu'il ferma à double tour et soupira lassement alors que je m'approchai de lui.

- Salut, murmurais-je presque, de peur de briser la quiétude environnante.

Il ne m'adressa qu'un signe de tête silencieux en retour en posant son regard recru sur les clés qu'il tenait dans ses mains pâles.

Quelque chose clochait, mais quoi ?