BEHIND THE WALLS [Taekook]

𝟙𝟘

Hi les loulous, j'espère que vous allez bien!!

Voici le chapitre 10 de btw déjà, mercii beaucoup d'être toujours là jvmm

En espérant que ça vous plaise, bisouuus

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Huit-heures quatorze.

Le soleil pointait le bout de son nez, c'est d'ailleurs ce qui me réveilla.

Les couleurs jaunes orangées du mois de novembre sublimaient le ciel.

La luminosité me piquait la rétine, je me tournais vers la gauche pour retrouver une position agréable, comme pour me rendormir.

Mais la présence d'une personne à côté de moi me stoppa net.

Puis les souvenirs de la nuit passée me revinrent lentement en mémoire.

Je me redressais sur mon siège et la douleur dans mon corps se réveilla.

J'avais un putain de mal de dos et je me sentais courbaturé.

Quelle idée de dormir dans une foutue bagnole.

À vrai dire, ce n'était clairement pas voulu. Le sommeil nous avait emporté sans crier gare.

Dehors, les teintes chaleureuses du matin se reflétaient en douceur sur l'étendu cristalline du Han.

La cadre était magnifique. Tellement que pendant un instant, j'eu l'envie d'empoigner mon appareil photo pour capturer l'instant.

Mais je me rappelai bien vite que je n'avais pas mon appareil sur moi, pas comme avant.

Je me décidais à jeter un oeil à Taehyung à ma gauche.

Sa respiration lente et lourde m'indiquait qu'il dormait paisiblement , comme s'il ne somnolait pas sur un inconfortable siège en cuire.

Ses lèvres légèrement craquelées étaient entrouvertes, laissant passer l'air qu'il expirait. Ses cheveux châtains recouvraient partiellement son front et ses yeux effilés.

Je m'approchais insensiblement de lui, comme pour mieux l'observer.

La cadre était encore plus beau lorsqu'il était au milieu de la scène.

Je sortis mon smartphone pour me rendre sur l'application photo. Je me permis de prendre quelques clichés de fortune. Il était photogénique sans le savoir.

Les couleurs vives se projetaient sur sa peau laiteuse, le mettant en avant.

Ce n'est qu'une fois fini que je me rendis compte de mes actions ; j'avais l'air d'un putain de psychopathe.

Je rangeais prestement ton téléphone dans ma poche et démarra m'apprêtant à quitter la berge.

Doucement je me remis en position adéquat pour conduire et mes muscles endoloris n'attendirent pas plus longtemps pour me faire souffrir.

Le moteur se mit en route, créant un nuage de condensation à l'avant du véhicule. Par chance, le par-brise n'avait pas gelé cette nuit malgré les basses températures.

Ma petite citadine bleue nuit se lança sur l'Avenue Seongsan pour faire le chemin jusqu'au motel. Les couleurs matinales joyeuses et chatoyantes se réfléchissaient sur les immeubles faits de vitres et d'aciers, à la lisière des gigantesques rues à la densités folle.

La ville regorgeait de plus de trois millions de véhicules en raison de sa forte concentration de population. Ce qui, bien-sûr, entraînait des embouteillages quotidiens, même au-delà de minuit.