BEHIND THE WALLS [Taekook]

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Hi les loulous, j'espère que vous allez bien!!

Voici le chapitre 23 de btw ;))

En espérant que ça vous plaise, bisouus

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Une semaine s'était écoulée depuis notre petite escapade à Busan, loin de l'agitation et du bruit médiocre de nos quotidiens.

À force de repas réguliers et nourrissants, j'avais repris un peu de poids. C'était minime, presque imperceptible mais je le voyais bien : mon ventre était moins creusé, mes côtes moins saillantes et mes bras moins fluets.

J'étais également plus dynamique et mes humeurs étaient plus supportables.

Le passage à la douche restait un moment difficile, mais étant donné la présence du tatoueur chez moi, je m'abstenais de tout gestes trop brusques à l'égard de ma peau. À vrai dire, je n'y pensais même plus. Elle avait cicatrisée depuis bien longtemps et je m'en félicitais intérieurement.

Je peinais toujours à trouver le sommeil, moins difficilement du fait de dormir avec le tatoueur, mais je ne croyais pas aux miracles et je ne m'attendais donc pas à somnoler comme un nouveau né.

Taehyung avait le mérite de m'être bénéfique.

Je me rappelle d'une phrase que ma mère disait souvent à l'époque : « La proximité permettra de connaître une personne et vivre ensemble confirmera sa personnalité. »

Elle n'avait pas tout à fait tord, mais j'ai appris qu'on ne pouvait pas connaître une personne par coeur, puisqu'on ne se connaissait jamais vraiment soi-même.

C'est exactement ce que je ressentait vis-à-vis de Taehyung.

Le contraire m'aurait étonné.

Parfois, Taehyung avait des excès de colère. Il en voulait au monde et surtout à lui-même.

Il lui arrivait souvent de se dévaloriser après avoir raté à cuisiner du bibimbap ou lorsqu'il recommençait pour la troisième fois le croquis d'un futur tatouage par exemple. Je détestais ça.

Les abus physiques dont Taehyung avait été victime étaient immondes et indéfendables.

Malgré son absence physique, il lui avait laissé des traces. Les souffrances morales le marquaient et en dépit de leur invisibilité, elles se ressentaient, mettant à bas sa confiance, en lui et en les autres.

Je l'ai entendu une fois, s'excuser « d'être qui je suis... j'aurai voulu... » sa phrase n'avait jamais aboutit et je lui en étais reconnaissant.

Je n'avais jamais été bon lorsqu'il s'agissait de rassurer. Alors que je lui avais simplement dit que ce n'était pas grave, qu'il pouvait s'y reprendre dix ou cent fois s'il le devait, ça n'avait pas d'importance, personne ne lui en voudrait.

Il ne disait rien, mais j'espérais au fond de moi que mes mots aient un impact, même insignifiant, sur la manière dont il se percevait.

Souvent, il me répétait qu'il était libre désormais et j'étais heureux pour lui, sincèrement.

Le côtoyer des semaines durant m'avait fait découvrir son côté joueur et taquin.

Il l'avait sans doute toujours été, mais vivre à ses côtés ne l'avait que davantage mis en exergue.

Ses yeux perçants se baladant sur mon corps, ses sous-entendu sexuels, son souhait de vouloir coucher avec moi qui ne tarissait pas.

Cette tension érotique et séductrice qui rôdait dans l'air, nous la ressentions tous les deux.