BEHIND THE WALLS [Taekook]

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Hi les loulous, j'espère que vous allez bien!!

Voici le chapitre 9 de btw que j'aurai dû poster samedi dernier, mais j'avais pas mal de boulot sorryy

En espérant que ça vous plaise, bisouuus

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Ça faisait plusieurs jours que je n'avais pas eu de nouvelles de Taehyung.

Je ne le croisais que très rarement même si nous ne pouvions pas être plus près.

Je me disais que peut-être il avait reprit le travail.

Je croisais souvent Minchul en revanche. Tôt le matin ou tard le soir, rentrer dans la chambre du blond parfois plutôt éméché.

À chaque fois qu'il me voyait, il me faisait un petit signe de la main accompagné d'un sourire. Après tout, si Taehyung et lui étaient aussi proche c'est qu'il en valait la peine.

Je ne sais pas si c'est le fait de le voir si souvent, mais il me paraissait moins con, moins arrogant et plus abordable.

Je n'avais en revanche, jamais eu l'occasion de lui parler jusqu'ici.

Si je ne voyais plus vraiment Taehyung, je les entendais en revanche très bien de ma chambre.

Les habituels coups dans le mur, les gémissements, les plaintes, les lamentations, les rossées, les fustigations, les décharges et parfois même les sanglots.

J'avais l'impression de vivre avec eux et, c'était bizarre à dire, mais j'en avais maintenant l'habitude. Si bien que lorsque je n'entendais rien, une pointe d'inquiétude piquait mon coeur.

Je m'effrayais moi-même.

Ce matin d'ailleurs, tout avait été très calme, j'avais pris ma douche dans le silence et avalé mes cachets religieusement avant de monter à bord de ma Kia sur Sinchon-ro pour regagner le quartier de Hongdae.

Le parking était plutôt vide et tant mieux, je n'aurais pas à attendre longtemps.

La forte odeur des relents de médocs, de désinfectants et de produits d'entretient qui planait dans les couloirs donnait presque la gerbe.

Si la mort avait une odeur, pour moi, ce serait celle-ci.

Les rayons du soleil faiblard s'infiltraient dans la pièce et lui donnaient un air presque chaleureux.

La porte du cabinet s'ouvrit et l'on m'invita à y pénétrer.

- Oh, Jeon !

- Bonjour, Kim.

Cette fois, j'attendis qu'il m'indique de m'asseoir avant de m'exécuter.

- Oh, je vois que tu as pris rendez-vous, argua-t-il en vérifiant son emploi du temps sur son ordinateur.

- Je voudrais pas trop profiter de ta gentillesse Seokjin.

- Tu me prends par les sentiments, petit.

Il rigola en retirant ses lunettes pour les poser devant lui, sur l'imposant bureau en merisier.

- Va t'asseoir sur la table d'examen, j'arrive.

Comme demandé, je m'installa sur le divan froid en attendant que Kim daigne m'ausculter.

Les murs peints de blanc rendaient la pièce lumineuse, et les objects high tech qui la remplissaient ne faisaient aucun doute ; nous nous trouvions bien dans un cabinet.

L'otoscope noir, les compresses stériles, l'électrocardiographe à trois pistes, la boite d'instruments en acier inoxydable, tout ce matériel médical avait le don de me mettre mal à l'aise.