Chapitre 1 :

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Aujourd'hui, nous sommes samedi, et habituellement je me lève pas avant huit heures. Mais ce matin il n'est pas tout à fait l'heure que mon réveille sonne. Pourtant je suis debout en direction de la chambre de ma "gouvernante" avec une cage à oiseaux dans la main. Je lui prépare une petite surprise. Ma "gouvernante" est une femme infâme, ça fait dix ans que j'essaie de la faire fuir mais elle est toujours là. Elle est là pour me surveiller, faire en sorte que je sorte pas de ma "maison", si on peut appeler ça une maison et que je suive mon programme de la journée. Vous avez compris, en gros on peut dire que c'est ma gardienne de prison personnelle.

Je pousse délicatement la porte de sa chambre et marche jusqu'à son lit. Elle dort profondément envelopper dans sa couette au motif de grosse fleurs jaune. Je sors d'abord quelques graines de ma poche pour les disposer sur son oreiller. J'ouvre enfin la cage d'un des oiseaux de ma mère que je lui ai emprunter en discrétion toujours. Je pose la cage sur la table de nuit et sort de la chambre et m'arrête au seuil de la porte.
L'oiseau sort de sa mini prison pour atterrir jusqu'au graine. Il prend d'abord les graines puis se pose sur la tête de la vielle femme. Celle-ci commence alors à se réveiller surment à cause des bruits et des petites coups de griffes de l'animal. D'ailleurs est ce que je vous ai dit qu'elle déteste les oiseaux. La mégère mit quelques secondes à se rendre compte de ce qui c'était poser sur la tête. Elle fit un bon hors de son lit alors que l'oiseau lui tournait au tour. Ces bras se débattent dans tous les sens pour faire partir l'animal qui existe de plus en plus. Prit de panique certainement l'oiseau lâcha une petite crotte sur un bras de la furie avant de partir.

J'étais plier en deux tellement je riais de cette scène. Mais alors que ma chère gardienne de prison reprit son souffle, une course poursuite s'entrepris dans les couloirs. Le faîte qu'elle était vielle et dodue me donna un certain avantage pour filer en vitesse. Je cours jusqu'au salon, qui pour mon malheur était sur mon chemin. Évidement, c'est là que ma mère et son cher époux se trouver. Je pousse la porte essouffler par mon rire incessant et par le faîte d'avoir couru dans pas mal de couloir et d'escalier. Le couple ecarquilla les yeux sans me lâcher une seule seconde.

Moi : Quoi ?Ça fait du bien un peu d'exercice le matin. Tu devrais essayer.

Je lance un regard en direction de Jean, mon beau-père, qui a plus la corpulence d'Obélix que celle d'un mannequin.

Avant que ma mère puisse répondre quoi que ce soit, ma chasseuse de tête à la retraite fait son apparition dans la pièce. Elle baragouine d'abord quelque chose d'incompréhensible avant de reprendre son souffle. Obélix heuuu Jean et ma mère se regarde un moment avant de se lever de leur canapé.

Gouvernante : C'EST FINI ! JE DÉMISSIONNE !

Elle repart aussitôt en direction de sa chambre pour faire ces affaires, suivie de son employeur. Ma mère me lança un regard noir.

Moi : Ne me regarde pas comme ça maman.

Jean redescendit dans le salon avec la cage de l'oiseau et l'oiseau aussi.

Jean : J'espère que tu es fière de toi !

C'est mal de répondre oui ?

Jean : Ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça jeune fille. Je vais te trouver une autre gouvernante.

Sur ces mots, lui, ça grosse bedaine et ma mère quitte la pièce.

Le reste de la journée, je l'ai passé dans ma chambre à lire et à regarder des films jusqu'en fin d'après-midi. Ma mère venait juste de me chercher pour aller au salon. Arrivant dans la pièce, je vis immédiatement une femme plutôt âgée se tenir devant moi. Ces cheveux gris prient en chignon laisser apparaître ces lunettes noires carrés. Elle avait un grand sourire qui lui fessais ressortir ces rides. La femme pas très grande portait une robe noire avec de long manches blanche. Son style avec son collier de perle représenta bien son âge, ce qui avait dû plaire à mon beau-père étant donné qu'il aimait tout ce qui était vintage.
D'ailleurs la plupart de ces employés vivaient habillé dans le même style.

Jean : Nous t'avons trouvé ta nouvelle gouvernante.

Il me regarda fière de lui. S'il était un paon, il se pavanerait dans la pièce mais il aurait plus l'allure d'un gros dindon prêt à être découpé...

Grande RetrouvailleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant