Grande Retrouvaille

Chapitre 2 :

Je fais faire donc le tour de la maison à Nona, ma gouvernante. Elle a l'air assez gentille. Tout le long de la visite, la vielle femme me fit des sourires chaleureux. Nona n'avait rien à voir avec la gardienne de prison qui l'a précédé. Mais je me méfie quand même, les plus beaux sourires caches parfois les pires démons. Même si ça m'étonnerai qu'on puisse faire pire que celle qui m'a empêché de sortir pendant une dizaine d'année.
Nona c'est installé dans la chambre, et en quelques heures elle venait de refaire entièrement la décoration. Ces draps sont blancs avec des petits chats dessinés dessus. Cette femme à même eu le temps d'accrocher des étagères et d'y mettre des bibelots, et des canevas étaient accrochés aux murs.

Il fait nuit dehors, tout le monde dort à la maison. Et j'espère que Nona a un sommeil de plomb. Avant j'essayer de sortir la nuit mais c'est impossible d'être silencieux. Comme si le sol de ma chambre fessait exprès de faire un boucan infernal à la nuit tombé. Je ne pouvais pas passé par la fenêtre, elle est bien trop haute. Je suis donc obligé de passé devant la chambre de Nona. Cela fessait maintenant plusieurs années que je n'avais pas renouvelait l'expérience. Et comme je m'en doutait, le parquet est au rendez-vous. Et comme je le craignait, Nona à ouvert la porte.

Nona : Louna, qu'est-ce que tu fais à cette heure ci et dans cette tenue ?

Elle désigna mon jean noir et mon sweat à capuche. C'est vrai que ça n'a rien à voir avec un pyjama.

Moi : S'il te plaît Nona ne dis rien. Je dois sortir, c'est vraiment important. Sa... sa fait dix ans que je n'ai pas pu sortir...

Nona : Je comprends ma belle mais à cette heure-ci, tu ne verra personne. Retourne te coucher nous verrons ça demain. D'accord ?

Moi : Nan, personne ne doit savoir, je n'ai pas le droit de...

Nona : Ne t'en fais pas, nous trouverons une solution.

Elle avait une voix douce et calme. Je fis alors demi-tour en direction de ma chambre pour aller me coucher.

Je mis un temps fou à m'endormir. Portant le matin je mis également un temps monstre à me réveiller. Quand mes yeux se sont enfin ouverts, Nona se tenait au-dessus de moi avec son sourire d'ange.

Nona : Aller debout miss. Habille-toi, tu dois sortir aujourd'hui.

Je fis un bon hors du lit avec un sourire grand jusqu'aux oreilles.

Moi : Mais comment...

Nona : Aller dépêche-toi, tu as jusqu'à treize heures. C'est-à-dire avant que tes parents rentrent.

Je voulais lui dire que Jean n'a rien d'un parent pour moi mais j'étais tellement excité que je préfère privilégier ma sortie. Je mis un jean noir et une chemise à carreaux gris. Me voilà parti en direction de mon ancien quartier...