À cent mille lieux du Ciel

Chapitre 8

Coucou Mes chéris (es),

Vous m'avez gravement manqué. Sincèrement, je vais mieux, il me manque juste un peu de stabilité maintenant... Après ça roule cool.
Me revoilà pour un nouveau chapitre de mon livre "À Cent Mille lieux du Ciel".

Je vous le dis maintenant.. Y'a un nouveau livre en cours.. Plus fun que celui-ci mais en attendant, je vous laisse savourer ce moment et vous aurez le temps de connaitre le titre.

Que du love!!! ❤

Point de vue de Bonnie

Moi : Ça fait un mal de chien!

Mike : Tu peux t'asseoir tranquillement s'il te plaît? en me lançant un regard sérieux. Attends moi ici, je vais chercher la trousse de secours.

Ici veut dire dans le garage (chez Mike) oú vingt minutes plutôt j'étais venue le voir après son appel. J'avais ravalé le reste d'orgueil qui me restait et me suis décidée à risquer le tout pour le tout afin de savoir si vraiment il ne ressent rien pour moi.

À la fin, je me retrouve avec une blessure au genou gauche en essayant d'attraper un tournevis sur l'étagère d'en haut sur la demande de Mike qui jouait au mécanicien. Je suis assise gentiment sur une planche et je me demande est ce que je devrais porter un bonnet durant quelques semaines.

Mike apporte la trousse et me sourit gentiment pour me rassurer.

Mike : Ce n'est pas grave, on va juste mettre un pansement.

Moi : Tu joues au Docteur maintenant?

Il remue les sourcils et soupire.

Mike : Allez, la ferme et laisse moi faire.

C'est triste de voir à quel point les garçons ne comprennent rien. Ils ne voient jamais rien lorsqu'ils plaisent aux filles. Mes phrases agaçantes ne sont qu'une manière de lui dire qu'il me plaît et lui, il est très loin de résoudre cet énigme.

Je le regarde faire ne disant rien. Il dépose délicatement le pansement et le caresse du bout des doigts. Mon rythme cardiaque s'accélère à force qu'il s'attarde en face de moi.

Mike : C'est de ma faute, je suis désolé.

Moi : Quoi?

Mike : T'es tombée à cause de moi. Si je t'avais pas demandé ce tournevis, tu n'aurais pas mal.

Moi : Non mais ça va, je t'assure. Ça me fait plus du tout mal.

Mike : Menteuse! en souriant.

Je me mordille la lèvre inférieure en regardant la sienne en baissant les yeux.

Il se lève et range la trousse.

Mike : T'iras à la fête Foraine?

Moi : Probablement. Tu sais que j'adore.

Je m'appuie sur la portière de la jeep et je passe mes doigts dans mes cheveux bouclés, mon cœur bat toujours plus que la normale. J'hésite mais je me dis qu'il finira un jour par me pardonner, qu'il ne pourra pas m'en vouloir à vie de l'avoir aimé et d'avoir eu envie de l'embrasser.

Soudain, je m'avance d'un pas décidé, j'attrape sa nuque et je l'embrasse rapidement. Il reste stupéfait à cet acte et regarde mes yeux pétillants d'audace.

Il m'attrape par la hanche à son tour et m'embrasse avec volupté. Je me colle à lui avec qu'une envie d'y rester. Il embrasse comme un Dieu, putain! Il me caresse les cheveux comme personne ne l'a jamais fait.

Je m'arrête net et je le regarde. Je ne comprends pas ce qui vient d'arriver. Je le dévisage et j'ai envie de pleurer. Surpris, il me prend dans ses bras.

Moi : Mike...

Mike : Chuuutt..! Ne gâche pas tout s'il te plaît.

Point de vue de d'Arielle

Depuis que Trévor m'a embrassé, je ne pense qu'à ce baiser, qu'à ce moment oú nous étions que tous les deux, laissant libre court à ce que nous ressentons.

Cependant, j'ai aussi peur de m'aventurer dans une relation maintenant. Peur de souffrir à nouveau après le mal que Josh m'a fait, je ne sais pas si je pourrai encaisser d'autres coups comme celui-ci. Je suis tellement fragile telle une petite feuille verte au printemps et au moindre changement saisonnier, flétrit. La seule différence c'est que je ne meurs pas, moi. Mais quel comparaison de merde!

Je me mets la main sur le visage et je respire profondément. Je me retourne sur ma couche, pas encore l'envie de me lever. Je mets l'oreiller sur ma tête pour cacher la lumière du soleil matinale qui s'infiltre dans la baie vitrée de ma chambre et je n'ai qu'une envie: me rendormir.

Soudain, la porte s'ouvre et je reconnais le parfum de maman, Chanel Numéro 5. Je la reconnaîtrais entre mille et une odeur, c'est la préférée de ma mère. Je ne la juge pas, elle a toujours eu ce goût pour le luxe. Elle s'assied à côté de moi.

Ma mère : T'es réveillée ma petite sirène ?

Moi : Maman, je n'ai plus 8 ans.

Ma mère : Tu seras toujours ma petite sirène quelque soit ton âge. Il est 11 heures et t'es encore au lit, tu te sens bien?

Moi : Oui, ça va en lui souriant. Je me sens juste pas d'humeur à commencer cette journée.

Ma mère : Je vais prendre un taxi alors.

Je me lève de ce pas.

Moi: Non. Je t'avais promis de t'emmener à l'aéroport. Je vais tenir parole.

Ma mère : Ok

Moi : Donne moi juste 15 minutes et je serai prête.

Je me douche vite fait et je mets un jean blanc, une chemise bleue et une paire de tennis adidas.

Terminée, je descends à pas de loup.

Moi : J'ai fini.

Zack/ Ma mère : Nous aussi.

Moi : Tu nous accompagnes?

Zack : Oui. Tu pourras me déposer chez Tyler?

Moi : Aucun problème.

Zack met les bagages de notre mère dans la voiture et direction l'aéroport.

Ma mère : Je ne pars que pour une semaine.. L'exposition terminée, je rentre le lendemain. Vous allez me manquer mes chéris.

Zack : Toi aussi maman.

Ma mère : Ne mangez pas trop tard.

Moi : D'accord.

À la route du retour, j'ai droit à quelques blagues de la part de Zack. On a un peu parlé d'Emy.. Enfin je lui ai demandé comment ça va? Il a hésité, enfin je doute que ça va super bien comme il veut me le faire croire

Je commande des pizzas au jambon pour plus tard et j'appelle mon père pour savoir est-ce que ça va parce que je ne l'ai pas vu ce matin. Malheureusement, je tombe sur son répondeur. Puis je décide de me faire un film avant que je ne change d'avis et que je décide d'aller me promener au parc.