Ulysse marche dans la cour.
Son jean large et ses baskets sont trempées mais il n'en a absolument rien à faire.
La capuche de son sweat cache ses cheveux châtains et son expression désabusée.
Il observe les autres de loin, et n'a aucune envie de s'approcher de ces camarades et leurs discussions puériles.
On le remarque, lui et son style atypique.
Son sweat rouge et ses baskets en toile bleues foncé ne passent pas inaperçus.
Il ne répond ni aux regards intrigués ni à ceux avenants.
Aucune émotion ne traverse son visage, et s'il cache ses yeux c'est pour empêcher ce vide en lui de s'échapper.
'Fin ceci dit, le monde est creux.
À quoi bon le retenir encore ?
Les ombres qui marchent autour de lui,
Ne sont-elles pas de creux réceptacles d'orgueil ?
De vides containers de pollution,
D'hargne,
D'haine,
De peur ?
Ulysse marche dans la cour.
Avec un air désabusé,
Et des baskets trempées.
Comme ses yeux, à Ulysse.

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Cerita Pendek[𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞] Des cris désabusés, un monde flou sur une scène, des pluies colériques et une feuille de papier saturée. 𝐩𝐡𝐨𝐭𝐨𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐢𝐞 : Vivian Maier