fragments.

brouillard.

le ciel s'assombrit au dessus de ma tête. les nuages le recouvrent, mais surtout la nuit lui tombe dessus. la voix apaisante de thom yorke dans mes oreilles, je regarde les lueurs disparaître. des fois, la nuit me fait un peu peur. je suis sans repères et si mon cœur se froisse se sont mes maux qui s'écrivent. les insomnies arrivent, elles renversent tout. je n'ai pas peur d'elles, elles apportent la liberté d'écrire et le souffle d'une nouvelle inspiration. aujourd'hui, même s'il ne fait pas encore nuit, les insomnies sont bien là. ça siffle dans mes oreilles, je ne tiens plus debout. la playlist continue, sans moi. le vinyle s'arrête, sans moi. je suis dans ma bulle, perdue dans un monde un peu trop sombre. j'écris le triste parce que c'est ce que je sais faire de mieux. je parle de moi parce que je ne sais parler d'autre chose. pourtant c'est moi que j'oublie parce que je me mets à dériver. je suis pleine d'une étrange ivresse, c'est à la fois si agréable et si déstabilisant. je ne sais plus trop quoi penser. c'est un peu le brouillard partout autour de moi. je remets beaucoup de choses en cause. j'ai peur de décevoir et finalement je pleure. y'a du blizzard dans ma tête et j'aimerai bien qu'il se fasse enculer. merci fauve pour ces belles paroles. c'est un bordel de tout et de rien. ce sont des textes écrits sans même être relus. ce sont des mots comme tant d'autres. j'ai une p'tite douleur dans la poitrine aujourd'hui. j'espère qu'elle va vite partir.