vie(olet).

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il y a quelques perles transparentes dans le creux de mes yeux. je me demande ce qu'elles font là ; je pense à toi, moi. je pense à ce que tu me fais vivre. des espoirs qui fusent, et le désespoir qui se planque. depuis que tu es là, il ne revient plus. je pense à toi, du fauve qui tourne en boucle dans les oreilles. je pense à toi et à tes futurs baisers. et c'est mon cœur qui s'accélère. c'est fou comme c'est beau toutes ces sensations que tu me procures. tout cet amour que tu me donnes. dis, pourquoi moi ? pourquoi c'est moi qui est la chance d'être aimée par toi ? en vrai j'vais pas m'en plaindre. et je continue de penser à toi. je regarde les étoiles en y cherchant notre constellation. celle d'une fille aux cheveux bleus et d'une autre au sac orange rempli de bagdes. j'espère que je pourrai avoir bientôt les cheveux rouges. rouge et bleu, c'est beau. même si ça fait violet, et que le violet j'trouve ça pas très beau, là ça sera bleu et rouge. toi et moi, colorées pour se retrouver dans le noir. pas le noir de la nuit, non. seulement le noir de la douleur, de l'alcool et du mal-être. comme des lucioles, on gravite l'une autour de l'autre, prêtes à s'allumer pour se sauver. tu sais, on les aura nos nuits fauves. elles seront un peu maladroites, sûrement timides et gênées. mais on ne verra même pas ça. parce que nos nuits fauves, elles seront belles. je te le promets. on se noiera dedans et on en émergera plus jamais. on restera ensemble, heureuses, belles et amoureuses. on s'aimera dans des nuits fauves qui ne se ressembleront jamais. tu connaîtras les nuits fauves, je te le promets. je veux que ça soit avec toi, la beauté qui glisse sur nous. se faire l'amour et frôler la mort. peut-être même se faire la mort comme alice et june. je pense encore à toi, et pis tant pis. je pense à toi et je pleure tout l'amour que j'ai pour toi.

fragments. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant