Chapitre 6 : La clé

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En plus le lavabo était très crasseux, la peinture s'était enlevée, la rouille se montrait et il sent l'odeur des égouts, une horreur ! Moi et Marion n'avons aucune envie de le toucher ! Ni qui que ce soit d'ailleurs ! Mais s'il fallait sortir de là... Nous n'avons donc pas le choix j'enlève alors mon t-shirt blanc taché de sang puis mon débardeur noir, je remet mon t-shirt et je me sers de mon débardeur pour essayer de dévisser le lavabo. Je plaignais mon pauvre débardeur ! Mais Erwan fait son apparition et dit :
- Alors les p'tites putes ! Demain c'est votre grand jour ! Ahaha ! Tenez voilà du pain.
Il nous lança du pain sec comme on jette des graines aux poules. Je le regardais méchamment et me fait une reproche :
- Qu'est ce que t'as toi ? Tu payes combien la nuit ? Tu m'as l'air bonne t'sais ?
Et il part dans l'obscurité de la nuit.
Avec Marion on se remet à dévisser le lavabo. Mais ma tête me fait mal et je décide de passer le relais à Marion. Il fait nuit en nous ne voyons rien. Nos portables sont confisqués et nous n'avons aucun moyen pour éclairer.
C'est au milieu de la nuit que nous parvenons à dévisser l'évier, ma montre indiquait 2h48. les premiers rayons apparaissent à 3h sur la mer. De là, on y voyait un petit plus. Avec Marion, on posa l'évier doucement par terre et on regarda si une clé se trouvait là. On y trouve la clé dans le tuyau qui mène aux égouts mais le tuyau étant cassé, nous risquons d'avoir des blessures assez grave. Celui qui a écrit le message a du inventer un piège. Je dis à Marion :
- Peux tu prendre un bâton derrière les barreaux s'il te plait ?
Marion alla en chercher. Après a deux nous essayons de rapprocher un maximum la clé. Mais Erwan réapparu avec un autre homme, ou plutôt un jeune homme. Il est canon ce jeune homme, quand même. Il est musclé de taille moyenne ét brun avec des yeux verts, tout comme moi. Je le fixe un long moment oubliant tout le reste. Il devait avoir environ 16 ou 17 ans. Erwan ouvre la porte et réclame :
- C'est quoi c'bazar là ?! Qu'est c'vous avez fait ? Aller venez ici !
Il nous prit de force et me jetta sur le jeune homme qui m'attrapa doucement et sans faire un geste brusque. Je lui posa une question timidement :
- Euh... Excuse moi... Comment t'appelles-tu ?
Il me regarda et me répond :
- Axel. Et toi ?
- Laura.
Il ne dit plus rien. Juste son regard était la plus belle chose que je n'avais jamais vu. Il suit alors Erwan qui nous emmena dans une chambre luxueuse et très grande. Avec Marion on a qu'une envie : partir.

Jamais deux sans troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant