Chapitre 8 : Le secret d'Axel

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Maintenant que nous nous sommes échappés et pris, bien évidemment, des revolvers, on court encore et encore.
Erwan, n'étant pas mort, envoya subitement ses hommes, armés, à notre poursuite. Ça me rappelle des films à la télé, et là, le film, c'est nous qui le vivons. C'est un vrai cauchemar ! Personne n'aimerai vivre ce que nous vivons là, actuellement, n'est ce pas ? Bref... Il faisait presque nuit, le soleil allait se coucher sur la mer et ensemble on réussit à trouver une genre de grotte sous une plaque qui devait être, auparavant une cellule de planque pour la guerre. Dans cette pièce, pour l'instant éclairée par la lumière du jour, il y avait des fusils usés, des casques, des gilets de camouflage, des bottes aussi enfin il y avait tout ce dont un soldat avait besoin pour combattre. Par contre quand la nuit arriva, c'était tout noir. Axel alluma donc son briquet et trouva une lanterne, il l'allume et la posa sur la table au centre de la pièce. Il nous dit :
- Les filles, vous avez eut de la chance sur ce coup-ci, il y a très peu de personnes qui résistent à Erwan. Je crois même que vous êtes les seules survivantes.
Marion lui posa une question :
- Mais tu es son coéquipier depuis combien de temps ?
Axel hésita avant de répondre mais il finit par nous dire :
- C'est assez dur de le dire je considère ça comme un secret, mais.... Je suis son neveu. Mon père est mort il y a 6 ou 7 ans, ma mère m'a abandonné et c'est lui qui m'a recueilli. Depuis son 1er cambriolage à une bijouterie assez réputée d'un quartier très aisé, il enlève des personnes, il les tue, les viole, les tabasse et il compte sur moi pour que je l'aide. Jusqu'à présent je n'ai jamais tué qui que ce soit. Au contraire, je fais de mon mieux pour que les personnes s'en sortent, mais je n'ai jamais réussi jusqu'à aujourd'hui.
- Quelle histoire ! Disais-je. Mais as-tu déjà essayer de t'enfuir ou pas ?
- Plusieurs fois mais je me fais rattraper à chaque fois. Sinon je ne serai pas là avec vous.
On l'écoutait tranquillement et Marion s'exclame, assez énervée :
- C'est un abruti ! Je l'aurai un jour, et je le tuerai ! Je n'attendrai pas !
Et personne ne me contredira !
Avec Axel, on se mit à rire. Elle avait de ces moments "d'énervement" des fois, c'était assez drôle. Enfin, nous commençons à avoir froid, on prit les gilets et on les enfila même s'il était un peu trop grand. Au dessus de la plaque par laquelle nous sommes rentrés, on entendais la voix d'Erwan qui appelait en vain Axel, son neveu. Je voyais dans son regard qu'il était triste, il fixait la plaque sans faire un geste, il est resté immobile un bon moment. La nuit fut très longue et nous n'avons pratiquement pas fermer l'œil de peur de se faire prendre en dormant. On regardait nos revolvers et avec Marion, on se faisait des câlins pour rattraper le temps perdu. Ça fait tellement du bien de retrouver notre complicité, depuis le temps. Le matin commence à se lever, ma montre indique 3h17 et là, dans la mâtinée, une très mauvaise nouvelle nous attend...

Jamais deux sans troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant