Chapitre 11 : Ma fin

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J'étais dans cette ambulance et tout semblait basculer autour de moi. J'étais en compagnie d'Axel et de Marion, qui, eux aussi, était souffrants.
Il y avait le médecin-pompier à côté de moi, il me mettait des chiffons et essayait de me désinfecter ma douleur mais ça me faisait encore plus mal. Je fermais les yeux, je serais mes poings, mes dents. Aussi ma tête me faisait mal encore ! J'avais toujours cette maudite bosse derrière le crâne, ce qui m'empêchait de poser ma tête sur le matelas, enfin du moins je devais me mettre de côté.
Mon cœur battait fort et j'avais peur. Quant à Axel et Marion, ils se faisait désinfectait aussi par les autres médecins de l'ambulance. Le trajet est très long (je vous rappelle qu'il y a 2h qui sépare l'endroit où nous sommes et la ville), et je me sentais de plus en plus mourante. J'écoutais les sirènes de l'ambulance avec celle des policiers derrière avant d'arriver à l'hôpital. Je regardais ainsi ma montre qui indiquait 12h26, j'avais faim. C'est à 13h49 que nous arrivons enfin à l'hôpital. On me mît dans une chambre avec Marion et Axel. Nos parents nous rejoignent, j'étais tellement heureuse. Marion aussi et Axel, lui était orphelin, il me fait de la peine. Ma mère me serra fort dans ces bras je ne pouvais pas exprimer ma joie car je suis trop faible pour parler et faire le moindre geste. Marion, je la voyais en face de moi, avec sa mère. Elles se serrent fort l'une contre l'autre, laissant couler ainsi des sanglots. De voir ces moments ne m'empêchait pas de pleurer de joie. Mais voyant ma mère, je lui fait plein des câlins, ça me rassure davantage. Je regardais ma montre, elle indiquait 14h13 et le temps est assez ensoleillé. Nos parents décident d'aller boire un café, à 50 mètres de notre chambre. Marion les suivies, et j'étais seule avec Axel. Soudain je sens une contraction forte au niveau de mon coeur et ma respiration s'affaiblie, j'appelle Axel et je lui dit, très doucement :
- Axel, je ne te remercierai jamais assez pour ce que tu as fait pour nous, c'est énorme.
- Bah de rien, c'est normal.
Je le fixe un long moment dans ses yeux et les mots sortent tout seuls de ma bouche :
- Je t'aime.
Axel me regarda avec tendresse, ému et joyeux et dit :
- Moi aussi.
Et là je ferme les yeux et ma respiration s'arrêta net mon dernier battement de coeur était à 14h26. La machine sonnait fort pour signaler mon arrêt.
Ils m'emmènent en salle de réanimation mais c'était fini.
J'aurai voulu être avec Marion et ma mère pour dire mes adieux et pour qu'ils voient mon dernier souffle.
Je saurai combien j'aurai souffert pour cette "aventure".
Laura a mis fin à ses jours à 14h26, le 17 novembre, une journée pourtant ensoleillée. Ses amies penseront à elle tout le temps et sa famille aussi. Quant à Axel, il a trouver une famille d'accueil et vit des jours heureux.
Laura, de son côté, repose en paix, et ne souffrira plus de cette mésaventure.

Jamais deux sans troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant