CHAPITRE I

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3 mois plus tard,
Paris, France

PDV Camila

Je vis dans le meilleur des mondes. Depuis que nous sommes parties, avec Lauren, je suis beaucoup plus épanouie et beaucoup moins stressée. Lauren me comble de bonheur et d'amour. Certes ma sœur et la famille de Lauren me manque mais je préfère ce que je vis en ce moment.

Présentement, nous marchons, toutes les deux, main dans la main, dans les rues de Paris, la ville de l'amour. C'est Noël et les décorations sont formidables.

- Tu n'as pas trop froid ? S'inquiète Lauren.

- Non, ne t'inquiète pas. Je suis très bien, je lui réponds en souriant.

Elle m'embrasse le front. Je ferme les yeux à ce contact.

- Mon amour, me dit-elle en langue française.

Je la regarde amusée.

- C'est très... sexy, je lui avoue en rigolant.

- Oui je sais, dit-elle fière d'elle.

On s'arrête et Lauren m'embrasse sans m'avertir. Je passe mes bras autour de son cou et prolonge le baiser. Elle sourit dans notre embrassade. Elle se détache de moi et baisse la tête directement pour ne plus croiser mon regard.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je lui demande, inquiète.

Elle me prend les deux mains et croisent nos doigts.

- Je veux que tu me... promettes... quelque chose... commence-t-elle en se mordant la lèvre nerveusement.

Je lui souris pour l'encourager à dire ce qu'elle veut que je promette.

- Je... euh... Je t'aime et euh... Je voudrais que tu sois ma femme.

Je ne sais pas quoi répondre et je reste bouche bée face à cette demande. Je ne sais pas si c'est beaucoup trop tôt. Ça fait trois mois et demi que nous sommes ensemble seulement alors je ne sais pas si c'est une bonne idée et puis je n'ai que dix-sept ans.

- Lauren...

- Je sais ce que tu vas dire, dit-elle précipitamment. Je veux juste que tu me promettes que tu seras ma femme plus tard car je sais que tu n'es pas en âge de te marier.

Je pose mes lèvres sur les siennes pour montrer tout l'amour que je lui porte.

- Je t'aime Lauren. Alors oui je te promets que je serai ta femme un jour et que je serai avec toi pour le restant de ma vie. Tu es l'une des seules personnes qui m'a fait me sentir heureuse. Je suis épanouie avec toi et je suis tellement amoureuse qu'il m'est impossible de penser que je ne sois plus avec toi. Ne t'en fais pas, je crois, même si c'est encore trop tôt, que tu es l'amour de ma vie.

Elle sourit à mes paroles et semble émue. Elle m'embrasse comme si sa vie en dépendait. On ne se lâche pas pendant quelques minutes.

- Si je serais humaine, j'aurais versé une larme, dit-elle en rigolant.

Je la suis dans son rire.

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