Naya

Chapitre 17

~ Point de vue Naya ~

Je n'ai pas dormi depuis que je suis arrivé, j'en suis incapable , j'ai toujours l'impression que quelque chose va se passer et je veux saisir toute les occasions que j'ai pour m'enfuir. Sauf que c'est difficile lorsque je suis ligoté et que ça fait quelque heures que je n'ai pas dormi.

J'ai découvert que Léo ronfle. Lorsqu'il expire quelques une de ses bouclettes brunes s'envolent pour revenir à leur place lorsqu'il inspire. Je n'ai rien d'autre à faire que le regarder dormir c'est absolument génial ( noter le manque d'enthousiasme frappant ). Je n'avais pas remarquer qu'il avait les yeux bruns.

- Ça fait longtemps que tu me dévisage comme ça ?

Je sursauta puisque mon cerveau n'avait pas fait le lien entre ses yeux ouverts et le fait qu'il soit réveiller.

- Alors depuis combien de temps tu m'admires comme ça ?

- Je l'ignore.

- Eh tu n'as pas dormi ?, demanda-t-il légèrement inquiet

- Non j'en suis incapable.

- Et pourquoi ?

- Je n'arrête pas de penser.

- À quoi ?

- À mes parents.

Par son silence il m'incita à continuer alors je lui expliqua tout. À la fin de mon récit, il avait les yeux empli de pitié.

- Moi j'avais une baby-sitter folle et sans le vouloir j'ai tuer ma mère en la brûlant.

Ok j'ai l'air de me plaindre pour un rien maintenant.

- Je suis désolé.

- Oui moi aussi.

La porte s'ouvra et un grand blond entra.

- Bonjour à tous cher grec

Il dit ce dernier mot avec dégoût.

Il avança vers moi et je n'arriva à faire rien d'autre que de continuer à le fixer. Lorsqu'il arriva devant moi, il s'accroupit pour être à ma hauteur.

- Je crois que nous nous sommes déjà vu, non ?

- Je ne vous ait jamais vu

- À oui ? Pourtant moi je crois t'avoir vu sur la plage il n'y a pas si longtemps. Tu étais celle que je visais avec mon arc. Je suis un fils d'Apollon, après tout.

J'écarquilla les yeux. C'était donc lui qui m'avait blesser ce jour-là. Je me mis à gigoter pour essayer de défaire les liens.

- Oui tu t'en souviens, dit-il en riant. Je ne crois pas que tu saches mon nom n'est-ce pas ?

Je ne lui répondis pas alors il enchaîna.

- Je me nomme Octave.

- J'en ai rien à faire.

Je vis alors la main de Léo prendre feu. Je vis aussi un poignard sortir de la manche d'Octave et se placer sous mon cou.

- Si tu tentes quoi que se soit Léo Valdez c'est elle qui paiera à ta place. Tu ne voudras certainement pas avoir la mort de la sœur de Percy sur la conscience. Maintenant si tu veux bien j'aimerais bien terminer ma conversation avec elle .

Léo lui lança un regard noir et éteignit le feu qui avait pris naissance dans sa main. Octave enleva alors la lame de sous ma gorge et je me permis enfin de respirer comme bon me semble.

- Désolé pour tout ça. Alors sais-tu pourquoi tu es ici ?

Je garda toujours le silence.

- Non ? Alors je vais éclairer ta lanterne. Ton stupide jumeau à pris un rôle qui me revenait de droit et il va payer. ajouta-t-il

Je regarda alors Léo qui n'avait pas bouger depuis sa dernière tentative d'attaque.

- Et lui à détruit une partie de MON camp Jupiter.

- Ce n'a jamais été le tien Octave. Dit Léo

Octave ,frustré, n'ajouta rien. Il se leva et sortit comme si rien ne c'était passé. Avant de sortir il ajouta :

- Ne t'inquiète pas lui et Annabeth arriveront bientôt.

Au sourire qu'il faisait j'ai toute les raisons du monde de m'inquiéter.

- Ça va ? Tu es blême, me demanda Léo

- Oui ça va.

- Ne t'inquiète pas Percy sais se défendre.

- Je sais

Voyant que l'atmosphère devenait lourde Léo dit :

- Tu veux pas savoir comment un super mec comme moi est capable de faire apparaître des flammes ?

- Comme tu es modeste. Et je suppose que c'est parce que ton père est Héphaïstos.

- Tout à fait.

Il se rapprocha de moi et me chuchota à l'oreille :

- J'ai un plan pour sortir d'ici

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La plan de Léo est tout simplement fou.
Il allait mettre feu et comme il y avait quelqu'un qui lui lançait un seau d'eau d'habitude nous allons l'utiliser.

Léo mis feu à sa main et brûla mes liens , mais aucun seau d'eau ne fut lancer. Je nous croyais libre, mais juste avant que Léo mis feu à la porte, celle-ci s'ouvra et Octave entra dans la pièce avec son arc et me tira dans le bras. Je cria de surprise et de douleur.
Octave cria à Léo :

- Sur la liste de tes plans foireux je crois que c'est le premier sur la liste, Léo. Je t'avais prévenu de ne rien tenter.

Je retira rapidement la flèche de mon bras pendant qu'Octave sortait. Léo approcha la tête basse , comme un enfant qui aurait fait une bêtise , il se mît à genou près de moi.

- Je suis tellement désolé je n'aurais pas dû faire ça.

Je m'assis et lui sourit faiblement.

- T'en fais pas tu pouvais pas savoir qu'il aurait tout prévu.

Il me sourit en retour.

- Tu devrais dormir maintenant. Puisque t'a passer la nuit à admirer mon magnifique visage.

Je m'endormis en lui soufflant de manière moqueuse :

- Prétentieux ...