Chapitre 9

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Cela faisait quelques minutes, que Loreley avait refermé la porte en laissant derrière elle, un homme complètement abasourdi. Sébastian était toujours planté dans le couloir, perdu dans ses pensées. La jeune femme venait de lui faire comprendre qu'elle n'attendait rien de lui, c'était clair comme de l'eau de roche, cette femme était une énigme qu'il ne pouvait pas laisser tomber.

Après de longues minutes à enserrer la poignée de la porte d'entrée, il se décidait enfin à ouvrir cette porte qui faisait barrage avec cette femme qui attisait tous ses moindres désirs.

La jeune femme était adossée à la fenêtre de son salon, quand en entendant le claquement de sa porte retentir, avec précipitation, elle se retourna, stupéfaite de voir Sébastian à quelques mètres en face d'elle. La bouche légèrement entrouverte, elle ne savait pas si c'était le fruit de son imagination ou la réalité. Pour se rassurer, elle se pinça l'avant-bras, par la vive douleur qu'elle ressentit, elle comprit, qu'il était bel et bien devant elle.

Sébastian la regardait, elle était hésitante, surprise et sa réaction était plutôt hilarante.

- Vous êtes vraiment une femme pleine de surprises, Mademoiselle Klein.

Loreley fut surprise d'entendre à nouveau cette voix, qui retroussait ses poils à chaque vibration qui sortait de sa bouche. Le rire du jeune homme retentissait dans son studio.

- Je... Mais je croyais que vous étiez parti.

- J'ai longuement hésité avant de vous retrouver, mais votre proposition et vous... Je dois être honnête avec vous, vous attisez ma curiosité.

— Moi ? J'attise votre curiosité ? Vous êtes vraiment un homme étrange, Monsieur Meyer !

Sébastian éclata à nouveau de rire. Ce même rire, qui quelques heures auparavant, avait fait vibrer en elle des picotements au plus profond de ses entrailles.

- Dites-moi, en quoi je suis si étrange, Mademoiselle Klein !

Il s'approchait avec délicatesse de la jeune femme, en ne lâchant pas d'une seconde le regard de cette femme magnifique. Ses grands yeux verts étaient hypnotiques, ne laissant pas la jeune femme indemne. Loreley sentait son corps se tordre sous l'effet de la proximité dangereusement attirante du jeune homme, en étant perdu dans la grandeur de ce regard magnétique.

- Je n'ai jamais attisé quoi que ce soit chez un homme...

- J'en doute fort, ma douce Loreley.

Sébastian n'était qu'à quelques centimètres de la jeune femme. Loreley avait le souffle de plus en plus rapide, son bas-ventre était pris de légères vibrations dont elle n'avait jamais soupçonné l'existence.

- Détrompez-vous, je ne suis pas une femme qui...

- Qui, quoi, Mademoiselle Klein ?

Il était si près de la jeune femme, qu'elle pouvait sentir sur sa peau laiteuse, la caresse de sa voix qui vibrât sur chaque pore de sa peau. Sébastian happa le corps de la belle, en la maintenant tout contre lui. Son souffle haletant s'écrasa sur sa chemise légèrement entrouverte. Ses yeux de Biche étaient magnifiques. Le jeune homme ondulait son bassin délicatement contre la belle rousse.

Honteuse de la situation, Loreley pencha son visage sur le sol.

- Je ne suis pas une femme désirable...

- Laissez-moi vous montrer alors...

Sans plus attendre, Sébastian fit glisser ses mains sur les hanches de la jeune femme.Cette sensation étrangère, qui parcourait son corps, était douce et agréable.

Dans Le Creux De Ses MainsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant