Épilogue

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Ne supprimez pas / n'archivez pas cette histoire quand vous l'aurez terminée, il y a encore un petit message et des espèces de bonus qui arrivent. Enfin vous faites comme vous voulez mais voilà. (aussi jetez un coup d'oeil au prologue de ma nouvelle fiction ehe)

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        Je replace une de mes mèches rousses derrière mon oreille et souffle un bon coup avant de sortir du taxi. Je songe encore à repartir à l'aéroport pour retourner chez moi et traîner en jogging dans mon appartement, avec un thé et un livre ; mais il a fallu tellement de temps et d'énergie à Dylan pour me convaincre de le rejoindre ici que je ne peux pas lui faire faux bond. Et puis je suis censée rencontrer sa petite-amie, et rien que pour cette raison je vais sortir de ce taxi.

Après avoir remercié l'homme au crâne dégarni je referme la porte de la voiture noire et fais glisser mon sac à main de la même couleur le long de mon bras. Je soupire et observe les alentours. J'ai un peu honte de l'admettre et c'est pour cette raison que personne ne le sait, mais je n'ai jamais assisté à un match de football. Je veux dire, il y en avait dans le petit stade du lycée et j'y allais souvent, c'était suffisant, mais je n'ai jamais vu un vrai match. Donc je suis éberluée de voir la saleté du sol du parking. Bon sang, il y a des poubelles à exactement trois mètres de moi, est-ce si difficile de marcher jusque là? Et si ce n'était que la saleté! Mais même à dix-huit heures, je peux déjà voir quelques personnes ivres près des barrières du parking, assises dans l'herbe, riant bruyamment et me dérangeant fortement. Je me contente de rouler les yeux et de grogner, tandis que je sors mon téléphone portable pour appeler mon meilleur ami.

"Mandie, tu es arrivée?" Sa voix, devenue plus rauque que lors de notre première rencontre, retentit dans le microphone plus fort que prévu et je sursaute, grimaçant.

 "Ouais, je suis dans le parking. Et si quelqu'un pouvait appeler la sécurité pour virer les ivrognes dégoûtants qui traînent, ce serait sympa," je marmonne et j'entends son petit rire.

 "Amanda est de mauvaise humeur. Tu es tombée sur un mauvais jour désolé," je l'entends informer quelqu'un et je déduis que c'est sa petite-amie quand j'entends un léger rire féminin, et même si ils ne peuvent pas me voir j'affiche une mine outrée. 

"Je t'entends, espèce de crétin," je dis silencieusement tandis que je montre mon ticket à un homme vêtu de noir, à l'air sérieux. "Bref, où est-ce que vous êtes?"

"Et bien...à nos places?" Je l'imagine froncer ses sourcils bruns. "C'est écrit sur ton ticket, non?"

Je baisse les yeux sur le petit bout de papier froissé qui repose dans la paume de ma main gauche. Place 33, rang J, tribune 6. 

"Oui mais...viens me chercher," j'ordonne en froissant le papier, le jetant dans la poubelle la plus proche.

"Sérieusement?" 

"Ouep," j'accentue la dernière consonne du mot et m'adosse contre le mur d'un des nombreux couloirs du stade.

 "Espèce de - " Il a raccroché avant que j'entende la fin de sa phrase alors je me contente d'attendre à l'entrée, observant les affiches collées sur les murs d'un blanc sale et gris. Beaucoup de personnes passent devant moi, riant et s'extasiant à propos du match à venir, et beaucoup portent un maillot rouge, le reste un bleu. Je ne sais même pas à quelle équipe ils correspondent, à vrai dire je m'en moque totalement, je ne comprends même pas ce que je fais ici.

"Te voilà!" Je tourne vivement la tête et mes lèvres s'étirent instantanément. 

Malgré le fait que je l'ai fait descendre des gradins exprès, Dylan ouvre ses bras et je me jette dedans. Je ne l'ai pas vu depuis quelques mois et même si j'ai l'impression de toujours l'avoir avec moi grâce à nos appels, nos messages et nos Skypes, le voir en chair et en os est totalement différent et évidemment, beaucoup mieux. 

Stupid Book » Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant