Chapitre 18 - Pizza et Disney

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C'est en quelques sortes un chapitre pour remplir les blancs, mais la suite va être mouvementée ehe x

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Louis

        Je retiens un bâillement et baisse le son de la télévision le temps d'écouter la conversation de Liam avec la personne se trouvant dans l'entrée, dont la voix me rappelle Samantha, mais je n'en suis pas sûr.

"Ah bon? Je vais prévenir les gars alors, attends moi là," c'est ce que j'entends juste avant un bruit de baiser. Je n'ai rien contre les couples, au contraire, mais j'avoue que maintenant je comprends mieux ceux qui détestent les marques d'affection en public.

J'augmente à nouveau le son du téléviseur et détourne la tête vers l'écran. Je ne sais même pas pourquoi je me cache, après tout c'est juste Liam, qu'est-ce que j'en ai à faire, bon sang?

"Louis, la voiture nous attend!" Liam m'avertit tandis que je l'entends appeler les autres. On s'est tous réunis dans mon appartement en attendant les filles.

À propos de filles..

"Samantha?" J'appelle la brune, sachant qu'elle est toujours dans l'entrée.

"Oui?" En une seconde elle est assise à côté de moi et je la contemple un instant. Elle a ce sourire narquois qui me fait comprendre qu'elle sait ce que je m'apprête à lui demander. Je soupire et penche ma tête sur le côté, lui signifiant qu'elle peut parler. "Elle est malade, elle reste chez elle."

Je fronce les sourcils et quand j'y pense, c'est évident. Hier quand nous sommes sortis du Bowling il pleuvait littéralement des cordes et elle était simplement vêtue de son top blanc, ce n'est pas étonnant qu'elle aie pris froid malgré ma veste en jean.

"Tu sais quoi, je ne me sens pas très bien non plus alors je vais rester à la maison et regarder la télé," je dis en hochant la tête, augmentant le son pour augmenter l'effet. J'entends un léger rire mais la meilleure amie d'Amanda n'ajoute rien. Je sais à quel point je sonne peu crédible et pathétique mais ça m'est égal.

"À plus mec!" La voix de l'irlandais du groupe résonne dans le hall, suivie de plusieurs autres et je me contente de lâcher un vague "hm hm".

Dès que la porte claque, j'attrape mon téléphone portable et cherche le numéro d'une pizzeria dans mes contacts. Ouais, j'ai le numéro d'un livreur de pizza dans mes contacts, et alors, ça ne veut pas dire que j'en mange tout le temps -j'en mange très souvent, nuance.

Ma commande terminée, je troque mon jogging contre mon pantalon noir habituel et je me contente de mon haut habituel de la même couleur. Je cours chercher quelques DVD dans mon armoire et fourre le tout dans mon sac à dos, puis je cours à nouveau quand j'entends la sonnette de la porte d'entrée. Habiter à deux rues du livreur facilite grandement la vie, croyez moi.

"Génial, merci, gardez la monnaie!" Je m'empresse d'attraper les deux cartons chauds et jette pratiquement deux billets sur le livreur. Je suis pressé, désolé.

Je me penche vers la table basse pour récupérer mes clés et mon téléphone, balance mon sac à dos sur une épaule, et sors de mon appartement avec mes lunettes de soleil sur le nez et les mains tenant fermement mes deux cartons précieux et à l'odeur alléchante.

Pour ne pas faire trop refroidir les pizzas, j'appuie souvent sur l'accélérateur et double un peu tout le monde, pour finir sur le parking de l'immeuble d'Amanda, un sourire au lèvres. J'adore conduire avec ce bébé, elle est vraiment efficace.

Le temps d'entrer dans l'immeuble, d'entrer et de sortir de l'ascenseur à l'étage suivant, je suis un peu essoufflé. Pourtant je fais régulièrement du sport et mon endurance est toujours mise à l'épreuve quand je participe à des matchs de football, mais là, allez savoir pourquoi, j'ai l'impression que mes poumons sont déchiquetés. Je frappe trois coups à la porte -il y a une sonnette, mais je trouve mes coups plus efficaces- et je grimace quand je n'entends absolument rien de l'autre côté de la porte, même avec mon oreille collée dessus. Je frappe à nouveau trois coups, précédés de plusieurs coups de sonnette. Bon sang, les pizzas seront froides, je n'aime pas quand ma pizza est froide.

Stupid Book » Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant