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Quelques matins plus tard je me suis réveillé dans la gare de nos crimes. Tu étais encore nu à mes côtés, ta peau usée de cicatrices et recouvertes de sang me fit sourire. J'ai tourné le regard pour croiser le corps de l'homme que l'on avait torturé la nuit dernière. Ce moment était délicieux, plaisant, une extase qui m'a fais voir les profondeur des abysse, des enfers qui nous attendaient à notre mort. C'était un plaisir fou, je voudrais revivre ça encore et encore.

Ton corps à bougé près du miens, tes bras se sont enroulés autour de ma hanche délicate pour me serrer contre ton corps tiède, encore coucher sur le sol miteux, nous combattons ainsi la fraicheur du matin. Je suis heureux que tu m'ais laissé entré dans ton monde, j'ai découvert tellement depuis mon premier meutre.

J'ai caché ma tête dans ton cou pour mieux profité des miettes de mes souvenirs de la nuit. Nos corps recouverts de sang et de sueur n'en formant qu'un après une longue attente.

Quand nous avons eu la force de nous lever, tu as accepté que je grimpe sur ton dos pour le chemin du retour. Tu semblais heureux, même si heureux était un mot sombre dans notre relation. Tu rigolais un peu quand je chatouillais amoureusement ton cou avec mes lèvres.

On a relevé nos capuches, une habitude que j'ai pris de la tienne.

Une fois dans notre appartement, tu m'as posé sur le comptoir et je t'ai regarder cuisiner. Tu avais l'air appliqué à la tâche, concentré sur le chaudron dans lequel bouillait nos ramens et les condiments qui allaient les accompagner.

Les assiettes déposés, nous avons commencés à discuter.

<<Comment tu te sens après tout ça? Je sais qu'il le sais déjà, je suppose qu'il veut simplement m'entendre le dire. M'entendre prononcer des mots qui semblent interdits.

-J'en veux plus, toujours plus.>> Et j'ai souris, comme toi, tes yeux formant un croissant de lune que j'aime bien, mais pas plus que ton regard carnassier.

Notre repas s'était terminé avant la fin de notre conversation. On parlait sans réfléchir, le sang, le meutre, la torture, nous étions sans filtres. On sait que l'autre nous comprend très bien, donc nous parlons.

Quand l'envie nous a prit, nous sommes ressortit après avoir nettoyer nos visage et changer de vêtements. Aux yeux de tous nous avons sûrement l'air d'un couple normal qui s'aime de façon héphémère. D'un amour qui s'effacera car on est encore jeune après tout.

Nous on sait que non, jamais on n'arrêtera de s'aimer, car la passion du meutre nous liait inlassablement. Un liens que personne ne pouvait nous retirer. Même pas la mort.

Plusieurs affiches de disparitions décoraient les poteaux mis en place dans la ville où nous nous sommes rendus. Elle n'était pas si loin à pied, pas loin de notre chez nous en tout cas. Les affiches de disparues, c'est notre oeuvre ça. Une oeuvre que nous manions avec génie. Ici, personne ne pouvait nous suspecter d'être les artistes d'une anarchie aussi bien monter. Nous semblons trop loin d'eux pour avoir comit des choses ainsi. Si seulement ils savaient.

Alors en marchant dans la ville, main dans la main, nous fixons silencieusement chaque personnes possible avec discrétion. Un jour ce serait peut-être leur tour et tu aimais penser ça, tout comme moi.

On est foutrement tarrés Jeno.

C’est peut-être, ça aussi, une des raisons pour lesquelles on s’aime.

~Psychopathe~ [Reno AU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant