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Je regarde ton corps depuis un moment déjà. Vont-ils découvrir que c'est nous, les auteurs de tous ces crimes? Les marionnettiste d'une anarchie si belle à nos yeux. Vont-ils t'offrir un enterrement juste quand même?

Peu importe, on s'en fiche, car peu importe ce qu'il advient de ton corps, nous nous retrouverons en enfer. Nous serons ensemble, profitant de la gloire que Satan nous donnera.

Car après tout, ne sommes nous pas les plus grand pêcheurs qu'il n'a jamais vue? Ne sommes nous pas les êtres humains ayant causé le génocide le plus intense, mélangeant à la mort de ces innocents la luxure et la gourmandise?

N'avons nous pas détruit notre sanité avec un succès intense?

Oui, nous l'avons fais. Nous sommes les créateurs d'un chef d'œuvre nommé anarchie. Satan ne devrais pas nous couvrir de gloire, il devrait avoir peur de nous. Nous supplier de ne pas le détruire lui aussi. Il devrait nous laisser sa place, nous laisser dominer l'enfer ensemble. Cet endroit deviendrais plus horrible avec nous aux commandes j'en suis sûr.

Couché à côté de toi, je laisse ton sang couler sur moi, il me chatouille et atteint des endroits intimes de mon corps. Il devient tiède, bientôt il sera froid, exactement comme ton corps maintenant livide et vide de ton esprit.

Nous ne sommes plus que moi maintenant, mais je ne regrette rien, car tu as aimé mourir et j'ai aimé être celui qui t'offre ce plaisir.

J'essuie doucement le sang sur ton visage avec la couverture et dépose un dernier baiser sur ton front congelé par la mort. Je me demande bien qui est venue te chercher si tu es toi même la faucheuse.

Dans tout les cas, j'espère que tu joues encore ce rôle, car je veux que se soit toi qui vienne me chercher. Tu trouve pas que ça serais romantique? Toi venant me récupérer, nous permettant de vivre à jamais dans le monde qui nous attendait patiemment.

Je rigole pour moi même et me relève, je prend ton couteau que j'avais posé plus loin et m'arrête quelque instants pour écouter le sang couler par goûte de mes vêtements pour rejoindre le sol dans un joli "ploc". Je souris, satisfait, et reprend ma place à tes côtés.

Trenquillement, je lèche la lame et goûte le sang sèché disposé sur le métal. Mon dernier brevage avant d'être dans tes bras à nouveau.

Sans aucune patiente, j'ai planté la lame dans mon ventre violemment, laissant un long gémissement résonner dans la pièce. Je me sentit même soudainement jouir, une extase longue et tellement plaisante.

Je laisse ma tête tomber lourdement sur ton torse, je me sens devenir faible, j'ai froid, très froid. Je rigole amèrement et ferme les yeux. Une image de toi scotché derrière les paupières, je me laisse partir.

J'arrive, Jeno.

~Psychopathe~ [Reno AU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant