Recueil OS BTS - French

Taehyung - Love Is Not Over Pt.1

사랑이란 아프고 아픈 것 yeah

이별이란 아프고 더 아픈 것 같애

니가 없으면 난 안될 것 같아

사랑해줘 사랑해줘

다시 내 품으로 와줘

---------------------------------------------------------------------------------------- 00:55 - Love Is Not Over

« 서울, automne, année indéterminée

L'école. Une prison sans faille, sans sortie, sans liberté. L'opinion de chacun ? Tout le monde s'en fiche, obligation de côtoyer des inconnus pendant plusieurs années ainsi que travailler et se faire insulter, battre, harceler parce que l'on est seul, différent ou encore d'une autre espèce. Dans notre société, les humains avaient régné en maître. Les Gumiho (구미호), espèce coréenne moitié renard à neuf queues et moitié humaine étaient persécutés depuis des décennies, les croyances décrivant leur « férocité », leur « cruauté » et leur « charme mortel » avaient réduit à néant leur image ainsi que leur réputation. Néanmoins les Kitsune (狐), espèce japonaise similaire à celle coréenne étaient dit : affectueux, doux et calme, la société les voyait comme des êtres mystiques et très appréciés contrairement à leurs congénères, eux n'avaient pas été anéanti mais demeuraient rares quand même.

La société avait aussi instauré un système de tatouages, de tâches de naissance si vous le souhaitez. Chaque individu à la sienne et personne d'autre que lui ne pouvait le posséder sauf son « âme sœur » qu'il devrait trouver pour fonder une famille et vivre jusqu'à la mort, pour l'éternité. Les Gumiho ainsi que les Kitsune possédaient des marques bien à eux : les mâles Gumiho avaient un cercle noir garni de trois disques noirs circulaire et les femelles en avaient un identique seulement celui-ci disposait d'un disque de plus. Chez les Kitsune, c'était l'exact inverse, certainement pour différencier les deux espèces, cependant, tous le ne savaient pas et cela pouvaient engendrer des crimes, des meurtres ou encore des procès, des jugements judicaires et des changements administratifs.

Moi, j'étais une Gumiho âgée de vingt ans vivant à Seoul depuis ma naissance et je me nommais 김 Ha-neul. J'avais un grand frère, Kim Nam-Joon, qui lui était né à Ilsan il y avait vingt-et-un ans. Lui, il avait trouvé sa paire quand il avait seize ans, dans cette école. Ce dernier se nommait Kim Seok-Jin, ce jeune homme avait le même âge que mon frère, ils pensaient peut-être à adopter dans moins d'une année. Je ne vous ai pas expliqué qu'un Gumiho pouvait être associé à un membre de son espèce ou une autre mais aussi du même genre que lui, dans le cas de mon ainé un humain mâle qui possédait contre nature un tatouage identique, certainement un fils de Gumiho. Quant à moi j'espérais trouver quelqu'un avant la fin de ma scolarité, qui se terminait à l'âge de vingt-trois ans.

En ce moment, j'arrivai en classe. Je me mis à ma place habituelle, c'est-à-dire au fond et à proximité de la fenêtre. Personne ne savait que j'étais une Gumiho, seulement mon frère et Jin étaient au courant.

Mon professeur d'Histoire et de Géographie entra dans la salle de classe. Ce dernier nous annonça que deux nouveaux élèves allaient intégrer la classe et qu'ils ne devraient pas tarder à arriver. C'est justement à cet instant que l'on toqua à la porte. Les nouveaux entrèrent, saluèrent le professeur puis se présentèrent : l'un s'appelait Park Ji-Min, de petite taille pour un homme, les cheveux de couleur ambre et les iris sombres, âgé de quinze ans. Le second se nommait Kim Tae-Hyung, plutôt de grande taille, les cheveux bruns presque noirs et des yeux profonds et sombres comme l'ébène, âgé de vingt ans.

Les deux jeunes hommes se mirent soudainement à me regarder et tout à coup Jimin se mit à presser son avant-bras gauche et Taehyung, la droite de son cou. Je ne compris pas vraiment leur comportement : ils essayaient d'éviter mon regard à tout prix et commençaient à bouger malgré eux, comme s'ils étaient gênés ou quelque chose comme cela. La seule solution qui me vint à l'esprit fut celle de « l'attirance ». L'attirance chez les espèces comme les Gumiho et les Kitsune était similaire à celle des humains (brûlure au niveau de sa marque, joues rougies, gestuelle plus rapide et fréquente) à l'exception d'une caractéristique : les « bêtes (animales) » pouvaient sentir la présence les membres d'une espèce bestiale similaire à la leur ou non et s'il s'agissait de leur paire ou bien de leur semblant d'âme sœur, ces dernières perdaient leurs moyens et commençaient à se comporter étrangement et parfois violemment envers les autres, instinct de possessivité je supposais.