Recueil OS BTS - French

Seokjin - Trivia : Love Pt. 1

봐 내와 네도 똑같은 소리가 나잖아

그렇다고 내가 넌 아니지만

너의 책장의 일부가 되고파

너의 소설에 난 참견하고파

연인으로

---------------------------------------- 01 :42 – Trivia承 : Love

Bonifacio dans le Sud de la Corse, été, année 1881

Ce matin père a demandé à me voir. Je suis une fille de riche bourgeois âgée de quinze ans, j'ai peu de temps libre, d'activité extravagante comme les autres jeunes filles de mon âge. Je me sens terriblement seule, je me suis toujours sentie mise à l'égard, on me traite de fille de riches bourgeois prétentieux et qui ne méritent pas la vie. Mes camarades n'appartiennent pas à des classes aisées, mais plutôt à la petite bourgeoisie. Les amis de mes parents sont très intellectuels, comme ces derniers. Cependant, j'ai l'horrible impression que ma famille se sert de moi, n'en a rien à faire de mon existence tel un esclave j'exécute les tâches que mes parents m'obligent à réaliser, ne se préoccupant guère à un seul instant de ma santé mentale ainsi que de mon bonheur. Seulement, aucunes personnes ne me frappe ou ne m'insulte, ils sont respectueux mais profite quand même de ma présence pour que je fasse le sal travail à leurs places. Je ne porte pas de vêtements de servante, au contraire, mes accoutrements représentent à la perfection ma situation sociale mais absolument pas ma nature propre.

Je me dirige vers le bureau de mon père. J'ouvre la porte de celui-ci, le marbre occupe la majorité de la pièce, des tableaux décorent gracieusement les murs froids de cette salle, le meuble principal est richement garni de feuilles d'or et de multiples pierres précieuses. Une coupe de vin ainsi que des petits encas sont au millimètre près disposés, de nombreux journaux et papiers administratives les accompagnent sur un coin du bureau, organisés à la perfection.

« -Tu désirais me voir ? dis-je à mon père, confortablement installé dans son fauteuil.

-Oui, j'avais une nouvelle à t'annoncer. Me répond-il. Tu peux t'asseoir. Par la suite je m'assieds face à lui.

-Je t'écoute attentivement. Ajoutais-je.

-Demain, en compagnie de Monsieur Stefani, nous partirons voguer sur l'océan à la recherche de créature mistiques, sans toi ne t'inquiète pas. Ces dernières se nomment « sirènes », ainsi, nous en ramerions une que nous placerons dans le splendide et vaste lac. Nous la rentrerions la nuit dans le fameux aquarium à proximité de l'étang. Monsieur Stefani et moi-même irons la chercher dans la crique de Fazzio, près d'ici. J'espère sincèrement que ce sera un homme, il nous rapporterait encore plus d'argent ! car oui, nous inviterons par la suite de riches habitants de l'île qui paieront pour le voir ! Je suis un génie. Quant à toi, tu n'auras point l'autorisation de l'approcher, tu laveras son espace intérieur pendant la journée, histoire que tu serves à quelque chose. Bien, à présent tu peux disposer.

-D'accord, à dans trois jours père. Je le salue puis je repars en direction de ma chambre. »

Le trajet c'est rapidement effectué. Arrivée devant la porte de ma chambre, j'ouvre la porte sans aucune délicatesse. Je n'en peux plus, à chaque fois que mon père ramène une créature, quelque elle soit, il l'exploite pour de l'argent et la tue quand les revenus deviennent trop faibles. Il est d'une cruauté infâme, mais cette fois-ci, je ne le laisserais pas abattre un humain, même avec une queue de poisson, cela ne change rien à sa nature. Lui aussi a un cœur, un vrai, mon paternel n'a qu'une pierre à la place de ce dernier. Je me poste sur ma chaise, devant ma table où je dessine. Le dessin est certainement la seule activité que je peux réaliser sans que quelqu'un ne me réprimande.