Tome 1 : Une Histoire Brûlante (En réécriture)

Le Fils de Ténibrus

Il était environ 20 heures et on commençait déjà à être fatiguées, ce qui était normal après la journée qu'on avait eu. De plus Jean était entrain de nous expliquer l'histoire des éléments. Ce n'était pas très intéressant en fait. Élise bâilla, ce qui fit réagir Jean qui s'arrêta :

<<_Vous commencez à être fatiguées ou c'est l'histoire qui vous ennuie ?
_Un peu des deux, répondit la fille de l'eau.
_Alors je suppose qu'il est tant de vous montrer votre chambre.
_On a une chambre chacune ? Demanda Alix.
_Euh, non. Vous avez une chambre avec quatre lits.
_Mais on a pas nos affaires comment on va... dit Élise.
_Vous avez tout ce qu'il vous faut dans la chambre ne vous inquiétez pas, maintenant suivez-moi. >>

Nous le suivîmes sans plus attendre pour enfin aller dormir après cette journée épuisante remplie d'émotions. Avec les filles, on se demandait comment allait être la chambre, si elle était grande, petite, jolie, moderne ou vieille... Tout à coup, on vit un autre jeune homme posé contre le mur avec les bras croisés. Il était blond et avait des cheveux courts et lisses qui arrivaient jusqu'à son menton. Il avait les yeux verts et il portait des vêtements royaux. Il avait l'air d'attendre quelqu'un. Le garçon se dirigea vers nous quand on arriva à son niveau :

<<_Alors c'est vous les fameuses filles des éléments ? Plutôt jolies.
_William... qu'est ce que tu fais là ? Tu devrais être entrain de t'entraîner, dit Jean, l'air embêté.
_Je voulais saluer les belles élémentalistes rien de plus. >>

Il s'approcha d'Alix, prit sa main puis la baisa, il fit de même pour nous trois. On le dévisagea toutes, et la même pensée nous traversa l'esprit :

''Beau parleur.''

<<_Je m'appelle William, fils du roi Philippe, qui signifie protecteur, enchanté, il fit une révérence.
_Moi c'est Lya, tu es le fils du roi de ce royaume ?
_Exact.
_Je suis Maëlle, elle c'est Alix, dis-je en montrant Alix et de même pour la fille du vent, et elle c'est Élise, maintenant excuse-nous mais on est fatiguées et on aimerait dormir.
_Quel dommage, j'aurais voulu passer du temps avec vous, dit-il en faisant un clin d'œil.
_Et nous on ne veut pas, ajouta Alix.
_William, tu dois t'entraîner et non traîner dans les couloirs.
_Oui je sais mais ça m'ennuie ! J'suis bien plus fort que tous ces idiots de gardes, affirma le beau parleur.
_Moi ça m'étonnerait... chuchota Élise.
_On y va les filles, annonça Jean.
_J'espère vous revoir très vite par ici.
_Ou pas, dis-je en m'éloignant. >>

Nous ignorâmes sa dernière révérence, puis montâmes deux étages jusqu'arriver devant une porte qui était en or. On s'arrêta puis Jean donna la clé à Élise :

<<_Voilà votre chambre, dit-il en regardant Élise, si tu as besoin de quelque chose appelle-moi, il y a un bouton noir sur le mur à côté de la table. Ce bouton m'avertira à la seconde.
_Merci beaucoup c'est gentil de ta part, dit la jolie fille du vent en rougissant.
_Et nous on compte pour du beurre ? Demanda Lya en croisant les bras.
_Non, vous aussi vous pouvez m'appeler si vous voulez. J'ai des choses à faire, je vous laisse. Répondit le jeune homme en s'éloignant.
_Moi je dis qu'il aime bien Élise, dis-je pour la taquiner.
_C'est clair, me suivit Alix.
_Tu crois ? Sourit-elle.
_N'importe quoi, ajouta la blonde de l'eau, il est gentil parce que tu voulais rentrer chez toi, et parce qu'il a besoin de nous, c'est tout.
_Oh c'est possible... >>

On rentra dans la chambre, puis ce fut Élise qui ferma derrière elle avec la clé que Jean lui avait donné. La pièce était grande et très décorée avec deux lits superposés en argent et en diamants. À côté des lits, il y avait deux fenêtres, et entre celles-ci, nous vîmes le bouton noir dont Jean nous avait parlé. À côté de la porte, on constata deux armoires assez grandes pour deux personnes. Alix ouvra une des armoires. Il y avait tout ce dont on avait besoin : des pyjamas, des habits de sport, et des habits de... combat ? On se regarda, Alix et moi, perplexes.
Lya monta sur le lit d'en haut et se laissa tomber sur les draps. Élise et moi étions déjà assises tandis qu'Alix resta débout en observant la chambre.