Nos Âmes Soeurs // Benjamin Pavard [FINI]

Chapitre 25

Pdv de Louisa

Je cours, je cours sans m'arrêter. Les collines autour de moi sont d'un vert tout simplement magnifique. Les fleurs qui m'entourent sont de toutes les couleurs. Les cheveux au vent je cours à travers champs, les herbes folles me caressent les jambes.

Soudain une sensation de vide m'envahit. Je suis seule, aucun signe de vie autour de moi.

Je me mets à hurler comme une folle. Un seul prénom sort de ma bouche "Benjamin"

Puis une douleur qui devient de plus en plus forte se fait ressentir au niveau de mon crâne.

J'ouvre les yeux mais je suis aveuglée par une lumière blanche.

Pdv de Catherine

Louisa est allongée dans son lit d'hôpital. Ma main dans la sienne.

Depuis hier elle ne s'est pas réveillée.

Je sens une légère pression sur ma main.

Louisa *dans un murmure* : Benjamin... Benjamin...

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Mon dieu elle est réveillée !! Je pleure de joie.

Moi : Ma chérie, ma puce, mon amour. Maman est la ma toute petite.

Louisa : Maman ?...

Sa voix n'est qu'un murmure.

Moi : Oui ma chérie je suis là.

Louisa : Où est... Benjamin ?

Benjamin n'est pas là. Didier l'a obligé à rester à Istra. Il ne doit pas se déconcentrer pour le match de ce soir. Le pauvre garçon... hier je l'ai retrouvé en pleur dans les bras de Paul et Antoine. Cette vision ma briser le cœur.

Moi : Il est à l'hôtel. Didier n'a pas voulu qu'il vienne.

Ma fille a les larmes aux yeux.

Louisa : Je ne peux pas le voir alors ?

Sa voix se casse.

Moi : Non désolé ma chérie... tu ne pourras le voir qu'une fois le match fini.

Louisa : Maman... j'ai besoin de lui.

Ses mots me donnent un coup au cœur... L'amour qu'ils se portent l'un à l'autre est tellement fort. Je n'avais jamais vu ça.

C'est juste magnifique de voir deux personnes s'aimer à ce point. On peut tout de suite voir, rien qu'à la façon dont ils se parlent, se regardent, qu'ils sont faits l'un pour l'autre.

La première fois que je les ai vu ensemble c'est la fois où j'ai annoncé à mes enfants que j'étais malade. Benjamin semblait aussi bouleversé que Louisa. Son regard s'était brisé quand il avait vu ma fille recroquevillée dans un coin de la pièce. Quand un va mal l'autre aussi.

Et c'est à partir de ce moment-là que j'ai compris que leur histoire durera sûrement toujours.

L'un ne va pas sans l'autre et la réaction de Benjamin hier me le prouve bien.

Moi : Ton frère va passer avant le match ma puce.

Louisa se redresse doucement et s'assoie.

Louisa : Est-ce que tu as du papier et un stylo ?

Moi : Oui mais pour quoi faire ?

Louisa : Tu peux me les donner s'il te plait... Je vais écrire quelque chose à Benjamin. Il faut que je lui dise quelque chose impérativement.