Nos Âmes Soeurs // Benjamin Pavard [FINI]

Chapitre 26

Pdv de Ben

Avoir eu Louisa au téléphone me redonne le sourire.

J'étais tellement mal depuis l'accident... je n'arrivais plus à rien, je me sentais inutile. Je ne me suis jamais senti comme ça en vingt-deux ans d'existence.

Je n'avais jamais été aussi vide, je ne m'étais jamais senti aussi seul. J'étais brisé tout simplement.

Je ne comprends pas pourquoi j'en suis arrivé à ce point. Ok j'aime Louisa, mais je ne savais pas que ça pouvait me mener à un tel état...

Je crois que c'est encore plus fort que de l'amour. De la passion ? Non peut être pas... C'est encore plus fort. En fait il n'existe aucun mot pour décrire mes sentiments à son égard. Aucune formulation n'a été inventée pour ça.

J'ai tellement l'impression d'être un ado de 15 ans devant sa première copine c'est horrible ! Gêné, timide, qui ne sait pas comment agir.

Bref la n'est la pas question, je dois me concentrer sur le match. Il faut qu'on gagne pour nous mais aussi pour Louisa.

Quand j'y repense je mettais dis que si un jour je marquais un but, j'embrasserai Louisa... imaginez... non en fait ça sert à rien je ne manquerai jamais. Je suis défenseur ce n'est pas mon rôle. Je ne vais pas voler la vedette aux gars quand même !

Paul me sort de ma rêverie

Paul : Ce matin quand tu avais Louisa au téléphone tu lui as dit que tu l'aimais, je n'ai pas rêvé ?

Moi : Euh .... Bah elle ne l'a pas pris dans le sens que j'aurai voulu mais... ouais je lui ai dit.

Paul : Elle a dit quoi ?

Moi : Qu'elle m'aimait.

Paul : Et pourquoi tu penses que ce n'est pas dans le sens que tu l'aurais voulu qu'elle a dit ça ?

C'est vrai que maintenant qu'il le dit, elle était redevenue étrangement sérieuse. Mais bon je laisse tomber.

Nous sommes sur le départ. Le bus ne devrait pas tarder à arriver.

Antoine : Mec il va falloir que vous ailliez une conversation sérieuse...

Moi : je sais... Je voulais lui dire avant qu'elle ne tombe. On partait pour ça justement.

Paul : Tu dois avoir le seum !

Moi : T'imagines même pas...

Antoine : C'est pour ça que tu te sens à moitié coupable ?

Moi : Bah ouais... je n'ai même pas eu le réflexe de l'attraper !

Paul : Mais attend elle était loin de toi ! Et tu ne pouvais pas deviner qu'elle allait tomber.

Moi : Je sais... mais ça ne m'empêche pas de m'en vouloir. Heureusement qu'elle n'a rien de plus grave je m'en serai encore plus voulu.

Hugo entre au même moment et tous les gars se dirigent vers lui. Moi aussi d'ailleurs. Ils étaient tous très inquiets hier soir.

N'empêche je suis dégouté que Didier n'ait pas voulu que j'aille la voir aujourd'hui. Soi-disant ça m'aurait déconcentré. Mais moi je crois que c'est l'inverse. J'aurais pu voir qu'elle va bien et j'aurais pu jouer pleinement mon match.

Mais Elle m'a clairement fait comprendre au téléphone qu'elle compte sur moi pour le gagner ce match alors je vais me donner à fond. Pour la rendre fière !

Didier : Bon les gars le bus doit arriver dans deux minutes. Je compte sur vous pour vous concentrer lors du voyage et ne pas mettre le bazar.

Étrangement il regarde Paul, Antoine et Presnel en disant ça. Bref vous m'avez compris.