Chapitre 29

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Pdv de Ben

Je n'en reviens toujours pas. Tout à l'heure avant que Paul de surgisse de nul part nous avions failli nous embrasser, puis les autres sont arrivés et tout s'est déroulé très vite.

J'allais sortir mais Louisa m'a retenu, elle a viré les mecs et dès qu'elle a fermé la porte je me suis littéralement jeté sur elle. Je crois que c'est mon instinct animal qui s'est réveiller. Ou pas. Cette sensation d'inachevé qui me tordait le ventre ne me plaisait pas du tout alors j'ai fait la seule chose dont j'avais envie de faire.

Je l'ai donc embrassé y mettant pas mal de fougue. Cette fille me rend fou. Ce baiser était le meilleur de toute ma vie, jamais je n'avais embrassé ou n'avait été embrassé de cette façon.

Aucunes des choses que j'ai ressentis ne m'avait traversé avant aujourd'hui. Les papillons dans le ventre qui s'envolent dans tous les sens ne semblaient attendre qu'elle pour se réveiller. Les frissons qui me parcouraient de la tête aux pieds. C'était tout simplement magique. Tant de sensations nouvelles.

Après quand elle m'a embrassé dans le cou c'est comme si j'étais paralysé. Je ne répondais plus de rien.

Mais il faut qu'on discute et c'est ce qu'on s'apprête à faire.

Nous nous asseyons donc sur notre lit et j'engage la conversation.

Moi : Je ne sais pas part où commencer... comment dire...

Elle me coupe.

Louisa : Tu regrettes ??

Ça voix se fait toute timide et je dirais déçue et avec une pointe de tristesse.

Moi : Non non bien-sûr que non. Pourquoi tu regrettes toi ?

J'avoue que j'ai peur de sa réponse... même si après la mettre je ne devrai pas douter.

Louisa : Non pas le moins du monde.

Elle me regarde dans les yeux. Un souffle de soulagement sorti de ma bouche sans que je ne puisse le retenir.

Louisa : Tu... tu veux qu'on reste juste ami c'est ça ?

Ben : Pourquoi penses-tu ça ? C'est ce que tu veux ?

Louisa : Je...euh...

Elle semble chercher ses mots mais je ne la laisse pas finir. Il faut que je lui dise ce que je ressens même si je me prends un vent. C'est la meilleure chose à faire je n'en peux plus de me cacher.

Ben : Écoute Louisa, moi je n'ai pas envie qu'on reste amis. *À mes mots son visage de décompose, oups j'ai oublié la fin de la phrase* Je veux qu'on soit plus que des amis. Et même si ce n'est pas ce que toi tu veux, il faut d'abord que je te dise ce que je ressens. C'est super compliqué de mettre des mots là-dessus. Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Tu es une personne formidable qui compte énormément pour moi. J'ai l'impression de te connaitre par cœur, tu es belle, gentille, adorable, drôle et même si tu as quelques défauts, ils ressortent comme des qualités chez toi. Je suis tombé amoureux de toi Louisa. Depuis un petit bout de temps maintenant mais je n'aie jamais eu le courage de te le dire. J'avais tout simplement trop peur de me prendre un râteau. Mais aujourd'hui, je m'en fiche et je veux juste que tu le saches. Après ta lettre, je ne savais pas comment réagir. J'étais tellement heureux mais en même temps, j'avais carrément la trouille. La trouille que ne veuille plus de moi, que même si par miracle tu veuilles encore de moi, que par la suite tu ne te rendes compte que tu vaux mieux que moi, un simple footballeur.

Après mon long monologue je peux voir que Louisa tire une tête assez bizarre. Je m'en douter je vais me prendre un vent...

Louisa : Moi aussi je suis amoureuse de toi, déjà au début j'avais des sentiments pour toi et ils se sont intensifiés jusqu'au jour d'aujourd'hui. Chaque jour, ils se renforcés. Tu es beau, intelligent, drôle, adorable, attentionné et j'en passe. Tu as aussi quelques défauts mais ça te rend encore plus mignon. Ta timidité par exemple. J'adore ce petit côté réservé et quand on apprend à te connaître mieux, tu te révèles comme une personne sensible et bourrée de charmes. Alors moi aussi je suis amoureuse de toi, je n'ai jamais ressenti ça pour personne. Au début ça m'a fait peur, je ne voulais pas me faire rejeter. Mais aujourd'hui je n'ai plus peur. Tu sais Benjamin, j'ai déjà eu des copains mais je n'ai jamais ressenti ça, c'est tellement fort ! J'avais dit dans ma lettre que je ne te le redirais pas mais je crois qu'on en a besoin autant l'un que l'autre. N'est plus peur que je ne veuille plus de toi ou même peur que je ne me lasse de toi car c'est moi qui ne te mérite pas. Et non, tu n'es pas un simple footballeur, à mes yeux tu es celui que j'aime.

Nos Âmes Soeurs // Benjamin Pavard [FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant