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La bêtise est humaine, certes mais à ce point, jamais je n'aurai cru, elle m'a nié, m'a rabaissé, pour un sous homme, une pourriture qui frappe les femmes.

[FLASHBACK]

Mon visage se figeait lorsque je la vis à ma porte, son visage était tuméfié, la lèvre éclatée, son il gorgé de sang.

-qu'est ce qu'il t'es arrivée ? C'est lui qui t'as fait ça ?!

-... elle pleurait

-entres, viens

Elle me suivait, je nettoyais ses plaies, dans le silence, elle n'était sûrement pas prête à en parler maintenant. Je savais que c'était lui qui lui avait fait ça ... ce connard.
Je la mettais au lit dans la chambre d'amis, il fallait qu'elle se repose.

Je pris mes clés de voiture et me dirigeait chez Eddy, je n'allais quand même pas aller chez Aaron sans protection et risquer de me retrouver dans le même état qu'elle, si pas dans pire état.

-qu'est-ce qu'il se passe ma belle ?

-il faut qu'on aille chez ton pote, il a tabassé sa femme, elle vient d'arriver chez moi en pleure, je vais aller lui casser la gueule à ce chien

-calmes toi déjà, dit-il en me prenant par les épaules, je comprends pas ce qui lui prend m'enfin je comprends que se faire tromper c'est dur mais de là à la tabasser.

-si tu l'avais vu ... dis-je en m'adossant contre le mur, il l'a tellement amoché.

-putain .. bon j'arrive je vais m'habiller et on y va

J'attendais dans le salon impatiente, 10 minutes plus tard il finit par descendre, on partait en direction de chez Aaron.

Devant la porte, je sonnais, il vint ouvrir, visiblement ivre.

-putain vous me voulez quoi vous deux

-espèce de connard dis-je en le bousculant t'as pas honte

Ne tenant déjà pas droit, il tombait au sol, se tordant de rire

-je vais te niquer sale pute

-fermes ta gueule t'es même pas un homme

Il s'avançait vers moi, Eddy se mit entre lui et moi de nouveau

-restes tranquille gros

-me touches pas toi sale traître, t'es qu'un faux cul, j'espère au moins que tu vas la baiser cette pute vu comme tu lui lèches la chatte

-arrêtes de raconter des conneries et vas t'asseoir, t'as déconné la, elle a fait une erreur certes mais ...

-mais rien du tout gros elle m'a détruit la, ME TROMPER MOI ! Hurlait-il

Il se mit à pleurer, sa tête dans ses mains, j'étais mitigée entre la colère et la peine, je savais qu'il l'aimait sincèrement mais faut croire que lui aussi ne savait pas aimer.

Eddy me dit qu'il resterait un peu avec lui, moi je rentrai chez moi.

Les jours et les semaines passaient, je m'occupais de mon amie, elle se remettait sur pieds petit à petit, je voyais bien qu'elle souffrait par rapport à la situation

The lies wounds, the truth kills. [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant