The lies wounds, the truth kills. [TOME 2]

22

-un whisky sec pour moi merci dis-je au jeune serveur, mon accent anglais était éclaté contre un mur m'enfin il avait l'air d'avoir compris.

Eddy prit la même chose que moi, nos collaborateurs eux s'étaient mit d'accord pour prendre du vin. Alors que nous recevions nos boissons, les négociations débutaient,

-bon parlons peu parlons bien commença l'un de nos collaborateurs donnez moi un prix !

-tout dépend de ce que vous nous proposez dit Eddy en avalant une gorgée de whisky

-un jet privée tout équipé et disons 5 camions

-je vois, je vois dis-je en on vous propose 200000

-300000 reprit son collègue

-250000 rajouta mon ami

-290000 continua ce dernier

-270000 finis-je c'est notre dernier prix dis-je en me redressant dans mon fauteuil.

-marché conclut me répondu l'un des deux individu.

nous nous serrâmes les mains en guise de conclusion, dès le début de notre entretiens, j'avais prévenu que nous ne trainerions pas de trop car nous avions une réservation dans un chic restaurant.

Eddy et moi nous éclipsions rapidement, nous nous chargerions de signer les documents nécessaire dans quelques jours. Une fois au restaurant, nous commandions toujours avec notre jus de bagarre préféré, le whisky. c'était le moment opportun pour discuter avec Eddy, il avait une bonne pièce de viande devant lui, un bon verre de vin, son whisky sur le coté.

-du coup quoi de neuf avec ta dame ? demandai-je innocemment

-bah écoute rien de spécial hein on s'aime et voila quoi

-t'es heureux ?

-très heureux s'exclama t-il en enfournant un morceau de viande dans sa bouche.

-qu'est-ce qu'elle te fais cette fille pour que tu sois accroché a elle comme ça la ? demandai-je sérieusement

-j'en sais rien gros elle m'envoute cette fille, quand je la vois je perds tous mes moyens, elle m'intimide limite, et malgré le fait que j'ai fréquenté d'autre filles après elle, je n'ai toujours aimé qu'elle, c'est un truc de ouf.. dit-il pensif

-hmm, tu l'aimes vraiment hein

-t'as pas idée, depuis un moment, je songe à la demander en mariage

je manquais presque de m'étouffer, il voulait faire quoi ? L'épouser ? Epouser cette sorcière la, non jamais je pourrai laisser faire ça. la mission se présentait plus compliquée que prévu mais pas impossible. j'avais une arme indétrônable qui mènerait a coups sur leur couple a la rupture.

-épouses pas cette go Eddy lui dis-je

-t'es mon frère, et je t'aime, mais il y a un truc que j'arrive pas a comprendre. dit-il calmement tu sais que j'aime cette fille comme jamais je n'ai aimé personne, et t'as quand même levé la main sur elle, que tu veuilles frapper ta femme soit, bien que je ne cautionne pas. Mais que tu lèves la main sur ma femme ça je peux pas l'accepter et ce malgré l'amour que je te porte.

-gros tentais-je

-non laisses moi finir me coupa t-il c'est grâce a elle si on se reparle, elle m'a obligé a faire un pas vers toi parce qu'elle voyait que ça me faisait souffrir et pourtant elle sait que tu ne l'aimes pas. Je ne vois pas ma vie sans cette femme la, c'est elle qui fait mon bonheur et toi en tant que mon frère tu devrais me comprendre et l'accepter, parce que je ne vois pas ma vie non plus sans toi, t'es mon frère ...

Je me suis contenté d'acquiescer, il fallait que je change mon fusils d'épaule si je voulais éviter de trop le froisser. Après cette conversation peu plaisante, nous rentrâmes a l'hôtel.

"appel sortant bae"

-allo bébé

-coucou mon cœur ça va ? dis-je d'une voix douce

-oui et toi ? Comment vont les affaires ?

-oui maintenant que je t'ai au téléphone, ça va beaucoup mieux, bah écoute on a conclu l'affaire en beauté a un prix plutôt élevé, mais le bénéfice qui va suivre va être terrible !!! dis-je enthousiaste

-ah chouette, je suis contente quand tu vas rentrer il va falloir fêter ça alors me dit-elle d'un ton joueur

-hmm t'en fais pas je vais te faire ta fête. Sinon toi le travail ça va ?

-oui très bien je suis a mi temps donc bon j'ai encore beaucoup de temps a tuer m'enfin, c'est déjà ça

-tu vois comment t'es ?

-Quoi ?

-je t'autorise a reprendre le travail et tu me fais des reproches

-c'est pas des reproches 

- ah ouais c'est quoi alors ?

-j'aurais aimé faire plus d'heures on m'a proposé un temps plein

-le mi-temps est largement suffisant pour le moment.

-mais je ...

-j'ai dit non Shell fin de la discussion

je l'entendis soupirer a travers le téléphone, ça avait le don de m'énerver ses caprices à deux balles la.

-d'ailleurs, tu m'as pas dit, il y a des mecs dans tes collègues je suppose ?

-Aaron commences pas s'il te plait, je suis pas d'humeur la

-réponds dis-je fermement

-oui dit-elle en soupirant de nouveau

-continues de soupirer t'es en train de m'énerver bêtement, tu comptais me le dire quand ?

- ...

-RÉPONDS LÀ !! TU COMPTAIS M'EN PARLER QUAND ?!

-j'allais te le dire

-QUAND !!?

-arrêtes de crier s'il te plais dit- elle d'une voix tremblante

-mais on dirait t'aime pas quand je te parles calmement toi

-j'avais peur que si je t'en parle tu veuilles plus que je taff mais j'allais te le dire je te jure chou

-Hmm reste bien tranquille à ton travail, que j'entende un seul truc chelou je te démarre.

-...

-t'as compris ?

-oui

-ok, bon je te laisse je vais dormir bisous, je t'aime

-Je t'aime aussi bisous

-embrasse le petit pour moi s'il te plaît.

Notre couple traversait une passe disons compliqué depuis l'infidélité de ma femme, j'avais toujours été autoritaire avec elle, c'est dans ma nature, mais c'est vrai que depuis cette fameuse erreur, j'étais très dur avec elle, je n'avais plus aucune confiance en elle, j'avais tout le temps peur qu'elle voit quelqu'un quand elle n'était pas avec moi c'est pour ça que je ne voulais pas qu'elle reprenne le travail.

Et ce que je redoutais me revenais en pleine face, elle allait de nouveau côtoyer des hommes et malgré le fait que je sois un homme fier, sa petite escapade avait ébranlé ma confiance en moi.