Je ne veux pas te perdre

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*Petite annonce*

Alors, je n'ai jamais écrit de message avant un texte, mais ça me paraît vraiment nécessaire cette fois-ci. Normalement, même sans lire tous mes textes, vous savez que je n'écris pas des histoires très joyeuses. J'aime mieux dénoncer et dans le cas des fanfictions Drarry, déchirer le petit cœur de mes lectrices et lecteurs. L'écriture c'est ma thérapie, puisque j'écris des histoires très sombres mais dans la vie réelle, difficile de trouver plus heureux et optimiste que moi. ( si, si, promis )
Les deux premières fanfiction on été écrites dans cet état d'esprit. Mais pas celle-ci. Elle a été écrite d'une traite ( sauf la pause pour dormir, parce qu'il faut bien dormir ) , sans m'arrêter, sans jamais manquer d'inspiration.
Elle fait 11 pages, c'est ma plus longue histoire, nouvelle et fanfiction confondues, à ce jour et c'est celle qui me touche le plus. Elle a été écrite après une rupture amicale, la première de ma vie, et ça m'a fait quelque chose, je devais écrire un truc.
Alors voilà, tout ça pour dire que j'ai peut-être déjà parlé en mort et de suicide dans les deux précédentes, mais que celle-là, elle est un level au dessus.

Si tu aimes vraiment le drarry et tu as l'intention de continuer, déjà, je te remercie, et ensuite petite question. Je me sens d'humeur à écrire une fanfiction, mais j'hésite entre deux couples. Jughead et Archie, de Riverdale, ou Will et Mike de Stranger Things ? J'attends vos avis !

Sur ce, merveilleuse lecture !

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Je me souviens. Comment pourrais-je oublier ? Je me souviens de tous les détails de ce soir là.

C'était notre dernière année à Poudlard. La dernière année où la grande bataille eu lieu, la dernière année que je passais à te rabaisser dans les couloirs, la dernière année où mes sentiments que j'arrivais de moins en moins à cacher sous ma haine me sont revenus en pleine face.

Ce soir là, dans mon dortoir aux milieux des autres Serpentards, je suffoquai.

En fait, pour être plus exact, j'étouffais. Les entendre déblatérer de la facilité dont Voldemort allait rentrer dans Poudlard, les voir sourire à l'idée de lancer des doloris aux élèves, ça me mettait mal à l'aise. Mais ce qui me dégouttais, c'était de comprendre que si leurs bouches se tordaient, si leurs visages étaient déformés de grimaces, si leurs rires gras enfumait la pièce, c'est parce qu'ils imaginaient la mort d'Harry Potter.

Ils se moquaient, ils n'arrêtaient pas de moquer. Parce que la scène mortelle imaginée était leur fantasme à tous, parce que je ne répondais pas à leurs questions, parce que j'avais le regard dans le vide, parce que je ne semblais pas être dans cette pièce, ils se plaisaient à penser que je m'amusais déjà à vivre la scène.

Alors que le son de leurs rires augmentait inexorablement, ceux-ci prirent forme dans l'air. Des mains apparurent, s'approchèrent de ma gorge et commencèrent à serrer. J'avais le souffle coupé et sans oxygène, incapable de prononcer un mot ou d'accomplir un mouvement, ma vision commençait tout doucement à s'assombrir.

Mes « amis » devenaient flous, les rires trop forts, le vert trop intense, le feu de cheminée trop chaud, le carrelage de la chambre trop glacial, mon rythme cardiaque trop rapide, mes pensées trop mélangées.

Mais alors que j'allais sombrer dans les ténèbres, les souvenirs qui défilaient devant mes s'arrêtèrent, ne laissant non pas place au néant, mais à une image. À toi.

Le rouge et le vert se mélangent si bien { recueil OS Drarry}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant