Je Le Récupèrerai... #2

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Château de Nurmengard

Grindelwald n'avait pas eu besoin de beaucoup de temps pour trouver la façon dont il allait récupérer le pacte. Il ne voulait pas de confrontation ou même d'interaction avec Albus. Il avait donc choisi de le lui voler, et ce, lorsqu'il ne pourra pas le voir...

Il était maintenant 1 heure du matin.
Gellert voulait y aller le plus tard possible, ne voulant évidemment pas se retrouver face à face avec son ennemi. Tout le château de Nurmengard était endormi, sauf lui. Il n'avait prévenu personne de sa petite escapade nocturne et ne voulait pas que l'on remarque son absence.
Alors qu'il essayait de dessiner les traits des montagnes au loin malgré l'obscurité il décida qu'il était temps d'y aller. On entendit alors le bruit caractéristique du transplanage résonner dans la pièce vide.

Poudlard

Après à peine une seconde de voyage il atterrit devant une grande porte en bois. Il su alors qu'il ne s'était pas trompé d'endroit : il était bel et bien à Poudlard. Il jeta de rapides coups d'oeil autour de lui avant de lancer un Alohomora qui ouvrit la porte sans trop de bruit. Il entra en essayant de fermer la porte avec le plus de discrétion possible. Il pu alors examiner un peu la pièce.

Ça avait tout l'air d'un salon : sur sa droite trônait une grande cheminée qui hébergeait encore un feu faible, mais qui permettait au mage noir de se repérer. En face de la cheminée il y'avait un petit canapé qui, soyons honnête, semblait assez douillet. Contre le mur opposé était posé un bureau avec une plume ensorcelée et un tas de feuille à côté. Sûrement des copies d'élèves. Les murs avait une couleur rouge qui rappelait très fortement la maison Griffondor. La déco n'était pas vraiment du goût de Gellert mais il n'était pas là pour ça. Il aperçu alors une porte sur le mur en face de lui.

Mais avant de faire un seul pas il prit la baguette de Sureau et murmura "Accio pacte de sang"
Mais rien ne se passe. Il souffla du nez, comprenant que le pacte devait sans aucun doute se trouver dans la pièce adjacente. Mais il n'avait aucune envie d'y pénétrer, sachant que ce devait être la chambre de son ex-ami. Il savait qu'à peine entré il serait repéré. Mais il devait le récupérer, sinon Albus pourrait mettre fin à son combat pour son idéologie et ça, il ne pouvait pas le permettre.

Il avança alors le plus discrètement possible vers cette fameuse porte puis après avoir prit une grande inspiration et actionna la poignée. Il avait de la chance, la porte ne grincais pas et lui assurait la discrétion. Il n'y avait aucun feu dans cette pièce, la seule source lumineuse qui éclairanit que très peu la pièce était la Lune qui trônait fièrement dans le ciel, entre les étoiles. La pièce était plus petite que la précédente.

À vrai dire, Grindelwald ne voulait pas chercher le pacte à mains nues, il ferait trop de bruit et Dieu sait ce qu'il pourrait lui arriver si jamais Albus se réveillait... Mais il se dit alors que utiliser la magie n'était pas une si bonne idée que ça non plus. Prononcer la formule même en murmurant pourrait avoir de terribles conséquences... Quoique, Gellert n'avait pas vraiment grand chose à craindre, ils ne peuvent pas se battre.
Alors que son esprit se battait entre ces deux moyens, il étudia la pièce. Mais il cru alors reconnaître un petit objet brillant sur une table de chevet. Il s'avança sans être vraiment sûr de lui. Eh oui c'était bien lui, l'objet si désiré. Il ne pu s'empêcher de faire un sourire victorieux. Mais alors qu'il tendait la main pour le prendre il entendit du mouvement. Il se figea et tourna son regard vers le lit qui était en fait en face de lui mais qu'il n'avait pas réellement remarqué, voulant juste retrouvé le pacte.

Une forme éclairée par la Lune attira son attention. Malgré la faible luminosité il devina sans problème que c'était Albus. Il pu voir également qu'il était de dos à lui. Gellert savait qu'il devait le plus vite possible prendre le pacte et s'en aller mais il ne pouvait, malgré lui, détourner son regard de ce corp qui prenait une teinte légèrement bleutée avec la Lune et qui se soulevait légèrement à cause de la respiration calme qui traduisait qu'il était dans un sommeil profond. Grindelwald avait beau se dire qu'il fallait s'en aller mais son corps refusait de bouger et son regard également. La seule chose que ses jambes l'autorisaient à faire était se rapprocher du lit double jusqu'à être au bord du matelas.

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