Andrade

CHAPITRE V : I'M NOT AFRAID

- « Bon... Est-ce que... T'es prêt ? » Me dit Morgane.

- « Je le suis. »

- « Bien. En arrivant là-bas. Tu feras, ce que fais un adolescent. Tu dois faire en sorte d'être le plus discret possible compris ? [...] Tu dois, montrer tes sentiments. Ta fragilité. Et si tu n'en a pas. Tu dois t'en créer une. Tu dois te fondre dans la masse. La discrétion est l'arme la plus dangereuse d'un meurtre. Spe... Tu te dois d'être à la hauteur de cet héritage. Si tu ne le fais pas pour moi. Fais-le pour Marie. » Je l'interromps : « Nan ! Ne parle pas d'elle d'accord ! Elle n'a rien à voir là-dedans, et, en plus elle était contre. Alors épargne moi tes supplices. [...] Je fais le job, et c'est marre. »

- « J'essaye de te motiver. »

- « Ouai bah tu fais mal ! »

- « Ouai bah détend toi ! [...] Bon. Dépêche-toi ta classe va partir. »

Je sentais comme une tension entre Morgane et moi. Je sentais que quelque chose ne tournais pas rond. C'est comme si nous nous détestions mutuellement du jour au lendemain... Quoi qu'il en soit, moi et ma classe, nous partions en Angleterre. Là-bas, je devais rayer 4 criminel de la liste.

Tout d'abord, Aiden Sadin. Il a tué sa femme et son enfant. Il est recherché depuis quelque mois. Ensuite, Akim Slaul et Adam Gad. Ces deux-là forme un duo. Il ont organisé un braquage en 2009, puis un autre en 2014. Jamais retrouvé à ce jour. Et pour finir... L'insaisissable... Dean Sayors... L'ennemi N°1 en Angleterre à ce jour... Il a tué près de 100 personnes. C'est un immense défi de vouloir le trouver, et de l'éliminer... Mais accompagner d'un dieux de la mort, on est inarrêtable non ?

En tous cas, une fois arrivé là-bas, je n'eut que très peu de temps. Un jour, un criminel, une rature sur la liste. Morgane m'indiquait le lieu de planque, je m'y introduit en me faisant passer pour un petit garçon perdu, il baissent leurs gardes, je les poignardes avec la dague. Malheureusement, ce n'était pas aussi simple. Dès que j'étais arrivé sur place, à l'endroit où se cachait Aiden Sadin. Je sentais comme un piège. J'eu demandé à Morgane : « C'est bizarre non ? On dirai un piège. »

- « Qui est-ce qui te fait dire ça ? »

- « Je sais pas... Tu te mord les ongles alors que tu ne l'as jamais fait. C'est symbole de stresse chez les humains. »

- « Les dieux, les démons, les anges, tous ce qu'il y a de plus mystique et paranormale n'a pas d'émotion. »

- « Ouai mais regarde. (Dis-je en ouvrant la porte) C'est ouvert. [...] C'est trop facile. [...] Bon c'est pas grave, vient. »

Malgré le fait que sa sentais le piège à plein nez. J'y suis tous de même allé. Je ne saurai dire si c'est la curiosité ou le désespoir. Ce désespoir qui regorge d'envie de mourir. J'étais à bout depuis que Marie m'eut quitté. Depuis que tous les gens que j'aimais sont morts. C'était dur, mais c'est pour ça que prendre des risques inutile était comme un remède. Plus les risques était élever, et plus la douleur avais de chance de guérir. Mourir sert parfois de solutions...

En entrant dans le bâtiment, je vis quelqu'un descendre des escaliers, c'était Aiden Sadin, il ne m'eut point vu. Il se dirigeai dans une direction opposé. Je suis arrivé par derrière et je l'ai poignardé de toute mes forces. En mettant toute ma haine. Ma tristesse. Comme si je lui faisait payé l'addition pour quelque chose dont il était l'unique fautif. Je regarde Morgane et lui dit : « Demain je me fais tic, et avec un peu de chance il y aura tac. » Puis, deux personne arrivèrent au loin. C'était Akim Slaul et Adam Gad. Dès qu'il m'ont vu, ils ont tous de suite compris. Ils courraient en ma direction. Je les combats avec la dague et parle à Morgane en même temps : « Morgane ! C'est quoi ce délire ? Tu m'a trahi ! »

- « Je suis désolé mais je n'avais pas le choix ! Tu as perdu la raison depuis la mort de tes parents, et celle de Marie ! »

- « Je ne veux pas que tu parles d'elle ! » Dis-je en criant.

- « Mais c'est la vérité ! »

Cette haine, se transforma en pression et en pouvoir. J'eu tapé Akim tellement fort qu'il virevolta dans la table basse. Adam se jeta sur moi et je le planta avec la dague dans la tête. Je me retourne vers Akim, me jette sur lui. Je le tabasse de toute mes dernière force. Morgane a l'air apeuré, et cela me plait. Je regarde Morgane, dis : « Je suis Andrade ! Alors respecte moi ou bat toi ! » Et plante Akim de 16 coup de dague dans le cur.

Je lâche la dague, avance vers Morgane, et, pour la première fois je pu toucher Morgane. Je la prend par le bras. Et lui murmure à l'oreille : « Personne ne peux m'arrêter, tu m'entend ? Personne ! »

- « Si, moi ! » Dit Dean Sayors en m'étranglant. J'essayais de résister et de me débattre mais c'était trop dur. Morgane, elle, me regardais à quelque mètre. Elle s'approche de moi, et me dis : « Dans la vie, on ne fait pas ce que l'on veut. Mais. On est responsable de ce que l'on est. On est responsable de nos faits et gestes, de nos actes. Parfois irréparable. Inoubliable. On ne peut reculer, une fois l'erreur effectuer. Toi Spe. Ou comme on t'appelle, Andrade... Tu l'as dépassé cette limite. Tu as fait cette erreur, de me faire confiance, tu m'as cru, tu me pensait honnête, droit dans mes basket mais... Non. Ce n'est pas le cas.

Tu vois là, je me tiens devant toi, qui est impuissant. Je te montre ce qui se passe si poursuit dans cette voie Spe... » Et, à cet instant, Dean Sayors disparu, ce mauvais décor disparu, et... Avec Morgane, nous nous sommes retrouvé dans ma chambre. Cette soirée-là. Ou elle m'eut demandé si j'étais sur de moi...

- « Spe... T'es pas obligé. » Et je lui répondis : « C'est vrai... Tu as raison... Je ne suis pas obligé... Après tous... Viens... »

- « Spe tu vas ou ? »

- « Viens tu vas voir. [...] Je ne m'en souvenais plus, mais c'est ici la meilleur place pour cet héritage... Morgane ? Tu n'as rien à dire ? Non ? Bon. » Je pris un immense élan, et, j'eu lancé la dernière dague des Templiers dans le lac. Je pouvais enfin, me trouver un avenir, simple, et normal. Quelque jour plus tard. Mes parents m'ont expliqué qu'il n'avait plus les moyens de me loger et de me nourrir. Je leur ai donc conseiller un internat, plutôt loi, mais avec des gens bien.