Chapitre 5: (Thomas)

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Voilà maintenant 1h que Damien était partit et je n'avais toujours aucunes nouvelles. Je m'étais occupé en regardant quelques mails ou notifications Twitter. A cause de l'ennui j'avais finis par me résigner à jouer a Minecraft. Mais il était bientôt l'heure. J'avais un rencard ce soir. J'étais dans un bar il y a une semaine et j'avais croisé une femme magnifique que j'avais osé aborder. Étonnement elle était réceptive à mes avances et je l'avais donc invité au restaurent ce soir. L'heure approchant je décida de filer à la douche pour après m'habiller. J'avais fais un effort mais pas trop pousser, je ne me prenais jamais vraiment la tête pour ce genre de choses.

Une fois séché je m'habilla rapidement et passa le plus claire de mon temps à chercher un moyen de coiffer mes bouclettes. Je me décida à ne rien changer de mes habitudes et mis rapidement du parfum. Je m'apprêtais à partir lorsque je reçu un apelle de terracid:
-Allo ?
-Je... Thomas...
Il pleurais à chaude larmes. Sa voix tremblante me rendit triste pour lui, il n'avait même pas besoin de parler que imaginais déjà la situation. Mais je en m'attendais pas à ce qu'il allait me dire:
-Elle m'a dégagé de la maison. Je sais pas où allé... j'ai un pauvre sac avec des affaires et...
Il sanglota à nouveau et sa voix se brisa nettement.
-J'arrive dans 10 minutes.
Je le pris même pas le temps de réfléchir que je fonça à toute allure vers le métro. Une fois arrivé à la bonne station je sortit en furie bousculant quelques passants. Je couru vers l'appartement de Damien qui heureusement n'étais pas bien loin de la bouche. Après un effort pour moi surhumain je m'arrête et souffla fort. Le sport n'étais déjà pas mon fort mais la cigarette aggravais la situation. Après quelques secondes à tenter de reprendre mon souffle je repris ma course quelques minutes avant d'atteindre l'immeuble de mon ami. Il était assis par terre devant celui ci, les genoux contre son torse et sa tête cacher dans ses brase croisés. Je m'approcha de lui et entendit ses pleurs, ça me brisait le cœur de voir mon ami dans cet état. Lui qui était toujours très renfermé, c'était l'une des rares fois où je le voyais dans un état pareil. Je m'approchai jusqu'à ce que ma main atteignit son épaule. Il releva la tête et me regarda dès ses yeux bleus rouges et humides.
-Viens avec moi.
Je lui tendis la main et il la saisis pour se relever. Je ne sais pas si j'avais vraiment aidé mais au moins j'avais essayé. Il sauta dans mes bras dès l'instant où il fut relevé et s'accrocha à moi comme si je l'aidais à tenir debout. Au début j'étais assez hésitant mais je ne réfléchis pas bien longtemps avant de lui rendre son étreinte. Je lui caressais son dos de manière régulière pour tenter d'apaiser ses pleurs mais ça à n'avait pas l'air de marcher. Je sortis mon téléphone discrètement et toujours dans ses bras et commanda un uber. Je rangea à nouveau mon téléphone dans ma poche et attendit que le chauffeur arrive. On aurait pu rentrer en métro mais je pense que Damien n'aurait pas apprécié être vu en pleurs devant un tas d'inconnus ou peut être même des abonnés.

Il me lâcha et me regarda. Ses yeux bleus habituellement rayonnant et magnifique avait l'air ternes et fatigués. Encore une fois cette vision me fis mal au coeur au point que des larmes montaient à mes propres yeux. Mais je les reteins, pleurer n'allait pas l'aider bien au contraire. Alors je lui souris de la manière la plus franche possible. Mais c'était bien la première fois qu'il ne répondait pas à mon sourire. Il n'avait pas la force. Je mis mes mains sur ses épaules et les caressa doucement:
-Ça va aller, dors à la maison le temps que tu voudras d'accord.
-Je... ça me gêne je peux pas...
-Chut. Tu viens c'est tout. Je te laisserai pas dans un état pareil.
-Eh bien... merci Thomas.
Nous nous regardions et un silence assez pesant s'installa. Je sentit mes joues rougir. Mais sauver par le gong, le uber arriva juste devant l'immeuble. Damien se retourna et la vis.
-Aller grimpe. Dis-je gentiment
Ce qu'il fut. Nous montions tous les deux à l'arrière toujours silencieux. Le trajet était d'environ 20 minutes. Mais à peine quelques une s'étaient écoulé que Damien était tombé de fatigue sur mon épaule.

Biensur je le laissa se reposer, il en avait bien besoin.

Forget Them !FINIE!  (terraink)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant