C'était une belle journée ensoleillée d'été. Une légère brise rafraîchissait la chaleur du soleil qui se posait sur nous. Nous marchions dans un parc. Tu avais mis ta main autour de ma taille, ce qui me rendait toute fébrile ; je m'efforçais de ne pas le montrer. Timidement, je fis de même. Le rouge me montait de plus plus en plus aux joues.
« Dis, est-ce que tu serais libre mardi ? J'aimerais bien que... qu'on puisse discuter, qu'on se connaisse mieux. » me demandas-tu, en me jetant des coups d'œil.
— Euh, oui, je suis libre... Ce serait bien qu'on apprenne à se connaître !
— Je suis content que tu acceptes... »
Je sentais dans ta voix que tu étais gêné. Je te souris pour te rassurer, et cela sembla marcher.
Nous continuions de nous balader losque nous arrivâmes dans un espace avec un peu moins de feuillage. Le soleil nous éblouissait le visage. Tu t'arrêtas et te tournas vers moi. Tu étais un peu gêné. À cette vue, mon cœur battit plus vite que jamais. Est-ce que tu allais m'annoncer ce dont je rêvais depuis déjà quelques mois ?
« Écoute... » commenças-tu.
Je crus que j'allais faire une crise cardiaque. Cela ressemblait en tout point à une déclaration d'amour !
« Je trouve que tu es très belle et que tu es sympa, et euh, j'aimerais bien que... Enfin, je pense que tu as compris. »
Je ne réagis pas tout de suite, sous le choc. Je fus alors submergée par l'émotion. La seule chose que je pus dire fut :
« Je... suis si contente... »
Son regard s'illumina et un grand sourire se dessina sur son visage.
« Alors, toi aussi... ? » dis-tu, la voix tremblante.
— Oui... je t'aime ! »
Nos mains se lièrent d'elles-mêmes. Nous nous rapprochâmes, la gorge nouée, plus heureux que jamais. Tu te penchas vers moi et posas tes lèvres sur les miennes. Tes gestes étaient doux, comme si j'étais en porcelaine. Nous nous détachâmes, le temps de reprendre notre respiration, puis je décidai de prendre l'initiative. Je posai ma main sur ta joue et t'embrassai. J'avais l'impression de nager en plein rêve, pourtant cela semblait si réel... Je m'éloignai, à bout de souffle, et regardai, sur le point de pleurer de joie. Tu me pris la main et nous reprîmes notre marche.
J'ouvris lentement les yeux. Sur mon réveil était indiqué 03:19. Je fus d'abord déçue de voir que ce n'était pas réel, mais les images me revinrent en tête et je souris.
« Je voudrais tant que ce soit vrai... »
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Pensées d'une rêveuse
CasualeMes pensées, des plus banales, drôles, sérieuses au tristes. Les pensées d'une âme mutilée, comme resplendissante.