Chapitre numéro 19: L'once de courage.

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Après une grande nuit de sommeil ou j'eus vus toutes les heures défiler je me réveillais comme si tout allait bien, comme si tout était fini hormis le fait que j'étais toujours en vie. J'avais un affreux mal de crâne sans doute du au fait que j'avais entendu les portes claquer toute la nuit à cause de ma colocataire. Je tournais ma tête afin de l'avoir dans mon champs de vision. Rien, elle n'était pas au rendez-vous. Son lit avait été fait et ses draps sentaient le propre, des valises étaient bouclées et posées ceux-ci. Elle devait probablement bientôt s'en aller tout comme je l'espérais. Bizarrement, dans mes oreilles, bourdonnait un son un peu trop constant, les battements de mon cœur paraissaient beaucoup trop cadencés et harmonieux. Quelque chose avait changé, je respirais plus facilement, j'avais bien moins de mal à faire les choses, mon cerveau agissait plus vite que d'habitude. Je voyais ma poitrine s'élever puis se rabaisser normalement et non saccadé comme avant. Vigoureusement et d'une main sereine j'empoignais le col de ma blouse, le tirais jusqu'à son possible et découvrais une large compresse qui s'étalait sur toute ma poitrine. Je ne comprenais pas, si j'avais été greffée on m'aurait prévenu, ils étaient obligé de me prévenir. Ethan et Izzie aurait du être au courant et ils m'en auraient parler. Ce n'était pas possible. Je faisais tinter la sonnette, mon médecin et une infirmière accouraient dans mon antre. Ils me souriaient, mon médecin que je connaissais maintenant depuis près de neuf années était au bord des larmes, ses joues étaient pourpre et ses lunettes remplient de buée. Je comprenais que moi aussi je me devais d'être à présent heureuse. J'avais trouvé un cœur, mon nouveau cœur. L'infirmière me fit savoir qu'il fallait que je me lève, je sortait un pieds puis l'autre de ce lit si chaud qui me maintenait depuis bien trop longtemps. Elle ouvrait la porte et me fit sortir.



Un bruit intense se fit entendre dans tout le couloir puis jusqu'à l'accueil, toute une foule souriait et applaudissait. Izzie était là, mes parents aussi et puis toute l'équipe médicale s'étaient rejoins et formaient un petit groupe autours de ma chambre. J'avais les larmes aux yeux voyant toutes ces personnes qui s'étaient réunis pour ma petite personne. Je cherchais du regard celui qui me faisait sourire, ma raison de vivre et mon soleil du quotidien, je ne le trouvais pas. Aucune frimousse rouge aux yeux gris ne me faisait face. Que faisait-il ? Ou était-il ? Si bien une personne devait savoir que j'allais de nouveau mieux c'était bien lui. Izzie avait sûrement compris que je le cherchais, sa figure s'abaissait, elle ne disait rien. J'étais sûre qu'elle savait qu'il se passait quelque chose. J'espérais du plus profond de moi même qu'il ne luit était rien arrivé. Je demandais discrètement au médecin si je pouvais savoir qui était la donneuse





''Je ne peux pas vraiment vous donner ces réponse, c'est confidentiel Katlyn.



- Bon, pouvez-vous juste me dire..

- Ne tournez pas autours du pot, éclatait Izzie en sanglot. Vous n'êtes que des hypocrites qui ne font que mentir ! Vous lui devez bien ça docteur ! Dites le lui, hurlait-elle sans que je comprenne pourquoi elle se mettait dans tout ses états.

- Je ne peux vraiment pas, répétait-il.

- Ou est ma colocataire ? Ou est June ? Demandais-je.''

Une petite voix gisait parmis la foule pour se frayer un chemin aux premières loges. June était clairement présente, ça ne pouvait pas être celle-ci qui m'avait donné son organe vital. Mes yeux se bloquèrent sur Izzie dont les joues étaient plus roses que son phare à paupière. Tout se bousculait dans ma tête, les mots et les phrases se mélangeaient, je ne voulais pas croire un seul trait de mes pensées.

Dans ma peau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant