De l'autre côté [tome 1]

6. p.d.v. Roy

/!\ Disclaimer :

Bon, petit refrain habituel mais nécessaire !

Rien ne m'appartient si ce n'est le contenu purement fictif de cette fanfiction.

Du reste, je remercie encore Hiromu Arakawa !

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Chers lecteur, j'ai l'immense plaisir de poser à tes pieds la dernière partie du dessert. Je suis fière de constater que tu as survécu jusque là, je n'en attendais pas moins de toi. Te voilà bientôt libéré de cet actuel maléfice, mais sache que j'ai encore quelques cartes à abattre avant de devoir m'avouer vaincue. Mais chaque chose en son temps, pour l'instant profite de ce dernier acte et savoure le comme il se doit.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Je suis dehors, devant les cerisiers. L'image s'est soudainement évaporée et pris d'une impulsion je me suis précipité dans le petit jardin. L'air est plus doux, les nuages sont partis mais il fait trop froid. Même à travers ma veste noire et ma casquette je sens de minuscules particules de glace me picorer la peau.

Mais si je n'avais que ça dont me soucier...mes pensées sont de nouveau tournées vers mon unique sujet de préoccupation. Edward. C'est décidé, demain je m'en irai et partirai à ta rencontre. Dussé-je remuer terre et ciel, je te retrouverai et te ramènerai. Moi, Roy Mustang, je t'en fais la promesse.

Mon rêve me paraît bien futile maintenant que tu n'es plus à mes côtés. Depuis toujours j'ai voulu être un exemple pour toi. Alors c'est vrai que je suis un être arrogant, froid, manipulateur, ainsi que coureur de jupons, mais je voulais que tu sois fier de moi. Je voulais que tu vois en moi un modèle. Mais j'ai tout foiré. De A à Z comme tu aimes le dire. Je t'ai considéré comme mon protégé, mon allié, mon ami et plus encore. Je connaissais ton problème, j'avais le même mais je l'ai nié parce que je voulais à tout prix atteindre le sommet, quitte à laisser ma vie sentimentale de côté.

Mais dès que tu es parti, ma détermination s'est détruite et je me suis rendu compte que la seule chose qui comptait pour moi, c'était toi. C'est toi. Ton absence me pesait de plus en plus, me déchirait l'âme, m'étouffait et m'empêchait de vivre. Je me suis rendu compte de mon déclin mais je n'ai rien fais. Je n'avais plus d'espoir. Je ne vivais plus, je survivais. Comme j'aimerais te prendre dans mes bras, comme j'aimerais te voir...

Je le vois soudainement, allongé au même endroit. Il semble plus triste, et il est si blême. Comme une poupée de porcelaine. Mais en même temps, il est si beau...

Je suis si heureux, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à le montrer ? Est-ce cette résignation qui passe dans ses yeux qui m'alarme ? Il murmure subitement :

- J'ai trop froid...

Mon Dieu, il va tellement mal, je m'en rends compte à présent. Mon hésitation ne dure qu'une seconde :

- Où est-tu ? Je vais venir te chercher.