Maudis-moi ! (PDV : Maximilian)

Épilogue

Point de vue : autre

Les larmes se sont fait nombreuses au logement des Overhive. Les employés, la promise de monsieur Maximilian ainsi que la famille du traître ont échangés leurs derniers mots et Nicolaj a distribué ce que leur maître voulait : des lettres concernant chaque personnes importantes dans sa vie. Contenant ainsi ses dernières volontés et également une partie de son testament.

《Rose,

Je suis désolé pour tout ce que je t'ai fait subir, mais je pense que j'ai bien plus à t'offrir à ma mort que de mon vivant, nous deux, nous étions fiancés mais pas amoureux.
Toi aussi je le sais, tu es une femme forte et indépendante, c'est pourquoi je te lègue une partie de ma fortune, tu as la possibilité de faire de grandes choses, tu es une excellente tireuse, tu es intelligente. Fait un mariage d'amour malgré ce que te disent tes parents, je te souhaite tout le meilleur, prend soins de toi.

Prend soins aussi de mes employés, il te seront fidèles, l'un plus que tu ne le pense.

Max.》

《Morten,

Tu m'as fait rire et sans toi l'entreprise ne serait pas ainsi, tu es plus doué que tu ne le pense et j'ai découvert ton petit secret. Je sais que tu aime Rose, et j'espère que ma mort te permettra de la conquérir, prends soins d'elle pour moi. Je te lègue mon entreprise, tu en es maintenant à la tête, tu saura t'en occuper j'en suis sûr, ne me déçois pas. Tes idées sont la source du bon travail, tu en as le potentiel.

Monsieur Overhive.》

《Nicolaj,Annika, Marina,

Vous êtes des employés plus qu'exemplaire et ça m'attriste de ne pas pouvoir vous donner plus que trois années de service. Pour me faire pardonner, je vous lègue la demeure de la famille, prenez-en soin, je sais que vous saurez garder une partie de moi à l'intérieur et j'espère que Rose vous engagera pour sa propre sécurité. Merci pour ces belles années en votre compagnie, désolé de ne pas pouvoir fêter mes 21 ans avec vous.

Monsieur Overhive.》

《Famille Vandlås,

Je suis vraiment désolé pour toi, pour tes enfants, vous ne méritez pas cela. J'espère simplement que le don d'une partie de ma fortune vous aidera assez pour toute votre vie et pour l'avenir des petits. Je n'ai jamais voulu ça, mais il fallait que je le fasse.

Maximilian.》

《Tobias,

Je ne sais pas si tu seras encore là pour lire cette lettre ou si tu partira directement après avoir pris mon âme.

En y repensant, on a tellement perdu de temps tout les deux, à ne rien dire, à se cacher des choses, jusqu'à cette nuit. Je repense souvent ces temps-ci à notre première rencontre, moi totalement apeuré et hautain, toi insensible et sûr de toi. Regarde nous maintenant, tu es devenu plus humain que certaines personnes, je l'ai vu dans ton regard. Je rêvais d'un monde ou toi et moi on pourrait continuer ainsi pour toute la vie mais le but de ma vie c'était ma vengeance, même si une partie de moi disait que c'était toi. J'ai fait un rêve une fois, que nous nous étions jamais rencontré mais que tu étais humain et que peu importe les circonstances on se retrouvait toujours. Toi, tu es immortel, moi non alors je vais juste rêver qu'un jour il se réalise et que quelque part dans ce monde ou dans un autre je te retrouve.

Je t'aime Tobias.

Hersker.》

Les larmes de tous se font grandes, tout ceux ayant reçu la lettre étant présent dans la demeure des Overhive. Seul un n'est pas présent, mais sa lettre, il l'avait déjà depuis longtemps. Étant habitué aux cachotteries de son maître il avait découvert ces lettres avant, même sans les lires.

Mais la volonté du défunt était préservé, ayant lu la lettre après sa disparition. Des larmes tombant de ses joues pour venir s'écraser sur le sol. Il ne lui avait rien léguer, si ce n'est que son amour et son âme.

Une famille s'est éteinte aujourd'hui, celle des Overhive. Une aventure de plus qui se termine pour un démon, mais ce maître ci l'avait rendu plus humain que les autres. Mais ce n'était pas forcément une mauvaise chose.

Le serviteur garda donc la lettre dans sa veste, commençant à marcher vers l'horizon avant de retourner sur les lieux de leur première rencontre. Un simple geste maladroit avait créé tout ceci, si ces hommes n'avaient pas voulu le génie de Maximilian ou si le jeune garçon n'avait pas posé sa main ensanglantée sur la pierre, rien de tout ça ne serait arrivé.

Un sourire sur les lèvres, le démon ferma donc les yeux en reprenant sa forme de loup noir, la première impression que le jeune avait eu de lui, puis il retourne à sa vie de démon, avec l'âme de celui qu'il aimait.

FIN