Chapitre 1

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2 juin 1909, Manoir Londres :

« Augustin !  »

J'étais encore endormi après une longue journée et une bonne partie de la nuit à joué au violon. Ma mère n'avait pas de délicatesse, même aucune délicatesse quand il faut ouvrir les grands rideaux pour laisser entrer la lumière.

« Le travail c'est important. Mais la santé avant tout. Mon enfant prépare-toi. Aujourd'hui est un grand jour. »

Je la regarde d'un coin d'œil. Les bras croisés devant moi en attendant une réponse de ma part.

« Encore cinq minutes...

Mon enfant s'il te plaît. Nos invités arrivent dans même pas une heure. »

Elle allait quitté la pièce lorsque je l'interpelle.

« Mère ! J'aimerais vous parlez de quelque chose d'important aujourd'hui.

Chacun de tes mots mon enfant est important pour moi. Je t'attends dans la cour arrière. »

~

En arrivant dans la cour arrière, les préparations de la grande journée entre riches étaient enfin finies. Ma mère n'arrête pas depuis plusieurs temps de me présenter de charmantes jeunes filles. Au fait, que crois que le but de ces « journées entre riches » c'est de me fiancer avec l'une d'entre elles, mais la seule personne que j'aime est à New-York et c'est un garçon.

~

« Dis-moi, mon fils. D'un ton calme.

Lorsque je me retourne, je vois mon père derrière moi. Oui, père ?

Tu reçois beaucoup de lettres depuis quelques mois... C'est de qui ?

En rougissant. Oh... D'une personne que j'aimerais vous faire rencontrer et j'espère qu'elle va vous plaire...

Joyeusement. Mon fils à trouver l'amour ?

Je crois, oui. » Il me fit une tape sur l'épaule, d'un simple geste d'encouragement.

~

Toute la journée j'ai voulu faire part de mes sentiments que j'éprouve pour Louis mais sans espoirs hélas. Mon père qui était trop occupé à parler affaires et ma mère avec les présentations de jeunes filles ou des derniers potins. Quel ennui. Quand je les regards tous avec des coupes de champagnes à la mains, tous hautains de leur succès au travail de bureau. Quel ennui de finir sa vie derrière un bureau. Moi je rêve de d'écritures, partitions, musiques et Louis. Ceci me rend heureux et fier.

~

Au petit-déjeuner ma mère parle et comme pour chaque « journée entre riches » des jeunes filles, potins inutile pour être franc de bon matin. Son but je le déteste me tendre la perche... J'étais prêts pour bondir quand mon père par surprise il lui annonce que j'ai trouvé l'amour mais que j'ai peur des présentations. 

« Mais voyons mon enfant. Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

C'était la chose importante que j'avais envie de vous dire hier... Vous me disiez sans cesse que chacun de mes mots est importants pour vous, alors je préfère le dire au bon moment.

As-tu peur ? De nous décevoir, Augustin ? » Fronça les sourcils mon père.

Ma mère me regarda inquiète.

« Oui... Un peu. En baissant les yeux.

Un amour n'est qu'un amour. Si tu as peur, c'est parce que tu tiens à cette personne. Je me trompe ?

Non mère...

Présente-nous cette personne lorsque tu seras prêt. Me rassure mon père.

Merci. » D'un soulagement.

~

« Mon amour,

J'aime quand tu me rappelles notre rencontre. Ce sentiment papille en moi dès l'instant où je nous imagine encore.

Je me sens proche de mes parents. Je leur ai fait part que j'avais quelqu'un dans ma vie mais hélas... Je n'ai pas réussi à dire que c'est toi. Je ne me sens pas prêt à dévoiler qui je suis vraiment. Mais je sens un support incroyable et une patience de mes chers parents.

J'espère que de ton côté toi aussi tu as commencé à dire quelque chose. Moi-même vivre dans un mensonge va me bouleverser.

Il faut prévoir une rencontre et dévoilé qui nous sommes vraiment.

Sache que tes baisers, tout ton corps lui-même me manque.

J'aimerais que ça devienne un futur pour toi et moi.

Notre amour est bien plus qu'important qu'un jugement.

Je ne cesse pas de penser fort à toi, New-York me paraît loin de là où je suis, mais aussi près de moi.

Un nous est pour bientôt.

Un amour, une infinie.

Augustin F. Hudson. »


« Mon amour,

Tu es l'homme le plus courageux que j'ai connu de ma vie. Je serais très heureux d'une rencontre car moi aussi je veux ce nous dans notre vie.

Un amour comme le notre doit être dévoilé. Après tout on ne vie qu'une seule fois et je veux passé le reste de ma vie qu'avec toi.

Hélas...Je n'ai rien dit à mes parents. Je suis à la fois dans la peur mais aussi dans l'excitation. Je pense que tu ressens toi aussi cette envie.

Mes parents organisent un brunch dimanche 4 juillet, je vous invite toi et tes parents pour une première rencontre. J'espère que ça ne te dérangera pas.

Tu as raison. Un mensonge pourrait nous faire souffrir et notre amour est plus important qu'un jugement.

Toi qui m'attends à Londres, je t'invite à New-York.

Un amour, une infinie.

Louis P. Hernandez. »

~

Buvant une tasse de thé. « New-York ? Étonnée.

Oui, mère. New-York. J'ai rencontré un ami récemment et ils nous invitent. Ça nous permettra de visiter la ville.

Souriant. Tu m'impressionnes chaque jour, mon enfant.

Vous ne serait pas déçus du voyage. » En rassurant.

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